L’orthorexie: quand manger sainement devient une obsession…

Késako?

Etes-vous obsédé.e par le fait de manger sainement? Vérifiez-vous toujours un peu de manière rigide les propriétés, les calories et les vertus des aliments que vous consommez? Ressentez-vous une angoisse, un malaise à chaque fois que vous consommez des aliments qui à votre avis sont bourrés de produits chimiques? Qui aurait pu penser que faire attention à la qualité des aliments qu’on consomme pouvait cacher un mal-être profond? L’orthorexie, en avez-vous déjà entendu parler?

C’est vrai que quand on parle des troubles du comportement alimentaire, on se réfère beaucoup plus au binge eating; à la boulimie (trop manger); l’anorexie (se priver de nourriture); des troubles qui font référence à la quantité et à l’état émotionnel de la personne. Mais dans l’orthorexie, on observe une obsession prononcée pour la qualité de la nourriture qu’on mange; en lien avec une anxiété pathologique chez la personne; qui va se transformer en une sorte de compulsion. Cette dernière va pousser la personne à mettre en place des rituels pour choisir et préparer la meilleure alimentation possible. De cette façon, il n’existera plus que deux catégories d’aliments pour cette personne: SAINS et NOCIFS

Pour faire simple, l’orthorexie renvoie à une obsession pour de la nourriture saine. C’est par exemple une personne qui évite toute alimentation à base de produits chimiques, saturés ou gras; qui adopte toujours une cuisson particulière des aliments ou une consommation peu conventionnelle des légumes pour les préparer et préserver toutes les vertus de ces produits. Quelqu’un qui cherche à avoir le contrôle permanent sur la provenance et la qualité de son alimentation, qui attribue de moins en moins d’importance au goût pourvu que ce soit « bon » pour le corps.

Quelques signes…

Tout ceci est bien joli vu de l’extérieur, c’est d’ailleurs ce que recommande les experts en diététique et en nutrition. Vous me direz que c’est une bonne « maladie » parce qu’au moins la personne mange ce qu’il faut. Seulement, ce n’est pas aussi simple que ça. Tout est une question d’équilibre; de ce qui se cache derrière cette alimentation saine au niveau psychologique chez la personne. Comme c’est un comportement socialement et médicalement accepté, il est donc difficile de déterminer qui souffre d’orthorexie ou pas.

Voici quelques indices:

suivre un régime strict ressenti comme étant le plus sûr est devenant carrément un mode de vie

s’imposer des interdits de plus en plus rigides au fil du temps; jusqu’à faire disparaître certains aliment de sa consommation ou consommer excessivement certains produis dits « bons » pour la santé.

toujours privilégier la qualité à la saveur des plats cuisinés

ressentir du stress ou de la culpabilité chaque fois qu’on s’éloigne de ces restrictions alimentaires alors qu’on n’y est pas médicalement contraint.

avoir l’impression que la personne recherche une certaine forme de pureté de manière rigide et envahissante à travers son alimentation.

Cela n’a peut-être l’air de rien, mais c’est subtil et dangereux pour la santé physique et mentale. Même si il n’y a pas de recherche de perte de poids; ou de problématiques liées à l’image du corps; à la représentation que l’on se fait de son corps idéal comme dans l’anorexie; on peut développer des carences en minéraux, en protéines, en vitamines. On peut aussi en arriver à s’isoler socialement pour ne pas avoir à manquer le régime qu’on s’est imposé; ou alors s’assurer que partout où on va, on puisse le respecter.

Que faire?

C’est vrai que c’est un trouble peu connu, il est récemment rentré dans la catégorie des troubles du comportement alimentaire non spécifiés, il est donc difficile à diagnostiquer. Seul un professionnel de la santé mentale pourra déterminer si ce rapport a la qualité de la nourriture est sain ou pas; en tenant compte du comportement, des émotions et des pensées associés à ce désir de manger sainement.

Parfois, il peut arriver que la personne qui en souffre présente aussi des signes d’anxiété, des troubles obsessionnels compulsifs (TOC);avec un impact grandissant sur le quotidien de la personne. Par exemple: le nombre d’heures passées à faire des recherches, à se documenter sur les propriétés de tel ou tel aliment; ou la meilleure manière de le préparer pour ne pas perdre ses vertus.

Ce qu’il faut retenir, c’est que notre esprit, notre état psychologique influence profondément nos actions, nos pensées; nos émotions et même notre comportement alimentaire. Parfois, notre rapport à la nourriture peut se modifier de manière pathologique quand on est pas conscient de ce qui se passe à l’intérieur de nous et de notre santé mentale. Parfois, on déplace ce qu’on ne peut contrôler dans notre esprit, notre malaise intérieur sur nos habitudes alimentaires. Eh oui, l’alimentation peut être un mécanisme d’adaptation dangereux pour notre équilibre.

Il est donc important de cultiver la pleine conscience de ce que nous faisons, de nous rassurer que manger reste un acte agréable; on ne vit pas pour manger; on mange pour vivre; pour bien vivre. Et aussi et surtout, pour être en bonne santé; un esprit sain dans un corps sain.

Prenez soin de vous, Samuella Mon Psy Online.

Tags: psychologie, troubles du comportement alimentaire, orthorexie, santé mentale

Crédits photos: Toa Heftiba ŞincaJohn Finkelstein, Karolina Grabowska provenant de Pexels

Avez-vous besoin d”informations, d’orientation ou d’un suivi psychologique ? Pour retrouver des psychologues à votre écoute, cliquez ici: https://www.monpsyonline.com/les-experts/

Je suis une Psychologue basée à Douala au Cameroun et je réponds au +237 679972937. Cliquez ici pour me retrouver sur Whatsapp : wa.me/237679972937.

Nomophobie ou la peur de perdre son téléphone.

Avez-vous en permanence votre téléphone en main, genre pendant que vous êtes à la cuisine, même devant la télé ou pendant que vous « poussez » (hihi !) chez notre cher Willy-Christian ?

Ressentez-vous une angoisse sourde, un sentiment de panique monter à chaque fois que vous ne captez plus le réseau, que vous n’avez plus de batterie ou que vous ne  retrouvez pas votre téléphone ?

Ca a l’air exagéré comme ça ; mais si on ne fait pas attention, on développe ce qu’on appelle une nomophobie. Venant de la contraction de « no mobile phobia », c’est la peur panique d’être séparé de son téléphone et qui devient une sorte de névrose dont beaucoup de personnes souffrent. Entre les « je checke un peu 5 min » qui deviennent 2h de temps, le phubbing et l’agitation hystérique qui survient quand on n’a pas les yeux sur son téléphone, c’est clair que l’emprise de ce petit objet n’est plus à démontrer.

Il est vrai que l’utilisation du téléphone est devenue quasiment inévitable, mais essayons de voir honnêtement notre rapport à cet objet. Qui est le concepteur? Qui est l’objet ? Y a t-il vraiment de quoi avoir peur? Et notre santé là dedans; la vue, la posture, la dépendance, l’angoisse? Regardons les choses en face, pour pouvoir faire des améliorations, n’attendons pas de frôler la crise cardiaque (bon, j’exagère un peu !) pour admettre qu’on a un problème.

Prenez soin de vous, Samuella Mon Psy Online…

Mots clés : nomophobie; danger du numérique, téléphone, réseaux sociaux

Crédits photos: Rodion Kutsaev

Avez-vous besoind’informations, d’orientation ou d’un suivi psychologique? Pour retrouver des psychologues à votre écoute, cliquez ici : https://www.monpsyonline.com/les-experts/

Je suis Samuella NOUMEDEM, psychologue basée à Douala au Cameroun et je réponds au +237 679972937Cliquez ici pour me retrouver sur Whatsapp : wa.me/237679972937

Le phubbing: quand on préfère son téléphone portable à l’autre.

On en parle de cette personne qui te répond à peine parce qu’elle a les yeux rivés sur l’écran de son smartphone ?

Et ces autres qui marchent avec la tête ; les yeux et les pieds dans leurs messages, leurs vidéos et leurs selfies au risque de trébucher ?

Eh bien le fait de préférer son téléphone portable aux autres s’appelle en réalité le phubbing; et constitue un danger du numérique.

C’est un mot inventé par un étudiant australien à partir de phone (téléphone) et snubing (snobber). Que l’on soit conscient.e ou pas ; sachons que c’est désagréable pour l’autre ; celui qui est à côté de nous dans le monde réel, qui va le percevoir comme un manque de respect ou un signe d’exclusion sociale si on ne fait pas d’efforts pour s’améliorer. Et dans le pire des cas, étant donné que les mauvaises habitudes ont la peau dure, ça pourrait venir rallonger la liste des défauts que nous avons déjà !!

Oui, c’est vrai que nous sommes à l’ère du numérique, que l’on doit vivre avec son temps, que le téléphone est devenu quasiment indispensable; mais essayons de faire la part des choses. Rappelons qui est le maître, qui est l’esclave; quelle était la fonction première de notre cher téléphone? Communiquer? Nous rapprocher des autres ou bien les faire disparaître?

On a parlé des autres, mais si nous nous sommes reconnus ( moi aussi, je vous assure!), c’est un bon début pour s’améliorer.

Faisons attention ! A cette allure, ce ne serait pas surprenant et tellement ironique que l’on se retrouve en train de télécharger une application qui s’appelle le respect !

Prenez soin de vous ; Samuella mon psy online…

Mots clés : phubbing; danger du numérique, téléphone, réseaux sociaux

Avez-vous besoind’informations, d’orientation ou d’un suivi psychologique? Pour retrouver des psychologues à votre écoute, cliquez ici : https://www.monpsyonline.com/les-experts/

Je suis Samuella NOUMEDEM, psychologue basée à Douala au Cameroun et je réponds au +237 679972937Cliquez ici pour me retrouver sur Whatsapp : wa.me/237679972937

7 choses à savoir sur la maladie mentale.

Coucou !! Vous allez bien je l’espère…Parce qu’il y en a qui ne vont pas bien du tout, qui sans être hospitalisés ou alités souffrent énormément et profondément à l’intérieur. C’est le cas d’une dépression par exemple, cette maladie mentale encore mal connue et méconnue ici chez nous,  qu’on appelle la plupart du temps « maladie des bobos » ; mais qui fait hélas de plus en plus de ravages en touchant toutes les couches de la population, peu importe le sexe ou la tranche d’âge. Il est temps de corriger ce qu’on pense savoir sur la maladie mentale.

Vous avez l’impression que la personne refuse d’apprécier ce qu’elle a, qu’il y a pire qu’elle mais qu’elle ose quand même être triste; qu’elle fatigue avec sa fâcheuse manie de tout voir en noir et qu’elle exagère avec sa paresse n’est-ce pas ?  Bien qu’on ne le fasse pas exprès, ces pensées peuvent se transformer en préjugés et en stigmatisation. On reviendra dessus dans un prochain article, mais pour l’instant, voici (j’en suis presque sûre) 7 choses, qu’un dépressif voudrait que vous sachiez sur son état d’esprit et sur la maladie mentale en général :

1- JE NE SUIS PAS PARESSEUX (SE) :

La dépression peut être tellement sévère que je n’arrive plus à fonctionner normalement, rien qu’à l’idée de faire des choses les plus simples comme sortir de sa chambre, se laver ; faire sa lessive, cuisiner ou être avec les autre, je suis épuisé(e).

2- JE PERDS CONFIANCE EN MOI :

On se sent constamment jugé ; souffrir de maladie mentale donne parfois l’impression qu’on a une marque sur le front et ça fait qu’on doute énormément de soi.

3PARFOIS, JE SUIS PLUS STABLE ; MAIS JE NE SUIS PAS GUERI (E):

On a tous des jours où on est stables, mais ça ne veut pas dire qu’on va mieux. La maladie mentale peut être chronique ; ce n’est pas la grippe, ça ne  s’en va pas facilement.

4- J’AI DES MAUVAIS JOURS MEME AVEC LES MEDICAMENTS :

Les médicaments ne me rendent pas insensible à la vie ; si quelque chose de grave arrive, je réagis ; et si ça m’arrive souvent d’être de mauvaise humeur, ça m’arrivera toujours

Qu’est ce que c’est que la maladie mentale? Un état de santé mentale qui affecte négativement la manière dont un individu pense; ressent et agit.

5- ÇA FAIT MAL DE SAVOIR QUE VOUS AVEZ HONTE DE MON DIAGNOSTIC :

Il n’y a rien de plus douloureux que de savoir que les personnes que vous aimez sont mal à l’aise par rapport à quelque chose que vous ne pouvez pas contrôler

6- NE DITES PAS : « ÇA AURAIT PU ETRE PIRE » :

On sait tous que ça aurait pu l’être, mais en me le disant vous me faites me sentir égoïste de lutter contre une maladie chronique

7- JE SAIS QUI ME SOUTIENT ET JE VOUS AIME:

Même si je suis difficile, je suis conscient (e) de votre présence à mes côtés et des efforts que vous faites quotidiennement pour que je me sente mieux.

De toute évidence, personne ne souhaiterait être malade ou souffrir de stigmatisation par rapport à une maladie quelle qu »elle soit, il est donc important de garder à l’esprit ces 7 choses sur la maladie mentale.

Prenez soin de vous…Samuella, Mon Psy Online.

Mots-clés: dépression,maladie mentale, stigmatisation.

Avez-vous besoin d”informations, d’orientation ou d’un suivi psychologique ? Pour retrouver des psychologues à votre écoute, cliquez ici: https://www.monpsyonline.com/les-experts/

Je suis Samuella NOUMEDEM, psychologue basée à Douala au Cameroun et je réponds au +237 679972937. Cliquez ici pour me retrouver sur Whatsapp : wa.me/237679972937.

Qui c’est le Psychologue?

Le psychologue,définition.

C’est un professionnel de santé, diplômé de psychologie, expert du comportement, des émotions et de la santé mentale. Il a étudié les pensées, les émotions et le comportement du genre humain. On a donc différentes domaines d’interventions : l’éducation, le social, le travail, le milieu carcéral, la gériatrie, l’enfance, l’adolescence; etc… Le psychologue qui s’est spécialisé dans le l’aide et le soin psychologique accompagne les personnes qui souffrent sur le plan psychologique; et les aide à retrouver leur équilibre et leur santé mentale. Il le fait grâce aux psychothérapies qui nécessite des formations complémentaires, quand elles ne sont pas intégrées dans le cursus académique, en fonction du pays dans lequel on se trouve. Cette souffrance peut être causée par des événements douloureux et stressants du quotidien (deuil ; rupture ; perte d’un emploi ; agression ; catastrophe naturelle ; burnout ; guerre…), ou par des troubles psychiques plus sévères (dépression ; anxiété ; état de stress post traumatique, troubles bipolaires).

N’allez pas croire que c’est facile ; qu’on se lève un matin et hop ! On est psy ! Non Non ! Pour y arriver, il faut passer par un minimum de 5 années d’études universitaires couronnées par un master spécialisé en fonction de l’orientation choisie ; et de deux ans de stage pratique. Ce n’est qu’après ce cursus qu’on peut être appelé psychologue. Maintenant, on peut cumuler plusieurs années de pratique sur le terrain ; pousser les études, faire des formations complémentaires en fonction de ses réalités professionnelles, culturelles et de ses aspirations personnelles.

Le psychologue est donc différent du psychiatre, qui lui a suivi des études de médecine ; s’est spécialisé dans l’étude, la compréhension et le traitement des maladies mentales et utilise d’ailleurs des médicaments pour soigner ces dernières.

Le psychologue, aperçu…

Comme pour tout métier de la santé à mon avis, il ne suffit pas d’avoir une formation pour être un bon professionnel ; il faut aussi de bonnes prédispositions individuelles ; beaucoup dl’intérêt et d’amour pour l’être humain. On verra donc des psychologues exercer dans différents domaines tels que: la clinique comme moi ; l’éducation ;l’enfant ; le travail ; la recherche ; la sexualité ; la criminologie ; le social, etc. …

De ce fait, vous convenez avec moi que le psychologue est bel et bien un professionnel qui a travaillé dur pour pouvoir être en face de vous ; a appris un bon nombre de choses et a été évalué; validé pour pouvoir être capable de vous aider.

Alors, au final  pour nous qui sommes ici (dans le cadre clinique), qui c’est le psy ? Visualisons ensemble : imaginez que vous soyez mal dans votre peau et que vous rencontriez une personne qui veut apprendre de votre passé ; de votre présent ; pas pour vous juger, vous moraliser ou vous punir ; mais au contraire pour comprendre comment vous avez vécu jusque-là pour pouvoir vous aider à savoir comment vous allez dorénavant fonctionner pour pouvoir retrouver votre bien être. Eh oui, le psy c’est cette personne-là qui est tenue au secret professionnel, qui vous écoute, vous aide à mieux prendre soin de votre être à travers la parole, des entretiens ; des tests, des exercices et vous accompagne sur le chemin du mieux-être, du rétablissement.

On peut ressentir de la gêne, de l’embarras ou même de la honte (ce qui est tout à fait normal vu l’aspect assez intime de la chose) devant le psy, mais c ‘est une relation de confiance qui s’établit progressivement, dans laquelle on trouve son rythme, on aborde des aspects de nous quand on est prêt. C’est vraiment un des rares espaces où l’on peut parler de tout ce qu’on ressent ; je dis bien de TOUT à quelqu’un qui n’a pour seul but que de vous aider à vous sentir mieux ; tout en restant neutre et objectif. Plutôt cool vous ne trouvez pas ?

Qui c’est le psychologue?

L’argent, nkap!

Si jusqu’ici on était ensemble; c’est à ce moment précis quand on aborde le côté paiement que certaines personnes (sinon la plupart) font marche arrière hihihi! Et on entend: « seulement pour ça? juste pour causer? Pourquoi payer alors que je peux le fouetter ou parler à un ami? Par séance? C’est beaucoup hein! Et en plus, il n’y a même pas de comprimés! ». Moi, je vous dirai que ça a peut être l’air d’une « causerie »; mais pas réalisée n’importe comment; c’est un service de santé, une prestation réalisée par un professionnel qui pour toutes le raisons évoquées plus haut doit être payé au même titre qu’un autre professionnel tout court.

Pause…

Par ailleurs, essayons encore de visualiser: vous avez une situation qui vous ronge de l’intérieur, votre corps vous alerte de temps en temps; à des moments; c’est votre humeur qui change; vos émotions, votre motivation qui sont affectées, les autres parfois vous font des remarques sur votre comportement… Vous vous dites, c’est pas grave, ça va aller, je gère (et c’est vraiment le sentiment que vous avez à ce moment là); voir un psychologue, pourquoi faire? C’est cher (et pourtant au même moment vous pouvez sortir sans réfléchir l’argent d’un examen médical, boire un casier de bière, vous acheter une perruque, économiser pour vous acheter un nouveau téléphone, renouveler votre abonnement au câble) et puis je ne suis pas malade, je ne suis pas fou! Tout ceci en oubliant que personne n’est à l’abri, que la maladie ou la folie ne viennent jamais brusquement, qu’il y a toujours des petits signes sur la durée, qu’il s’agit surtout de votre SANTE!

Ensuite, quelque chose qui aurait pu se régler en quelques séances, en quelques mois et vous aider pour le reste de votre vie (puisque le psychologue vous aide entre autres, à trouver vos ressources personnelles et à améliorer celles qui étaient déjà là); devient quelque chose de beaucoup plus grave; qui resurgit 5, 10 ans plus tard en ravageant tout sur son passage, le corps, l’esprit, le social, le conjugal, le sexuel, le familial, le professionnel. A ce moment, vous vous retrouvez entrain de dépenser beaucoup plus, un argent et une énergie que vous n’avez même plus ou pas, à courir de gauche à droite partout où une potentielle solution se présente (hôpital, pasteur,prêtre, guérisseur, marabout) pour au final vous retrouver chez qui ? Le psychologue, le psychiatre qui va vous donner (pas gratuitement) ces médicaments que vous vouliez tant au début! Et quelque chose qui aurait pu se régler en peu de temps (ça ne vous rappelle rien?!)…bref vous connaissez la suite, ironique non?

Play!

Toute cette petite histoire pour vous dire que c’est de notre santé qu’il s’agit, oui on n’a pas la culture, ce n’est pas dans nos habitudes,on n’a pas toujours les moyens,mais disons nous bien que quand on n’est pas bien dans sa tête, je vous assure on ne peut rien faire, on se retrouve paralysé. N’est-il pas normal que les personnes qui sont qualifiées pour nous aider à retrouver cet équilibre, qui est essentiel pour notre épanouissement soient reconnues et payées ? N’est-ce pas à nous de revoir nos priorités?

Tout compte fait ; le psychologue n’est pas un charlatan, un prédicateur et n’est pas aussi intimidant que ce que l’on imagine ! De toute façon, c’est à chacun de se faire sa propre idée ; les psychologues n’utilisent pas forcément les mêmes méthodes ; les mêmes psychothérapies mais n’oubliez pas ; leur travail reste le même : vous aider à avoir une meilleure santé mentale et physique.

Prenez soin de vous…Samuella, mon psy online.

Mots clés: psychologue, psychiatre,accompagnement psychologique, psychothérapie.

Crédits photos: Google images.

Avez-vous besoin d”informations, d’orientation ou d’un suivi psychologique ? Pour retrouver des psychologues à votre écoute, cliquez ici: https://www.monpsyonline.com/les-experts/

Je suis Samuella Noumedem, Psychologue basée à Douala au Cameroun et je réponds au +237 679972937. Cliquez ici pour me retrouver sur Whatsapp : wa.me/237679972937.

C’est quoi la psychologie?

La psychologie, quésaco?

La psychologie peut être comprise de manière simple comme étant la science qui étudie le comportement humain. Dans « comportement humain« , on retrouve l’attitude (le non verbal qui comprend les gestes ; les expressions du visage ; la posture ; le regard  l’apparence, bref tout ce qu’on ne dit pas avec des mots;  et le verbal), les pensées (ce à quoi on pense), les émotions (ce que l’on ressent) ; les rapports  corps esprit (l’impact de notre état d’esprit sur notre état physique et vice versa) ; et les relations avec les autres (la manière d’être avec les autres).

Elle fait partie des sciences dites humaines telles que la sociologie, l’anthropologie…

Elle touche aussi à plusieurs domaines d’étude tels que le social, l’enfant, les organisations, la psychopathologie, la clinique, la recherche…

Pharmacie ou pisichologie !!! A quoi ça sert ?

 Plusieurs d’entre vous se disent sûrement : « c’est bien beau tout ça !  (Tout ce qui est dit  plus  haut), et ensuite vont se poser des questions dans le genre : « mais qu’est -ce que ça va m’apporter ? Pourquoi est-ce que j’irai voir un psy ? Qu’est-ce qu’il pourrait bien me dire qu’une de mes connaissances ne me dirait pas et gratos en plus ? » ou alors, on n’en a pas besoin ici ! Toutes ces questions sont légitimes et fondées, et je vais donner ce qui à mon avis est une réponse parmi tant d’autres.

Pour commencer, comme un sage l’a si bien dit : « connais-toi toi-même ». Eh oui ! Avant toute chose, il est nécessaire de savoir qui on est, d’apprendre à comprendre nos pensées, nos émotions et notre comportement. Il est important  d’écouter ce qu’on ressent, de s’accepter et de s’aimer pour pouvoir être bien dans sa tête et pour pouvoir vivre sainement avec les autres. Bien au-delà des livres et de l’abstrait, la psychologie c’est la vie au quotidien, elle est présente dans chacune de nos actions et interactions. Vous conviendrez donc avec moi que la psychologie nous aide à mieux nous connaitre, connaitre les autres et au final trouver notre équilibre; ce qui est absolument primordial pour  entreprendre  quoique ce  soit dans la vie de tous les jours.

A ce niveau, vous me direz peut être : «  ok, si ça m’aide déjà dans ce sens, je n’ai pas besoin du psy alors ! » Je vous répondrai : « n’en soyez pas si sûr ! ». Il est possible que vous en ayez besoin si on suit la logique du haut : apprendre à se connaitre  pour ensuite connaitre les autres est un chemin long, parfois douloureux et assez complexe. Il arrive parfois qu’on n’arrive plus à avancer parce qu’on doive faire face à des aspects de nous et de l’autre qui ne sont pas beaux et qui affectent plusieurs aspects de notre quotidien. En général, on se tourne vers un ami, un proche ; un prêtre ; un marabout ; mais c’est aussi à ce niveau que l’aide d’un psychologue est bénéfique.

C’est un professionnel qualifié, il n’a aucune affinité avec  vous, il est objectif ; impartial ; vous écoute ; ne vous juge pas et est capable de prendre du recul. Tout ceci dans le but de vous aider à aller mieux en tenant compte de votre personnalité et de la particularité de votre situation.

De plus, on sait tous qu’on a un corps et un esprit même si on a tendance à oublier ce dernier parce qu’on est beaucoup plus préoccupé par ce qu’on voit. Les deux éléments sont pourtant liés !

Voyez vous-même : si on est capable de faire attention à ce qu’on mange ; nos boissons et vêtements ; au nombre de kilogrammes qu’on prend ou qu’on perd ; si on est capable d’aller consulter un médecin et même un spécialiste parce qu’on a un mal de tête qui ne finit pas ou le cœur qui bat beaucoup plus vite…

Pourquoi est- ce qu’on ne pourrait pas voir un psychologue parce qu’on est triste tout le temps sans raison ; parce qu’on a des idées qui nous obsèdent et qui  nous inquiètent au point de nous empêcher d’être productif au boulot ou à la maison, ou encore parce que nos relations avec les autres sont toujours sous haute tension à cause de la mauvaise gestion de notre colère ? Pourquoi est- ce qu’on irai pas le voir juste pour se sentir mieux ; pour améliorer notre qualité de vie ? Pourquoi ? Moi, je dirai pourquoi pas ! Tout comme on pense à rencontrer un médecin pour avoir un avis sur la santé d’un proche, on peut voir un psychologue par rapport au comportement d’un adolescent ; parce qu’on veut mieux se connaitre ou encore parce qu’on vit avec quelqu’un qui souffre de maladie mentale.

Consulter un psychologue? Pourquoi pas? Difficultés relationnelles, conflits familiaux, insomnie, dépression, troubles alimentaires,conseil psychologique, groupe de soutien…

En bref, tout comme on a à cœur de prendre soin de son corps ; on doit aussi prendre soin de son état d’esprit ; car en fait la santé c’est le bien-être autant sur le plan physique que sur le plan mental. Prendre soin de soi, c’est alors prendre soin de ces deux parties qui forment l’individu que chacun de nous est ; et à ce niveau, la psychologie aussi nous aide à y arriver.

Alors, oui c’est peut être nouveau, ça peut être compliqué voir même embarrassant ; mais c’est une discipline qui a sa place et qui trouve toutes ses raisons d’être dans le fait indéniable que nous existons, que nous vivons. Elle ne comprend pas forcément tout et elle est loin d’avoir réponse à tout ; mais pour ceux qui veulent s’y intéresser ; en savoir un peu plus ; elle ne pourra que leur apporter le plus grand bien…

Prenez soin de vous…Samuella, mon psy online.

Mots clés: psychologie, comportement, corps/esprit, bien-être.

Crédits photos: Google images.

Avez-vous besoin d”informations, d’orientation ou d’un suivi psychologique ? Pour retrouver des psychologues à votre écoute, cliquez ici: https://www.monpsyonline.com/les-experts/

Je suis une Psychologue basée à Douala au Cameroun et je réponds au +237 679972937. Cliquez ici pour me retrouver sur Whatsapp : wa.me/237679972937.