Un mouvement contre le cancer du sein: la Marche Rose…
Initiative privée de deux dames sensibles au combat de femmes luttant contre le cancer du sein, la Marche Rose est une marche sportive qui a lieu pendant le mois D’Octobre. Depuis plusieurs années déjà; elle rassemble personnes lambda, personnalités diverses, partenaires et sponsors dans les villes de Douala et Yaoundé au Cameroun. Elle intègre différentes activités autour du bien-être physique: sport, ateliers de discussion, body painting, danse collective, causeries éducatives dans le but de contribuer à la sensibilisation et à la prévention du cancer du sein.
Toutefois, la santé n’est pas que physique… Si le travail de sensibilisation est déjà bien avancé en tout ce qui concerne cet aspect là, il reste encore fort à faire lorsqu’on aborde l’aspect psychologique au niveau du vécu de la maladie. Bien conscientes de cela, les organisatrices de la Marche Rose, nous ont donné l’occasion d’aborder la question de la santé mentale lorsqu’il s’agit de la lutte contre le cancer du sein.
La Marche Rose: l’importance de la santé mentale dans la lutte contre le cancer du sein…
Lorsqu’on parle du cancer du sein, on parle beaucoup de santé physique. De tout ce qui touche au corps en termes d’examens, de traitement. Si le corps a besoin d’être soutenu, l’esprit est encore plus concerné. Car, le combat se fera aussi sur le plan psychologique. On s’informe sur la maladie, les différentes ressources médicales, on respecte les rendez-vous à l’hôpital. Et au même moment, on devrait prendre soin de soi pendant que l’on assiste parfois impuissant.e à toutes ces étapes. Un groupe de soutien, un accompagnement psychologique et un entourage éduqué et soutenant feront toute la différence.
Courage, prenez soin de vous, Samuella Mon Psy Online.
Tags: Octobre Rose; cancer du sein, psychologie, soutien psychologique, santé mentale, Marche Rose, Cameroun, Canada
Crédits photos: Samuella
Avez-vous besoin d’informations, d’orientation ou d’un suivi psychologique ?
Je suis Samuella Noumedem; psychologue clinicienne ayant travaillé au Cameroun, actuellement du coté d’Ottawa au Canada, je vous propose un accompagnement psychologique en ligne quelque soit votre lieu de résidence.Je réponds au +237 679972937. Cliquez ici pour me retrouver sur Whatsapp : wa.me/237679972937.
C’est Mercredi, et comme promis, on partage un sujet pour nous aider à nous sentir bien dans notre corps et dans notre esprit. Ah la fin d’année! Noel, le Nouvel An et son cortège de festivités et de sollicitations. C’est beau n’est-ce-pas? Mais pour être honnête, pour les uns ce sont les paillettes et pour les autres; c’est le stress. De plus en plus de personnes angoissent à l’idée de ce que tous ces moments impliquent comme préparatifs.
Dans ce 32e épisode, on parle de la natalophobie ou la peur de Noêl; et surtout on partage quelques pistes pour les personnes qui vont se reconnaitre.
Vous pouvez réécouter l’épisode précédent ici ou encore l’épisode 0 qui explique les motivations derrière ce podcast.
Vous avez une question, un avis, une suggestion de sujet à aborder, n’hésitez pas à partager avec nous en commentaires.
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C’est Mercredi, et comme promis, on partage un sujet pour nous aider à nous sentir bien dans notre corps et dans notre esprit. C’est bien connu: « Men are trash! Tous les hommes sont infidèles! Un homme ne pleure pas! Il ne s’excuse pas! Autant de stéréotypes qui ont la peau dure et qui empêchent nos chers Messieurs de partager leurs ressentis et même souvent de prendre soin de leur santé. Le dictat sociétal de l’homme « fort » dans lequel beaucoup se retrouvent piégés cause finalement une grande souffrance psychologique.
Dans ce 30e épisode, on revient sur le Movember; mouvement dédié à la santé des hommes tout au long du mois de Novembre. Bien sûr, on va se focaliser sur la santé mentale masculine pour sensibiliser et s’améliorer.
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Bonne écoute chers Messieurs et à Mercredi prochain!
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C’est Mercredi, et comme promis, on partage un sujet pour nous aider à nous sentir bien dans notre corps et dans notre esprit. Les difficultés rencontrées dans une relation amoureuse ne sont pas seulement causées par les épreuves de la vie comme la maladie, le chômage ou une infidélité. Parfois; c’est un cumul de petites choses anodines que nous faisons nous mêmes et que l’autre subit qui finit par saboter la relation. Il est important d’en prendre conscience pour s’améliorer et profiter pleinement de sa vie de couple.
Voici quelques unes de ces choses dans ce 29 épisode.
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Bonne écoute et à Mercredi prochain!
Tags: podcast, autosabotage, vie de couple; relation amoureuse, psychologie, Cameroun, Episode 29.
Musique : IKSON, perfect. Habillé par Rodrigue FOKOU ( Merci !)
Crédits Photo: Mon Psy Online, Unsplash
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Le surpoids et/ou l’obésité peuvent être causés par une souffrance psychologique. ET le surpoids/l’obésité causent une souffrance psychologique, donc faisons attention à notre manière de percevoir les personnes concernées. Il y a vraisemblablement aussi un lien entre la santé mentale et le surpoids. Nous avons tous une manière de gérer les moments difficiles, le mal être causé par des situations désagréables. Et pour certaines personnes, c’est la nourriture (aliments gras, sucrés des fringales)qui vont aider à apaiser la souffrance. On ne mange plus parce qu’on a faim, mais pour ne plus avoir mal… Pour ne plus ressentir de vide, pour se sentir mieux. C’est le grignotage émotionnel. Comment quitte t-on de la tête aux kilos de trop?
La nourriture comme mécanisme d’adaptation.
Ici, il s’agit du stade affectif qui correspond à ce qu’on appelle en psychologie freudienne l’oralité. Quand on est bébé, la bouche est le principal organe source de plaisir. Quand on pleure, on nous met le sein dans la bouche; un bol de lait; un gâteau; nourriture= réconfort. La zone du cerceau qui stimule la sensation de récompense s’active. Progressivement, ressentir cet état là devient conditionnée par le fait de manger. Conclusion:quand on se sent mal, quand on s’ennuie, quand on stresse; on mange beaucoup, tout, n’importe quoi tout le temps. On mange pour ne plus penser, on mange pour se protéger.
Les restrictions peuvent créer des compulsions.
C’est ce qui pourrait expliquer certaines « rechutes ». Une personne se met à un régime strict, s’y tient pendant un moment, perds du poids; puis en reprend. Pourquoi? Il est mieux de manger ce qui nous fait plaisir en petites quantité; et développer des habitudes saines. Plutôt que de passer le temps à se priver; finalement ne penser qu’à ce qui nous est interdit, et « craquer ».
La dysmorphophobie.
C’est un trouble de l’image du corps; dans lequel on prête une attention exagérée à ce qu’on perçoit comme étant un défaut physique; qui peut être réel ou imaginaire. On a une image déformée de soi même, qu’on essaie de corriger avec de l’alimentation; ses « vitamines » qui pullulent sur le marché. On se voit trop mince, pas assez rond.e, ce qui nous pousse à manger plus pour avoir le corps idéal. Et bienvenue au surpoids!
La somatisation.
L’expression physique d’un mal être psychologique. Chez certaines personnes, la prise de poids n’a pas forcément un lien avec de mauvaises habitudes alimentaires. En fait, le poids vient manifester ce que l’esprit accumule, stocke, et n’arrive pas à sortir. C’est le cas avec des frustrations, des traumas, des non dits. C’est un peu comme si ce que la personne n’arrive pas à dire, la place qu’elle n’arrive pas à prendre; elle le prend avec son corps. Oui, ça arrive très souvent, surtout dans notre environnement (africain et camerounais) où parler de ce qu’on ressent n’est pas encouragé,est minimisé, invalidé. On en arrive à stocker des kilogrammes de peur, de culpabilité, de colère, de tristesse, et de faible estime de soi.
Le regard des autres.
Rejet, moqueries, réduction de l’autre à son poids, body shaming, remarques blessantes aggravent la souffrance déjà ressentie. Si je mange quand je suis mal dans ma peau, et qu’on me fait me sentir encore plus mal, il y a de fortes chances que je mange de plus belle.
La prise de médicaments.
Certains traitements médicamenteux liés à des problèmes de fertilité ou à un trouble de la santé mentale peuvent se cacher derrière le surpoids d’une personne. On peut prendre énormément de poids pendant qu’on cherche à avoir un enfant, ce qui est une épreuve autant physique que psychologique. Parfois les médicaments qu’on prend quand on lutte contre une dépression, lorsqu’on essaie d’arrêter de fumer ou de se droguer, ont aussi cet effet là.
Au final…
Vous voyez donc qu’entre la tête et l’assiette, il y a tellement de choses qui se jouent. C’est un combat de perdre du poids, on est conscient des risques pour la santé. On l’est tellement qu’on se sent mal et qu’on essaie de faire du mieux qu’on peut en essayant d’accepter ce qui est. Et c’est long, épuisant , difficile. Il y a des mécanismes physiologiques et psychologiques qui se sont mis en place depuis longtemps pour qu’on en arrive là. Et qu’il faudra réajuster pour pouvoir retrouver un poids de santé. Pas besoin d’être blessant, méchant sur les réseaux ou dans la vie avec des personne en surpoids, qui souffrent d’obésité. Pas besoin de faire des remarques déplacées sur le corps d’une personne, alors qu’on est incapable de créer nous même un être humain. On ne sait pas quelles sont les blessures ou les épreuves de l’autre; peu importe le corps qu’il a, pas besoin d’en rajouter. On devrait plutôt être complexé par le type de pensée qui nous traverse l’esprit. Faire attention aux choses potentiellement dangereuses qu’on dit , et arrêter de complexer les autres par rapport à leur physique.
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C’est Mercredi, et comme promis, on partage un sujet pour nous aider à nous sentir bien dans notre corps et dans notre esprit. Aujourd’hui, c’est le 19 octobre, journée mondiale de la lutte contre le cancer du sein. C’est donc, une occasion de plus de sensibiliser; d’encourager notre vigilance au quotidien par rapport à la santé de nos seins; et particulièrement à l’impact psychologique du cancer du sein.
Dans ce 28e épisode; on revient sur le vécu des personnes qui souffrent d’un cancer du sein et l’impact psychologique que cette maladie va avoir sur la santé mentale.
Vous pouvez réécouter l’épisode ici ou encore l’épisode 0 qui explique les motivations derrière ce podcast.
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Musique : IKSON, perfect. Habillé par Rodrigue FOKOU ( Merci !)
Crédits Photo: Mon Psy Online
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Je suis Samuella Noumedem; psychologue clinicienne ayant travaillé au Cameroun, actuellement du coté d’Ottawa au Canada, je vous propose un accompagnement psychologique en ligne quelque soit votre lieu de résidence. Je réponds au +237 679972937. Cliquez ici pour me retrouver sur Whatsapp : wa.me/237679972937.
C’est Mercredi, et comme promis, on partage un sujet pour nous aider à nous sentir bien dans notre corps et dans notre esprit. Ah! le sexe…Certains pensent que dans un couple c’est le plus important, d’autres personnes pensent qu’il ne fait pas tout. S’il est vrai que la sexualité est un aspect important de la vie de couple, il faut aussi savoir qu’elle est aussi sujette à des phases. Quand on essaie de comprendre que la sexualité ne se vit pas seulement sur un plan physique; mais est aussi le reflet de la qualité de la relation des deux partenaires; elle a plus de chances d’être plus épanouissante pour le couple.
Bref je partage mon avis dans ce 27e épisode; et j’attends le vôtre en commentaires.
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Bonne écoute et à Mercredi prochain!
Tags: podcast, sexualité, vie de couple, psychologie, Cameroun, Episode 27.
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C’est Mercredi, et comme promis, on partage un sujet pour nous aider à nous sentir bien dans notre corps et dans notre esprit. On connait tous quelqu’un qui est toujours la victime dans ses rapports avec les autres; quelqu’un qui n’assume jamais rien; qui n’a jamais rien fait! Peut être sommes nous cette personne là… Pourquoi est ce si difficile de reconnaitre ses erreurs, sa part de responsabilité dans ce qui arrive? Pourquoi est-ce plus simple de manier l’art de rejeter la faute sur les autres?
Dans ce 26e épisode; on essaie de comprendre cette attitude pour sensibiliser, comprendre et s’améliorer.
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Musique : IKSON, perfect. Habillé par Rodrigue FOKOU ( Merci !)
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Je suis Samuella NOUMEDEM, psychologue clinicienne basée à Douala au Cameroun et je réponds au +237 679972937. Cliquez ici pour me retrouver sur Whatsapp : wa.me/237679972937.
C’est Mercredi, et comme promis, on partage un sujet pour nous aider à nous sentir bien dans notre corps et dans notre esprit. Vous avez sûrement entendu parler du complexe d’infériorité! Qu’en est-il réellement? Jusqu’à quel niveau est ce qu’il affecte notre vie quotidienne? Et surtout comme s’en sortir?
Dans ce 25e épisode, on essaie de répondre à ces questions pour comprendre, sensibiliser et s’améliorer.
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Comme pour tout diagnostic grave; savoir qu’on va être malade crée un choc. On se retrouve face à l’éventualité de la mort parce qu’on sait que les chances de survie sont faibles. Ainsi, le cancer du sein comme toutes les autres maladies graves, va avoir des répercussions sur le plan physique, sur la vie sociale; sur le plan psychologique, en fonction de la personnalité, de l’âge, de l’histoire de la personne et du contexte dans lequel arrive la nouvelle.
En d’autres termes, cela veut dire que l’on soit une jeune fille de 30 ans, une femme de 45 ans ou 60 ans; on ne reçoit pas l’annonce de la même façon. On peut donc observer du déni, le refus d’accepter la réalité, de l’angoisse face à la suite. En fonction du stade, on va se poser des questions: comment est-ce que ça va se passer? Est-ce-que je pourrai payer mon traitement ? Est-ce que je pourrais supporter la douleur? Qu’est-ce qu’on va dire de moi? Comment est-ce que mon mari va me voir dorénavant? Est-ce que je vais me faire opérer ? Perdre un de mes seins? Est-ce que je vais pouvoir survivre à cette maladie? Tout ceci parce que le sein est un symbole de féminité, de maternité et un atout pour la sensualité.
Après cette étape, il y a beaucoup de stress, d’anxiété dans un contexte socioéconomique difficile où le coût du traitement, des éventuelles opérations est souvent élevé, couplé à la possibilité de la mort qui est suspendue comme une épée de Damoclès au dessus de la tête de la personne concernée.
L’impact sur la vie d’après…
Tout ceci aura finalement un impact sur l’équilibre, sur la libido dans un couple, sur l’image du corps et on peut même observer une sorte de désamour pour ce corps parce que ce corps va changer dans le traitement. On va perdre du poids, on peut perdre ses cheveux; on peut perdre un sein ou les deux… Et parfois, on se sent impuissant face au traitement qui semble nous faire plus de mal que de bien. On peut donc s’isoler, se replier sur soi, être irritable et même faire une dépression.
Après le traitement, lorsqu’on a pu survivre et même avoir une rémission, on se sent mieux; mais on a une certaine angoisse qui reste, celle qui est liée à la peur de la récidive. On a peur de retomber malade à nouveau: on devient hyper vigilant au moindre signe, au moindre changement de température; ce qui au final est assez pesant psychologiquement.
Quand on a subi une mastectomie, il y a un autre challenge: on doit accepter ce nouveau corps, faire le deuil de l’image qu’on avait avant pour se réapproprier la nouvelle; apprendre à aimer ce nouveau corps sans se réduire à cette partie de nous qui n’existera plus.
En plus de cela, on observe une sorte de confusion parce que jusque là, on avait vécu un peu en suspens. On a appris qu’on avait un cancer dont l’issue était incertaine; ce qui nous a poussé à mettre pleins de choses entre parenthèses; et au final, on est toujours là, un peu surpris.e d’être encore en vie! Se demandant si on peut à nouveau rêver, poursuivre le projet sur lequel on avait commencé à travailler, se demandant si notre santé va nous permettre de le réaliser, d’avoir à nouveau une vie de couple « normale », si on pourra encore se sentir désirable? Autant de questions…
L’importance du soutien psychologique…
C’est pour toutes ces raisons que les personnes qui luttent contre cette maladie ont besoin de soutien psychologique; parce que c’est une épreuve d’endurance. Ce soutien peut donc se présenter sous plusieurs formes:
des informations claires et précises par rapport à la maladie, qui vont réduire l’anxiété, permettre d’être préparé, d’anticiper et de mieux y faire face, ne dit-on pas que l’information c’est le pouvoir?
des explications à chaque étape; de l’annonce en passant par le traitement jusqu’à la rémission; pour que la personne sache qu’il y a certaines choses (changements d’humeur, troubles physiologiques) qui vont arriver qui seront normales. Cela permettra à la personne de mieux vivre ces moments là.
l’accès à un soutien psychologique pour verbaliser son vécu de la maladie et renforcer ses ressources personnelles.
intégrer l’entourage proche du malade dans son suivi pour créer un réseau de soutien efficace dans son quotidien.
participer à des groupes de parole et de soutien avec des personnes et des familles qui traversent le même épreuve pour favoriser le partage d’expérience, le soutien et la résilience.
avoir des activités qui aident à reconstruire une image positive de ce nouveau corps: danse, sport, défilé de mode, séances photos/make up, tatouages pour certains pour redonner un autre sens à cette cicatrise qui a été imposée par la maladie, participer à une marche rose…
être présent pour la personne, aller à son rythme et prendre avec beaucoup de patience et de réalisme ce qu’elle peut nous donner chaque jour parce que cela reste un combat.
Beaucoup de courage, prenez soin de vous, Samuella Mon Psy Online.
Tags: cancer du sein, psychologie, soutien psychologique, santé mentale,
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