C’est Mercredi, et comme promis, on partage un sujet pour nous aider à nous sentir bien dans notre corps et dans notre esprit. Les difficultés rencontrées dans une relation amoureuse ne sont pas seulement causées par les épreuves de la vie comme la maladie, le chômage ou une infidélité. Parfois; c’est un cumul de petites choses anodines que nous faisons nous mêmes et que l’autre subit qui finit par saboter la relation. Il est important d’en prendre conscience pour s’améliorer et profiter pleinement de sa vie de couple.
Voici quelques unes de ces choses dans ce 29 épisode.
Vous pouvez réécouter l’épisode précédent ici ou encore l’épisode 0 qui explique les motivations derrière ce podcast.
Vous avez une question, un avis, une suggestion de sujet à aborder, n’hésitez pas à partager avec nous en commentaires.
Bonne écoute et à Mercredi prochain!
Tags: podcast, autosabotage, vie de couple; relation amoureuse, psychologie, Cameroun, Episode 29.
Musique : IKSON, perfect. Habillé par Rodrigue FOKOU ( Merci !)
Crédits Photo: Mon Psy Online, Unsplash
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Je suis Samuella Noumedem; psychologue clinicienne ayant travaillé au Cameroun, actuellement du coté d’Ottawa au Canada, je vous propose un accompagnement psychologique en ligne quelque soit votre lieu de résidence. Je réponds au +237 679972937. Cliquez ici pour me retrouver sur Whatsapp : wa.me/237679972937.
Quand on n’a pas encore trouvé cette personne qui nous fait nous projeter dans la vie de couple, qu’est-ce qu’elle parait simple, rose et beeelle ! On s’imagine un tas choses, plus ou moins nourries par notre idéal, nos rêves d’enfants, la télé et ses films romantiques, les sentiments qu’on a pour l’autre ; mais très rarement par la réalité !
Que l’on soit un homme ou une femme, on aspire à avoir une vie de couple parfaite : amour, passion ; fous rires et regards complices. On sait que ce ne sera pas toujours comme ça, mais on ne se concentre pas là-dessus, faut rester positif n’est- ce pas ?
Et c’est de cette façon qu’une fois avec cette fameuse personne, une fois dans cette relation tant fantasmée, avec cet amour et ces regards complices, malgré toute cette volonté d’être heureux ensemble, on tombe lentement mais sûrement dans de petits pièges qui à long terme vont détruire l’histoire d’amour qui à la base avait peut-être tout pour réussir.
Piège nro 1 : Croire que nous connaissons bien l’autre
Avec les étincelles dans les yeux, les papillons dans le ventre et l’onde de désir qui nous traverse quand on voit l’autre, c’est clair que notre connaissance de l’autre sera subjective. Ce sera difficile de le voir tel qu’il est réellement, c’est à dire entièrement avec ses qualités ET ses défauts. D’un autre côté en partant du principe qu’on le connait bien, on perd la curiosité, la soif de découvrir l’autre et d’apprendre de lui. Or cette zone d’ombre participe à l’entretien de la relation de couple.
Piège nro 2 : Ne pas se consacrer du temps pour soi
Oui, c’est vrai qu’on rêvait de tout partager les yeux dans les yeux, 24 sur 24… Mais, bon avouez qu’à la longue, ça peut être pesant pour l’un comme pour l’autre. Et souvent, on veut tellement que l’autre soit bien qu’on s’oublie, qu’on fait passer ses besoins avant les nôtres ; ce qui va nous vider et nous donner un sentiment d’insatisfaction dans la relation. Il est important d’avoir du temps pour soi, de penser à soi, d’avoir son propre espace, ses propres activités qui nous rendent heureux pour apporter un peu de bonheur dans sa vie de couple.
Piège nro 3 : Se taire sur ce qui nous dérange
On a peur de blesser l’autre, on se dit que c’est pas grave ; on ne veut pas pourrir l’ambiance, on veut éviter les disputes, et on garde toutes ces petites choses qui nous énervent ou qui nous blessent pour nous. Et bienvenue les non-dits ; qui vont prendre de la place entre nous, être toujours en suspens dans les conversations et puis un jour exploser de la plus laide des manières. N’ayons pas peur des conflits ou des disputes, ça fait partie de jeu, et c’est aussi de cette manière qu’on apprend à connaitre l’autre et à accepter ses différences ; et ça ne remet nullement en question la relation ou les sentiments qui nous lient à l’autre. Dire à l’autre ce qui nous dérange, c’est être vrai et c’est sain pour la qualité de la relation. Cela dit ; c’est efficace quand c’est dit avec le ton et la manière, sinon le message ne passera pas.
Piège nro 4 : Attendre des occasions spéciales pour exprimer son amour
C’est comme les cadeaux avec les enfants, ce sont des marques d’attention et d’affection qui ne doivent pas seulement être conditionnées par un bon comportement, de bonnes notes à l’école ou des périodes particulières de l’année. Qui n’aime pas en recevoir ? Qui n’aime pas entendre un « je t’aime », un « merci d’être là » ? Quand c’est sincère, ça fait autant de bien à la personne qui l’entend qu’à la personne qui le dit.
Attendre des moments particuliers pour exprimer son amour rend l’autre dépendant de ces moments-là, créant des frustrations quand ce n’est pas fait. Et puis, rappelez-vous ! Les fameux langages de l’amour, chacun utilise une manière particulière d’exprimer son amour, faut juste la connaitre et écouter…
Prenez soin de vous, Samuella Mon Psy Online.
Tags: psychologie, santé mentale, vie de couple, relations amoureuses
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Je suis une Psychologue basée à Douala au Cameroun et je réponds au +237 679972937. Cliquez ici pour me retrouver sur Whatsapp : wa.me/237679972937.
« L’amour c’est quoi ? Un bien qui fait du mal, un mal qui fait du bien… » nous chantait Julio Iglesias ! Un sujet qui ne laisse personne indifférent, si simple et si compliqué à la fois ; un élément essentiel pour une vie de couple saine.
Que se passe -t-il réellement au sein de la relation, une fois qu’on est tous les deux ? Pourquoi on a l’habitude d’entendre que la passion s’envole après quelques années ? Que la routine s’installe ? Et c’est à ce moment ; qu’on décide que ça ne vaut plus la peine, qu’il faut arrêter !!! Tout ça parce qu’on a confondu la fiction à la réalité, parce qu’on a cru que tout serait toujours rose, que l’autre serait toujours parfait, bullshit !
Dans la vraie vie…
En réalité, après plusieurs années passées ensemble, toute relation peut devenir « ennuyeuse »et c’est normal. On n’est plus les mêmes personnes, on n’a plus les mêmes besoins, on est passé de l’étape où l’on se regardait les yeux dans les yeux pour regarder ensemble dans la même direction à cause des charges, du travail, du quotidien ; des projets à réaliser ; des enfants à gérer ; des épreuves qui peuvent arriver ; bref on a grandi, on a mûri ; notre relation aussi.
Et c’est à ce moment que l’on comprend que loin d’être juste un sentiment, l’amour est un engagement. Un engagement à aimer tous les jours physiquement et émotionnellement une autre personne. Et c’est très difficile parce que ce n’est pas toujours les rires et les sorties pour s’amuser. Parce que c’est là que les mots « ennuyeux » ou « routine » apparaissent comme par magie, c’est là que les gens veulent laisser tomber parce que ce n’est plus « passionnant » ; et veulent se mettre avec quelqu’un d’autre. Et on se retrouve avec des relations qui s’enchaînent encore et encore parce que l’étincelle est partie. Non ! ça ne marche pas comme ça, qui doit allumer l’étincelle ? Qui ?
Vous voulez quelqu’un qui ne va pas vous abandonner, qui va vous aimer malgré vos défauts ? Quelqu’un qui va vous dire je t’aime, vous couvrir de cadeaux ou vous inviter à voyager ? Quelqu’un qui va vous aimer sans conditions ? Eh bien faites pareil ! Si la célébration de la Saint Valentin l’indiffère par exemple, rien ne vous empêche de faire quelque chose de spécial si vous y tenez. Proposez au moins, c’est un bon début ! Soyez le changement (hihi) !
You have the floor!
On ne parle pas d’un film comme Love actually, il ne s’agit pas d’une comédie romantique (encore que…), il s’agit de vous, de la réalité, de votre réalité, de votre vie de couple au quotidien; vous pouvez donc y mettre ce que vous voulez. C’est un engagement, celui de continuer à aimer même qu’on vous n’avez pas envie, même quand vous ne voulez pas ; surtout quand l’autre est difficile à gérer, DIFFICILE A AIMER. Ça c’est la REALITE ! Et cette réalité, je vous assure n’est pas du tout ENNUYEUSE, bien au contraire…
Bien sûr, on ne parle pas de relations abusives où la logique est malsaine et destructrice, ou encore de personnes malhonnêtes dans leurs relations ; mais bien des personnes qui essaient de construire des relations solides sur la base des croyances irréalistes. On ne choisit pas de tomber amoureux, mais on choisit de continuer quand on aime.
Pensez y !
Prenez soin de vous, Samuella Mon Psy Online.
Tags: vie de couple, développement personnel, psychologie
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On se dit qu’on va arrêter ; que cette fois si on va se contrôler, que lui il/elle n’a rien à voir avec l’autre ; mais on n’y arrive pas. Résultat : on a tellement peur de la rupture ; peur que l’autre nous quitte qu’on se retrouve en train d’être accro à son téléphone ; guettant le moindre de ses messages, si il/elle a mis notre photo en statut, si elle/il nous a fait une déclaration sur Facebook ; et on enchaîne les scénari catastrophes quand il/elle ne décroche pas ou elle/il est en mission ou ne revient pas à l’heure habituelle. Vous voyez de quoi je parle ?
Ce sentiment d’insécurité permanente dont la personne souffre et qui la pousse à être dans une demande constante d’attention et d’affection pour combler le manque qu’elle ressent, est un état psychologique qui s’appelle abandonnisme ou névrose d’abandon ou encore plus simplement peur de l’abandon.
Cette peur peut provenir de l’enfance à cause de situations impliquant une séparation brusque, une absence prolongée des parents ; le manque d’attention et d’affection, l’arrivée d’un cadet dans la famille. Cela peut aussi apparaître à la suite de plusieurs échecs sur le plan amoureux.
Comment la reconnaitre ?
Homme comme femme, nous sommes tous concernés par la peur de l’abandon. Le premier aura tendance à être tyrannique, agressif (il n’est pas question que tu me quittes !) ; tandis que l’autre sera plus dans la dévalorisation. Ce qui dans bien des cas pourrait être une des causes de la violence verbale, physique et psychologique qu’on observe au sein de nombreux couples autour de nous. Il faut avoir une grande honnêteté avec soi-même pour reconnaitre qu’on souffre de la peur de l’abandon ; ces quelques profils peuvent nous aider à faire le point :
Il/elle fait toujours passer les besoins de l’autre avent les siens ; on n’arrive pas à dire non et à poser des limites parce qu’on a peur de blesser l’autre. On a donc des attentes élevées de l’autre derrière lesquelles se cachent en fait un énorme besoin d’être aimé.e et la peur d’être abandonné.e .
le profil de l’évitant
Ici, on préfère garder ces distances, ne pas s’attacher, ne pas s’investir ou s’impliquer dans les relations pour ne pas souffrir. On finit inconsciemment par devenir froid ; manipulateur, agressif ou replié sur nous-mêmes pour se protéger.
le profil type
En principe, si en amour l’autre ne se manifeste pas, c’est qu’il a de bonnes raisons : occupé au boulot ; gestion des urgences, pas très expressif…Mais si il/elle ne réagit pas comme on attend, c’est qu’elle/il ne nous aime plus. On veut être la priorité dans la vie de l’autre, on voit les rivaux/ rivales par tout…
Ce qui pourrait aider…
Malheureusement, quand on souffre d’abandonnisme, on a tendance à attirer des partenaires qui vont raviver ce sentiment d’insécurité : partenaire frivole qui va tromper (et donner raison à nos angoisses) ; partenaire peu démonstratif (ve)… Il faudrait donc :
essayer de comprendre l’origine de sa peur ; remettre en question ses choix
se déconnecter de temps de temps de son téléphone pour éviter d’alimenter son angoisse en comptant les likes ; les statuts et stories de l’autre
se fixer des objectifs simples comme avoir plus de détails sur la sortie de l’autre pour être rassuré.e
éviter le trio infernal « reproche-demande-attente », si on ne sort pas souvent ensemble inutile de d’insister avec les reproches sans chercher à comprendre objectivement les raisons derrière qui n’ont pas forcément un lien avec nous
se refocaliser sur soi en ayant ses propres centres d’intérêts, ses propres activités et cercles d’amis
apprendre à s’aimer, à apprécier sa propre compagnie pour ne plus avoir peur de la solitude
apprendre à dédramatiser
Est-ce que tout ce que je pense est vrai ? Est-ce que c’est parce que je n’ai pas entendu je t’aime aujourd’hui que je ne suis plus aimé.e. ? Et ce que je ne peux vraiment pas vivre sans elle/lui ?
Consulter un psychologue si vous n’y arrivez pas tout seul.
Et vous alors, vous êtes-vous reconnu.e? Comment est-ce que vous faites malgré tout pour vivre pleinement votre relation amoureuse ?
Prenez soin de vous, Samuella Mon Psy Online.
Mots clés : vie de couple, peur de l’abandon, abandonnisme, blessure d’enfance
Crédits photos : Pexels, Unsplash
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Soyons honnêtes, ça nous est déjà arrivé.e de nous sentir triste, en colère, énervée ? Et au lieu de digérer tout doucement, on se retrouve en train de faire payer Doudou pour ce qui nous arrive ? On sort tout, tout le temps et on balance à la figure sans se soucier de comment l’autre reçoit. On veut juste vider son sac, il est aussi là pour ça noor ? Si il nous aime ; il doit se soucier de ce qu’on ressent ! Il doit nous aider à nettoyer le désordre !
Mais si en se comportant comme ça, on lui faisait du mal ? Parce que justement nos émotions ne sont pas toujours belles ! Elles peuvent être laides et blessantes. Après, on est surprise de constater qu’il se montre froid et insensible ; et tout ce qu’on trouve à dire, c’est qu’il ne sait pas nous gérer, qu’il ne nous écoute pas.
En amour, nous les dames (en général), avons la fâcheuse manie de tout verser sur notre chéri quand on se sent mal. C’est bien de s’appuyer sur ses épaules, mais jusqu’à quel point ça reste bénéfique pour notre relation ?
On peut penser que c’est normal de partager ses états d’âme, de les « transférer »sur lui ; mais il y a aussi la manière de les faire sortir.
Personne n’aime recevoir un seau d’émotions désagréables en pleine figure, ce n’est certainement pas de l’empathie et de la compréhension qu’on ressent pour la personne en ce moment surtout quand c’est régulier.
Du coup, notre chéri va plutôt avoir peur parce qu’il va réaliser qu’on fait de nos émotions SA responsabilité, ce qui est énorme. Et quand un homme a peur, devinez ce qui se passe : colère ; agressivité, repli sur soi ; évitement, vous pouvez compéter la liste… Bien évidemment, il n’y a pas que la peur derrière ces comportements, mais là c’est un tout autre sujet.
Difficile donc de trouver un partenaire qui a le temps, la patience de gérer la moindre petite humeur que vous avez, sans effets secondaires sur la relation. C’est comme une sorte de dumping émotionnel où l’autre se retrouve assailli, ce qui n’est ni productif, ni responsable, et cause bien des dégâts à la relation de couple (évitement, propos blessants; conflits incessants, baisse de la libido, isolement).
Que faire alors ?
Pour commencer, c’est beaucoup plus agréable d’être une femme qui assume la responsabilité de ses sentiments, à qui on peut faire confiance pour partager ses sentiments de manière mature ; pas toujours dans les cris, les bouderies, les disputes, le chantage ou la manipulation, on se connait !
Ensuite, on doit réellement se connaitre, comprendre et s’approprier ce qu’on ressent avant de décider de les partager avec son homme.
Par exemple, depuis quelque temps, on s’ennuie, c’est boulot maison dodo. On aimerait bien pouvoir faire quelque chose d’autre, mais on n’a pas de cercle de copines, on se sent triste et seule. Quand notre chéri rentre tout content, quand il a des rdv avec ses potes ou avec son 2-0 du dimanche, on sent une pointe d’envie, on lui en veut… On commence à trouver qu’il passe trop de temps dehors, qu’il ne veut pas sortir avec nous… Ce qui occasionne bouderies, méfiance, paranoïa; irritabilité, et c’est qui le coupable ? Lui voyons ! C’est pas évident ?
Justement ça ne l’est pas, ça c’est juste la conséquence du fait qu’on se sente vide et seule parce qu’on n’a pas de vie sociale. Au contraire, si on avait reconnu cette tristesse et cette solitude comme étant les nôtres sans rapport avec lui, c’est seulement ces sentiments, tristesse et solitude qu’on aurait partagé avec lui sans qu’il ne se sente accusé… Du coup, il reçevra notre ressenti comme une partie de nous dont il voudra prendre soin en fonction de ses possibilités. Et peut-être qu’au final, on aurait eu ce moment à deux dont on a tant rêvé !
Ce n’est pas pour dire qu’on ne doit jamais se défouler sur notre partenaire, quand ça déborde. Ça peut arriver, nous sommes humains. C’est pour dire qu’il y a un moment pour le faire, si vous le prévenez que vous avez besoin de vous vider ; ce sera plus productif pour vous et moins désagréable pour lui. Il faut vraiment que ce soit libérateur ; que ça nous aide à évacuer ce qui nous tire vers l’arrière: les émotions dont nous sommes prisonnières. Sinon, non seulement on se sentira encore plus mal ; mais en plus à long terme ça va devenir épuisant pour son partenaire de gérer des drames qui n’en finissent pas, recevoir les mêmes émotions encore et encore.
De plus quand une femme est en accord avec elle-même, son partenaire peut être ému parce qu’il perçoit la profondeur ; l’authenticité de ses sentiments.
Pour finir, il y a une différence entre ressentir et juger. On doit s’assurer qu’on exprime ce qu’on ressent non pas pour juger ; accuser, souligner les faiblesses de l’autre ou imputer la faute à l’autre (ce que l’on fait couramment); mais pour apporter un peu de nous dans la relation avec sincérité, amour, sagesse et sensibilité féminine. Bien sûr, ce n’est pas seulement propre aux femmes (avant qu’on me dise et les hommes alors?) ; juste un peu plus (hihihi) ; et je précise qu’on parle bien ici de deux partenaires imparfaits qui veulent s’améliorer.
Prenez soin de vous ; Samuella Mon Psy Online
Tags : féminité, vie de couple, gestion des émotions, développement personnel.
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On connait sûrement quelqu’un dans notre entourage, un homme, une femme qui dans ses relations familiales ; amicales ou amoureuses est très présent ; envahissant ou collant à la limite. Quelqu’un qui donne de son temps ; de son énergie dans l’attente inconsciente d’un retour pareil, qui quand il n’arrive pas, le dévaste et le rend malheureux. Quelqu’un qui veut presque tout faire avec l’autre ; qui envoie des tonnes de messages, a besoin d’être constamment rassuré sur l’amour ou l’affection qu’on lui porte. Vous voyez un peu le tableau ? Dépendance affective, de quoi s’agit-il réellement ? Avez- vous déjà vécu ça ? Etes-vous cette personne-là ?
Cette attitude là bien qu’involontaire, est source de souffrance pour la personne et devient malsaine pour les relations avec les autres. De ce fait, faisons un arrêt sur la dépendance affective, ce comportement qui peut paraître normal, mais qui est destructeur, pour l’équilibre affectif de la personne qui en souffre et pour celui des autres.
Qu’est-ce que c’est ?
De manière simple, la dépendance affective renvoie à un besoin excessif de l’amour et de l’affection des autres. Ainsi, on ressent le besoin irrépressible de faire passer les besoins des autres avant les siens, oubliant sa propre personne dans le but de « garantir » leur amour à notre égard. A cela va s’ajouter une peur maladive de la séparation et de l’abandon, une faible estime de soi et un profond manque de confiance en soi.
Est-ce une maladie ?
On a tous besoin des autres (famille, amis, collègues, amoureux, conjoints) pour se sentir épanouis sur le plan affectif. Mais dès lors que ce besoin devient excessif ; et cause de la souffrance, il devient pathologique et on le retrouve dans ce qu’on appelle en psychologie : « le trouble de la personnalité dépendante ». Ce trouble fait donc partie des grands troubles de la personnalité en psychopathologie ; et est défini par le DSM 5 comme étant « un besoin général et excessif d’être pris en charge qui conduit à un comportement soumis et « collant » et à une peur de la séparation, qui est présent au début de l’âge adulte et dans des contextes divers » comme en témoignent au moins cinq des manifestations suivantes chez la personne:
du mal à prendre des décisions dans la vie courante sans être rassurée ou conseillée de manière excessive par autrui;
besoin que d’autres assument les responsabilités dans la plupart des domaines importants de sa vie;
du mal à exprimer un désaccord avec autrui de peur de perdre son soutien ou son approbation;
du mal à initier des projets ou à faire des choses seul (par manque de confiance en son propre jugement ou en ses propres capacités plutôt que par manque de motivation ou d’énergie);
cherche à outrance à obtenir le soutien et l’appui d’autrui, au point de faire volontairement des choses désagréables;
se sent mal à l’aise ou impuissante quand elle est seule par crainte exagérée d’être incapable de se débrouiller;
lorsqu’une relation proche se termine, cherche de manière urgente une autre relation qui puisse assurer les soins et le soutien dont elle a besoin;
est préoccupée de manière irréaliste par la crainte d’être laissée à se débrouiller seule.
On constate que le trouble de la personnalité dépendante s’étend bien au-delà de la vie affective de la personne ; il influence non seulement sa capacité à exister par elle-même et à être autonome ; mais aussi peut l’amener à développer d’autres troubles tels que l’anxiété ou la dépression.
Origines de la dépendance affective…
Ah l’enfance et son éternelle influence ! En effet, les liens d’attachement pourraient être à l’origine :
peu d’attention et d’affection et/ou que l’on a responsabilisés trop tôt (« laisse maman tranquille, tu vois bien qu’elle est fatiguée », « ne fais pas de bruit, ton frère dort », etc.).
choc émotionnel,
difficultés dans leurs précédentes relations de couple
trouble de la personnalité dépendante
Facteurs de risque
A cause de la faible estime de soi; du manque de confiance en soi; ces personnes se considèrent comme incapables, ce qui les empêche de se débrouiller seules. Elles ont l’impression de ne pas être aimées, ce qui leur procure un sentiment d’insécurité affective. Dans les deux cas, la relation à l’autre est utilisée comme moyen de « réassurance ». De plus, le fait d’avoir grandi dans une famille dysfonctionnelle peut aussi fragiliser les liens d’attachements et le sentiment d’appartenance de la personne. On aura par exemple; un adulte qui sera « fusionnel » par besoin d’attention (qu’il n’a pas eu dans la cellule familiale); peur d’être rejeté; ou pour recréer le sentiment d’appartenance qu’il n’a pas connu. On note aussi que plus de femmes que d’hommes sont concernés par la dépendance affective.
Comment reconnaitre les signes ?
En famille, entre collègues ou amis, ce sera une personne qui aura tendance a :
adhérer aux idées, croyances et comportements des autres
vouloir toujours l’approbation des autres, par exemple le choix d’un vêtement à l’idée d’un projet
avoir du mal à prendre des décisions et des initiatives tant qu’elles ne sont pas validées par les autres
En couple, on est :
en attente permanente, il/elle n’est jamais satisfait.e de ce que son partenaire lui donne et ce, quels que soient les efforts de ce dernier.
Le dépendant attend en effet de recevoir autant qu’il donne mais ce besoin n’est jamais assouvi.
Il/elle peut se montrer extrêmement jaloux.se ou demander une attention particulière à son partenaire à tout moment.
Difficile de passer au second plan lorsque l’on souffre de dépendance affective, car chaque absence de l’être aimé est vécue comme une souffrance extrême.
Le seul fait d’imaginer que son partenaire puisse s’amuser et prendre du plaisir sans lui/elle semble insurmontable. Dans ce genre de cas, le dépendant affectif peut se montrer désagréable voire méchant,
peur de l’abandon,
jalousie, possessivité excessive,
insatisfaction chronique,
incapacité à prendre des décisions seul,
manque d’estime de soi,
évitement des conflits et des désaccords pour préserver la relation, toute dispute étant perçue comme pouvant mettre fin à la relation
Exemple : est -ce que tu m’aimes ? on aura beau le lui répéter, le lui montrer, c’est la seule fois où on ne le fera pas qui sera retenue.
L’autre veut aider absolument, mais a l’impression de remplir un seau sans fond ! Il/elle ne peut combler ce vide, c’est non seulement impossible mais aussi épuisant.
Il faut noter que ça va bien au- delà de la crainte de la rupture, de la jalousie et de la possessivité, le dépendant n’est pas comme ça pour surveiller avec qui son /sa partenaire est ; mais pour se rassurer qu’il/elle est toujours là !
Quelques conséquences…
Un mal-être permanent puisqu’on n’est jamais satisfait
mauvaise qualité des relations sociales (puisqu’ils semblent se dévouer apparemment sans arrière-pensées : mais attendent quelque chose en retour. Les personnes qui souffrent de dépendance affective pensent (plus ou moins inconsciemment) qu’elles ne pourront être appréciées qu’à condition de satisfaire les attentes des autres et en font parfois « trop » et finissent par éloigner les autres d’elles)
mauvais rapports avec les collègues
difficultés à se faire des amis
difficulté à préserver les relations amoureuses
ruptures consécutives
tendance à développer d’autres dépendances pour combler le vide (alcool, alimentation ; drogue ; sexe ; relations plurielles)
dépression, anxiété, dégradation de l’estime de soi, trouble psychosomatiques
Comment s’en sortir ?
Il faut garder à l’esprit que le dépendant ne fait pas exprès, que la plupart du temps il n’en est pas conscient, et qu’il souffre d’un manque de confiance en soi. En fait, il pense à tort qu’il ne peut être aimé pour ce qu’il est, et qu’il doit vivre à travers l’autre. Mais, il est à tout à fait possible de s’en sortir à partir d’une prise de conscience personnelle :
– reconnaitre et accepter qu’on a un problème
– Le dépendant doit réussir à intégrer le fait qu’il faut d’abord s’aimer pour réussir à vivre une relation amoureuse ou amicale saine; et aussi cultiver la conviction selon laquelle il suffit juste d’être soi pour être aimé.
– se construire une sécurité intérieure pour un mieux-être et ne plus attendre que ce soit l’extérieur, une relation, une personne qui nous donne ce sentiment de sécurité
– patience et bienveillance envers soi-même, trouver des exercices qui permettent de faire des choses par soi-même et pour soi –même.
– entreprendre une psychothérapie, pour amener la personne à prendre conscience que ce sentiment d’incapacité est un ressenti, et non une réalité. Il faut lui apprendre à se sentir capable en fonction de ses réelles capacités.
Alors si vous avez l’impression que c’est votre description qui vient d’être faite ; ou celle d’un de vos proches ; pas de panique ! Soyez patient, prenez des dispositions pour effectuer un travail sur vous-même; et consultez un psychologue parce que votre épanouissement personnel et relationnel en dépend.
Prenez soin de vous ; Samuella Mon Psy Online.
Tags: dépendance affective, trouble de la personnalité dépendante; relations amoureuses, peur de l’abandon, psychothérapie.
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Etre aimé est le besoin affectif fondamental de l’être humain ; et pour le combler il y a aussi l’autre. Nous avons donc tous une sorte de réservoir émotionnel depuis l’enfance qui se remplit et se vide au fur et à mesure que nous faisons des expériences. Ainsi, si le réservoir est vide, nous en voudrons toujours plus, s’il est plein ; on pourra sereinement partager avec quelqu’un d’autre.
Je suis presque sûre que vous déjà entendu quelqu’un dire : « hum ! Celui-là, il parle seulement quand ça ne lui plait pas ! Il m’aime ooo, il ne m’aime pas, c’est lui qui connait ! » Ou encore : « les femmes veulent même quoi ? Je fais tout pour elle, pour qu’elle soit à l’aise, qu’elle ne manque de rien et elle vient me dire que je ne l’aime pas ? ». Saviez-vous que ces différentes façons de faire sont en fait une sorte de code, de langage de l’amour ? Et que bien souvent ça peut créer des problèmes dans une relation amoureuse ?
Si je vous disais qu’il y a 5 principales manières de donner et de recevoir l’amour ? Gary Chapman est l’auteur américain qui en a parlé dans son ouvrage : « Les 5 langages de l’amour ». Comprendre ces langages de l’amour permet d’avoir et de construire une relation plus saine et plus épanouie.
Le toucher physique
C’est vrai que dans notre culture, la tendance n’est pas trop aux démonstrations affectives en public, même si on observe des couples de plus en plus à l’aise physiquement, bras dessus dessous, s’embrassant… Toujours est-il que se tenir la main, faire une « centrale » ou s’embrasser sont autant de gestes qui montrent notre attachement, notre désir, notre amour.
Les + : Concrètement c’est assez facile, ça crée de l’intimité et ça ne vous coûte rien, pas un seul franc, peut-être un peu de votre pudeur !
Les – : ça peut prêter à confusion, créer des malentendus quand on n’est pas sur la même longueur d’onde dans la relation. Il faut donc se rassurer qu’on tient réellement à l’autre et vice versa pour ne pas donner de faux espoirs ou se faire rejeter.
Les paroles valorisantes
Ah qui n’aime pas les compliments ? Bons pour notre confiance en nous, notre ego. Ce sont des mots gentils, des mots d’encouragement à l’endroit de l’autre. C’est par exemple dire à votre chérie à chaque fois (même si c’est la 10e !) à quel point son plat de « bongo » est le meilleur, ou encore dire un chaleureux MERCI à votre élu parce qu’il a pu gérer l’école des enfants, vous a rapporté votre barre de chocolat préférée ou encore parce que vous VOYEZ les efforts qu’il fait par rapport à cette chose que vous lui reprochez depuis quelques temps. Comprendre ces langages de l’amour est donc super important.
Les – : les personnes malhonnêtes peuvent s’en servir pour manipuler l’autre.
Les + : dire des paroles positives et sincères font beaucoup de bien à l’autre et à soi même
Les cadeaux
En général, on aime recevoir des cadeaux et on sait que les femmes en raffolent (les hommes aussi, sauf qu’ils revendiquent moins !) Pourquoi ? Parce que c’est de l’attention envers nous, ça montre que l’autre a pensé à nous, qu’il s’est donné la peine de choisir, d’acheter, d’emballer pour nous faire plaisir à NOUS ! C’est donc aussi un bon moyen de montrer son amour.
Les + : on collectionne pleins de « jolies » preuves de l’amour et de l’attention pour l’autre
Les – : le cadeau peut être utilisé comme récompense, comme moyen d’étouffer sa culpabilité ; la question de la sincérité de la personne qui offre est importante.
Les services rendus
Ces choses qu’on fait pour l’autre, qu’on fait pour lui apporter notre aide. ça peut être des petites tâches au quotidien qui vont soulager l’autre : la lessive, sortir la poubelle ; faire les courses (hihi ! oui je sais que vous allez dire nos hommes si !! mais il y en a, un jour vous pourrez être surpris.e ; le pouvoir de l’amour) ou faire un détour pour régler une facture. Ça n’a l’air de rien, mais ça demande du temps, de l’énergie et de l’organisation.
Les + : parce que l’autre sait ce que ça lui coûte, il sera très sensible à cette aide
Les – : utiliser le service pour manipuler l’image que l’autre a de nous, s’attendre à ce que l’autre s’extasie devant ce qu’on considère comme un exploit.
Les moments de qualité
Ce sont les bons moments passés ensemble. Ces moments où l’on s’écoute ; on se regarde, on discute, on partage quelque chose de fort parfois même dans le silence. C’est aussi avoir des projets communs et se battre pour les réaliser ensemble. Ici, on prend totalement du temps pour l’autre et c’est comme ça qu’on crée les souvenirs communs qui bâtissent la relation.
A quoi bon avoir une maison, un travail, des enfants, une voiture si on ne peut pas en profiter ensemble ?
Il peut aussi arriver que j’aime offrir des cadeaux, mais que ce soit les services rendus qui me montrent l’amour de l’autre.
J’ai lu quelque part » qu’on reconnait les jeunes amoureux à la manière dont ils sont assis se regardant les yeux dans les yeux, et les mariés à la manière dont ils sont assis regardant les autres » A vous de juger !
Pourquoi c’est compliqué ?
Vous allez me demander pourquoi avec autant de façons ; il arrive quand même qu’on ne se sente pas aimé.e ? Pourquoi malgré tout ça, malgré ce que nous ressentons pour notre chéri.e, il/elle nous dit qu’on ne l’aime pas ? Eh bien tout simplement parce qu’on ne peut donner que ce qu’on a reçu, en fonction des modèles parentaux, de l’éducation, de l’environnement dans lequel on a grandi et des expériences qu’on a pu faire, on développe son propre langage de l’amour qui n’est pas celui de l’autre.
Ainsi, vous aurez quelqu’un qui ne peux pas dire « tu me manques » pas parce que ce n’est pas le cas, mais parce qu’il n’a pas connu ça, il n’a pas grandi dans un endroit où on mettait des mots sur ce qu’on ressentait…Par contre, on s’est toujours bien occupé de lui, il n’a jamais manqué de rien et c’est comme ça qu’il se sentait aimé. Aujourd’hui, vous le lui reprochez et pourtant il fait autre chose; c’est une question de langage !
Un autre exemple, votre partenaire est très tactile, c’est son mode de communication, vous passez le temps à le couvrir de petites attentions (bons petits plats, cadeaux) alors qu’il a besoin d’être touché, enlacé, il ne se sentira pas aimé !
Toutes ces différences font donc qu’on arrive à un moment dans la relation où on entend : « tu ne me fais jamais de cadeaux ; tu ne sors jamais avec moi, tu n’apprécies jamais mes tenues ou tu ne m’embrasses jamais ! ». L’incompréhension s’installe, dans une sorte de spirale sans fin ; et puisque les réservoirs émotionnels (vous vous rappelez ?) sont vides, la rupture est là.
C’est pour cette raison qu’il est important de connaitre les différents langages de l’amour, connaitre le sien ; apprendre et comprendre celui de l’autre pour un meilleur partage sur le plan affectif. Il faut donc s’aimer, avoir un réservoir avec un minimum d’amour pour soi; aimer sincèrement, être patient, dialoguer et s’écouter dans le langage de l’autre pour s’épanouir aux côtés de l’autre dans la relation.
Arrêtez de douter de son amour ! Prenez du recul, vous verrez que cet amour est là depuis le début, peut-être même sous toutes ces formes. Je vous le souhaite en tout cas…
Prenez soin de vous ; Samuella Mon Psy online.
Tags: vie de couple, relations amoureuses, amour de soi, langages de l’amour.
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Je suis Samuella NOUMEDEM, psychologue clinicienne basée à Douala au Cameroun et je réponds au +237 679972937. Cliquez icipour me retrouver sur Whatsapp : wa.me/237679972937.
Une expression tellement utilisée! Oui trouver l’amour, mais où?
En fait ; combien de relations amoureuses ne fonctionnent pas autour de nous ; alors que toutes les conditions semblent être réunies pour que ça marche ?
Combien de personnes sont en couple aujourd’hui, mais sont malheureuses ?
Et ceux (celles) d’entre nous qui tiennent pour responsable de leurs problèmes leurs partenaires ?
Sans parler de nombreuses autres personnes qui finissent par perdre totalement confiance en eux et en l’autre en recherchant l’amour ?
Et si la « faute » ne revenait pas toujours à l’autre ?
Peut-être que…
Une des raisons pour lesquelles tant de relations échouent ; c’est qu’on est brisé, blessé, mais on veut toujours, sortir avec d’autres personnes se disant inconsciemment que c’est à eux de nous soigner. En n’oubliant que la guérison nécessite parfois de prendre le temps d’être seul ; et pour la plupart d’entre nous; on ne supporte ou on ne sait pas être seul.
Peut -être que l’une des solutions serait d’apprendre à vivre et à exister par soi-même, avant d’exister en tant que couple…
Peut-être qu’il est important de se connaitre ; de s’accepter tel (le) qu’on est avant de pouvoir accepter l’autre, sinon comment je fais pour vivre avec quelqu’un de méfiant alors que moi-même je suis flou (e), ambigu(e)et manipulateur (trice) dans ma façon de faire ?
Peut -être qu’il faudrait que je reconnaisse mes défauts pour pouvoir les améliorer ; et ensuite attendre de l’autre qu’il le fasse et comprendre que ça demande des efforts et de la patience …
Peut-être qu’il faudrait que j’apprenne à avoir mon propre espace, mes propres activités ; mes propres centres d’intérêts pour ne pas en souffrir quand l’autre va profiter des siens;et créer ensuite et ensemble cet espace commun si cher au couple…
Peut-être il faudrait que je sache que dans « je ne peux pas tout contrôler », il y a aussi l’autre; ses émotions, son attitude envers moi que je ne dois pas contrôler.
Peut-être qu’il faudrait que je sache ce que j’aime et ce qui m’élève; ce que je n’aime pas ; dans la vie ; chez moi et les autres pour pouvoir mettre des limites à ce qui ne me convient pas ; sinon comment est-ce que je saurai que j’aime quelqu’un qui me détruit ?
Peut-être qu’il faudrait que je sois conscient(e) que les blessures que je porte ne sont pas encore guéries ; et que si je continue à les nier; et à les étouffer, elles vont faire saigner tous (tes) ceux (celles) qui s’approchent de moi…
Il est tellement important de se créer son propre soleil, ce sentiment de paix et de sécurité intérieure qui nous aide à ne pas être dépendant de l’humeur de l’autre ; nous évite bien des désillusions ; et qui nous aide à être plus épanoui dans notre relation amoureuse.
Il est important d’être une femme, un homme ; avant de s’engager avec quelqu’un ; avant d’être la femme ou l’homme de quelqu’un ; un processus qui ne s’arrête jamais tant qu’on est guidé par l’Amour…
Peut-être qu’il faudrait se donner le temps d’apprendre ce qu’il faut apprendre, non pas pour le trouver Ce fameux Amour,mais pour le partager
Prenez soin de vous…
Samuella, Mon Psy Online
Mots clés: vie de couple; relations amoureuses; amour de soi; développement personnel
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