Difficile de ne pas se laisser gagner par l’inquiétude et la panique, face à la pandémie qui gagne du terrain! Avec toutes ces informations réelles, ces faits avérés ou pas, ces théories du complot ou simples intoxications; on a du mal à rester serein. Que faire face à tout ce méli-mélo? Comment se protéger émotionnellement en ces temps de crise? Ecoutez notre émission pour en savoir plus.
Mots clés: anxiété, COVID-19, soutien psychologique.
Avez-vous besoin d”informations, d’orientation ou d’un suivi psychologique ? Pour retrouver des psychologues à votre écoute, cliquez ici: https://www.monpsyonline.com/les-experts/
Je suis Samuella NOUMEDEM, psychologue basée à Douala au Cameroun et je réponds au +237 679972937. Cliquez ici pour me retrouver sur Whatsapp : wa.me/237679972937.
Avez-vous déjà entendu parler de psychologie? De santé mentale?
Vous en avez une idée vague ou alors vous n’en savez rien du tout?
Vous pensez que tout ce qui a trait à la psychologie ne nous concerne pas (nous africains) et que ça se passe seulement de l’autre côté (seulement chez les blancs)?
Vous pensez que le psy c’est seulement pour les fous et les malades mentaux?
Vous vous posez pleins de questions par rapport à la santé mentale, vous êtes parfois troublés face à des situations du quotidien qui arrivent dans votre famille, chez vos amis ou autour de vous; et face auxquelles vous ne trouvez pas de réponses ni des solutions?
Il vous arrive d’être mal à l’aise; insatisfait et malheureux malgré une vie « remplie »?
Vous vivez avec un proche présentant des troubles de la santé mentale ou ayant une personnalité difficile ?
Vous aimeriez bien comprendre ou vous faire aider, mais personne vers qui se tourner?
Ok, à partir de maintenant vous êtes sur mon Psy online; face à des oreilles attentives professionnelles et qualifiées!
Je me présente Samuella TINGUEM Epse NOUMEDEM, psychologue clinicienne camerounaise, formée ici au pays, au département de psychologie de l’université de Yaoundé I jusqu’à l’obtention d’un master en psychopathologie et clinique.
Mon parcours…
J’ai commencé mon parcours en tant que psychologue au service de psychiatrie de l’hôpital Laquintinie de Douala ; où j’ai appris les bases de la psychopathologie et de la psychologie clinique. C’est en côtoyant la maladie mentale (dépression, schizophrénie, psychose puerpérale, troubles du comportement, conduites auto-agressives, automutilation, grossesse nerveuse, névrose d’angoisse avec conversion hystérique, addictions toxicomaniaques; sujet sur lequel j’ai d’ailleurs soutenu mon master); que je suis passée de la théorie à la pratique et que j’ai réalisé l’importance de la santé mentale. Ensuite, j’ai continué ma formation au Centre de traitement agréé (CTA) du même hôpital dans le domaine de l’accompagnement psychologique et de l’éducation thérapeutique (ETP) des personnes vivant avec le VIH/SIDA.
Par ailleurs, j’ai fait du conseil psychosocial, du counseling VIH, des formations et du conseil psychologique pour une association locale nommée Horizons Femmes ; dans le cadre du projet CHAMP avec les travailleuses de sexe.
A la suite de cela, je me suis retrouvée dans le secteur international et humanitaire avec Médecins Sans Frontières (MSF). J’effectuais entre autres de la sensibilisation, de la psychoéducation, des psychothérapies brèves; des Premiers Secours Psychologiques (PSP) et gestion psychologique des afflux de blessés. A cela s’ajoute le soutien psychologique et débriefing du personnel soignant; la prise en charge psycho-sociale de la malnutriton; la prise en charge des victimes de violences sexuelles (SGBV), l’éducation thérapeutique du patient vivant avec le VIH (PVVIH); l’art-thérapie et des activités groupales, en contexte d’urgence et de conflit humanitaire. En effet à Mora, j’ai principalement travaillé avec les populations déplacées victimes du conflit Boko-Haram et le personnel médical chargé de leur prodiguer des soins. Ainsi, malnutrition; dépression; anxiété; troubles psychosomatiques; Etat de Stress Post-Traumatique, victimes de violences sexuelles et conjugales sont les principaux motifs de consultation que j’ai rencontré. Cette dernière expérience bien qu’éprouvante a été très enrichissante sur le plan professionnel et magnifique sur le plan humain.
Cela m’a permis de construire et d’enrichir mon expérience, de me rendre compte de la souffrance causée par les difficultés d’ordre psychologique, de l’ampleur des besoins en termes de prise en charge et d’accompagnement psychologique, mais aussi et surtout de l’ignorance, des idées erronées et du manque d’informations claires concernant la santé mentale.
Mon Psy Online, sa mission…
J’ai donc décidé d’ouvrir et de proposer ce site pour démystifier, « dépathologiser », décomplexer, simplifier, vulgariser, et promouvoir la psychologie.
Mon Psy online est donc une plateforme qui a pour but de sensibiliser, d’informer et d’échanger sur les thématiques psychologiques et sur la santé mentale en général. Cela aidera aussi ( je l’espère vivement)à lever la stigmatisation et les préjugés autour de la santé mentale dans notre environnement.
Elle a pour autre objectif d’aider, d’accompagner toute personne qui aspire au bien-être physique et mental, à mieux faire face aux problèmes psychologiques que peut causer la vie quotidienne ou pouvant être causés par des troubles de la santé mentale.
De plus, Mon Psy online vous mettra en contact avec des psychologues et des professionnels de la santé mentale en général, qui pourront vous aider quelque soit la situation que vous traversez et la région dans laquelle vous vous trouvez.
J’espère qu’au sortir d’ici, chacun de vous aura au moins découvert et appris une chose sur lui-même ou sur la psychologie, m’en aura laissé aussi un peu; et surtout se sentira mieux!!
J’espère aussi que parcourir ce site nous aidera à comprendre que, la psychologie ne rime pas toujours et seulement avec maladie et négatif ; mais elle s’accorde aussi et surtout avec le positif; le bien-être ; l’épanouissement de chacun d’entre nous. La santé, c’est simplement un esprit sain dans un corps sain; alors parce que personne ne peut le faire mieux que vous-même, prenez soin de vous…
Samuella, Mon Psy Online…
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Je suis Samuella NOUMEDEM, psychologue clinicienne basée à Douala au Cameroun et je réponds au +237 679972937. Cliquez ici pour me retrouver sur Whatsapp : wa.me/237679972937.
Ah! Ils sont tellement nombreux les bienfaits du rire.Vous conviendrez avec moi que rire ça fait du bien, rire aux éclats, rire aux larmes, être traversé par un fou rire au point d’avoir mal aux côtes, qu’est-ce que c’est bon !
Pourquoi ? Pour commencer, quand on rit, voici ce qui se passe : notre corps sécrète des endorphines, des hormones couramment appelées « hormones du bonheur » qui réduisent la production de l’adrénaline générée par le stress. Ce qui veut tout simplement dire que quand on rit, notre corps lui aussi se relâche, se détend.
Ensuite, les bienfaits du rire sont reconnus même par les médecins; qui recommandent d’ailleurs de rire 10 à 15 minutes par jour pour avoir une meilleure santé ! En plus d’être une simple sensation agréable, le rire devient un réel comprimé qui aide à prévenir pleins de maux ; à la fois bon pour l’esprit et le corps ; à la portée de tous ; gratuit et pas amer du tout ! Le top du top des médicaments sans contre-indication et effets secondaires, pas mal non !
Il est vrai qu’entre le travail pour ceux qui ont un emploi, le chômage ; la gestion de la maison ; l’éducation des enfants ; les relations compliquées ; les maladies ; les difficultés financières et toutes les autres choses qui nous rendent la vie dure ; il semble plutôt avoir matière à pleurer qu’à en rire ! Vous me direz que rire ne va pas payer vos factures, ou résoudre tous vos problèmes ; oui vous avez peut-être raison, mais j’ai au moins 7 bonnes raisons de croire que rire va vous aider à avoir une bonne santé physique et mentale (rappelez-vous sans elle, on ne peut rien faire, ce qui en soi constitue un début de solution à nos problèmes):
1-Le rire permet d’évacuer le stress
Premièrement, quand on rit, notre corps sécrète des endorphines, des hormones qui réduisent la production de l’adrénaline générée par le stress. Entre autres, rire nous permet de détendre nos muscles et d’oxygéner notre cerveau, nous aidant à mieux nous relaxer !
2- Le rire réduit la tension artérielle
En améliorant la circulation sanguine et l’oxygénation du
cœur, le rire réduit les risques de caillots et diminue la tension artérielle
au bout de quelques minutes. Si vous souffrez d’hypertension, vous avez une
raison supplémentaire pour vous accorder un fou rire quotidien.
3- Le rire renforce le système immunitaire
Par ailleurs, le rire augmente le taux d’anticorps présents dans notre organisme, en particulier au niveau du nez et des voies respiratoires. Ce renforcement général permet de mieux résister aux cancers, aux maladies cardiovasculaires, aux migraines, aux dépressions et aux insomnies. En adoptant une alimentation équilibrée et en pratiquant du sport régulièrement, vous mettez toutes les chances de votre côté pour être en pleine forme.
4- Le rire réduit la douleur
Par exemple, il n’y a qu’à voir comment lorsqu’on est couché sur son lit d’hôpital ou à la maison, rire avec les proches lors d’une visite, ou devant un programme drôle nous aide à nous sentir mieux et permet qu’on ne ressente plus le poids de la maladie. L’humour permet d’atténuer la douleur; en produisant cette fameuse endorphine, le rire agit sur le corps un peu comme de la morphine en augmentant le seuil de tolérance à la douleur
5- Le rire augmente la confiance en soi
Autre bienfait du rire, la bonne humeur; incontestablement le fait de rire aide à positiver. S’accorder une pause-détente en riant vous donne confiance en vous et vous permet de vous lier avec votre entourage. Et, d’après les experts, l’auto-ironie nous permettrait de mieux accepter nos erreurs.
6-Le rire nous rapproche
Eh oui ! Ne dit-on pas que : « femme qui rit à moitié dans son lit » ? Que ce soit dans le domaine des relations amoureuses ou sociales en général ; le sentiment de bien-être que nous procure un fou rire partagé nous pousse inconsciemment à nous ouvrir aux autres et donc à renforcer les liens
En conclusion, vous l’avez bien compris, ils sont nombreux les bienfaits du rire ; pour toutes ces raisons, riez autant que vous pouvez, ne vous en privez pas et partagez sans modération.
Prenez soin de vous…Samuella, Mon Psy Online.
Mots clés: bien-être, confiance en soi, rire, stress.
Crédits photos: Google images, Pinterest; Pixabay
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Coucou !! Vous allez bien je l’espère…Parce qu’il y en a qui ne vont pas bien du tout, qui sans être hospitalisés ou alités souffrent énormément et profondément à l’intérieur. C’est le cas d’une dépression par exemple, cette maladie mentale encore mal connue et méconnue ici chez nous, qu’on appelle la plupart du temps « maladie des bobos » ; mais qui fait hélas de plus en plus de ravages en touchant toutes les couches de la population, peu importe le sexe ou la tranche d’âge. Il est temps de corriger ce qu’on pense savoir sur la maladie mentale.
Vous avez l’impression que la personne refuse d’apprécier ce qu’elle a, qu’il y a pire qu’elle mais qu’elle ose quand même être triste; qu’elle fatigue avec sa fâcheuse manie de tout voir en noir et qu’elle exagère avec sa paresse n’est-ce pas ? Bien qu’on ne le fasse pas exprès, ces pensées peuvent se transformer en préjugés et en stigmatisation. On reviendra dessus dans un prochain article, mais pour l’instant, voici (j’en suis presque sûre) 7 choses, qu’un dépressif voudrait que vous sachiez sur son état d’esprit et sur la maladie mentale en général :
1- JE NE SUIS PAS PARESSEUX (SE) :
La dépression peut être tellement sévère que je n’arrive plus à fonctionner normalement, rien qu’à l’idée de faire des choses les plus simples comme sortir de sa chambre, se laver ; faire sa lessive, cuisiner ou être avec les autre, je suis épuisé(e).
2- JE PERDS CONFIANCE EN MOI :
On se sent constamment jugé ; souffrir de maladie mentale donne parfois l’impression qu’on a une marque sur le front et ça fait qu’on doute énormément de soi.
3– PARFOIS, JE SUIS PLUS STABLE ; MAIS JE NE SUIS PAS GUERI (E):
On a tous des jours où on est stables, mais ça ne veut pas dire qu’on va mieux. La maladie mentale peut être chronique ; ce n’est pas la grippe, ça ne s’en va pas facilement.
4- J’AI DES MAUVAIS JOURS MEME AVEC LES MEDICAMENTS :
Les médicaments ne me rendent pas insensible à la vie ; si quelque chose de grave arrive, je réagis ; et si ça m’arrive souvent d’être de mauvaise humeur, ça m’arrivera toujours
Qu’est ce que c’est que la maladie mentale? Un état de santé mentale qui affecte négativement la manière dont un individu pense; ressent et agit.
5- ÇA FAIT MAL DE SAVOIR QUE VOUS AVEZ HONTE DE MON DIAGNOSTIC :
Il n’y a rien de plus douloureux que de savoir que les personnes que vous aimez sont mal à l’aise par rapport à quelque chose que vous ne pouvez pas contrôler
6- NE DITES PAS : « ÇA AURAIT PU ETRE PIRE » :
On sait tous que ça aurait pu l’être, mais en me le disant vous me faites me sentir égoïste de lutter contre une maladie chronique
7- JE SAIS QUI ME SOUTIENT ET JE VOUS AIME:
Même si je suis difficile, je suis conscient (e) de votre présence à mes côtés et des efforts que vous faites quotidiennement pour que je me sente mieux.
De toute évidence, personne ne souhaiterait être malade ou souffrir de stigmatisation par rapport à une maladie quelle qu »elle soit, il est donc important de garder à l’esprit ces 7 choses sur la maladie mentale.
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De manière simple, l’anxiété renvoie à un état affectif normal qui se caractérise par un sentiment d’insécurité. Ce sentiment diffus d’inquiétude, on l’a souvent ressenti que l’on soit enfant ou adulte face à une situation potentiellement risquée : pendant l’attente des résultats d’un examen ; un entretien d’embauche ou juste avant un voyage qui s’annonce difficile.
Par ailleurs,lorsque l’anxiété devient permanente et handicapante, elle devient une maladie à part entière. Il existe donc différents types de troubles anxieux :
Le trouble d’anxiété généralisée (TAG)
les phobies spécifiques,
la phobie sociale,
les attaques de panique,
le trouble panique avec ou sans agoraphobie,
l’état de stress post-traumatisme (ESPT),
le trouble obsessionnel compulsif (TOC)
En attendant de revenir dessus dans un prochain article, on va parler de la personnalité anxieuse au quotidien.
Personnalité difficile de type anxieuxet anxiété.
Même si cela peut être ressenti de manière normale, c’est un affect qui peut devenir maladif, pathologique. Ainsi donc, chez certaines personnes, il peut évoluer en trait dominant, devenir rigide, envahissant et permanent causant de la souffrance chez l’anxieux, au sein de son entourage pour aboutir à ce qu’on appelle une personnalité difficile. Dans le cas d’espèce, on parlera de personnalité anxieuse.
Vous avec sûrement dans votre entourage, quelqu’un que vous décrivez comme « pas facile à vivre », « difficile » ; une personne qui envisage presque toutes les situations sous l’angle de la catastrophe ; ou qui perçoit toujours en priorité le danger, la menace, les risques !! C’est par exemple votre tante qui pense de la sorte : « il est déjà 21 h, il est toujours pas rentré…zut ! Et je n’ai même pas de crédit pour l’appeler…et s’il s’était fait agresser ? C’est horrible ! Il a encore l’argent du loyer avec lui et le bailleur qui doit passer demain matin…Le connaissant, s’il n’a pas ses sous, ça va finir au commissariat….Et lui qui ne revient toujours pas ! Il est peut être blessé quelque part…avec tous les problèmes qu’on a, la prison serait vraiment la cerise sur le gâteau ! 22 h, il vaudrait peut être mieux que j’aille l’appeler…
C’est de cette façon que les pensées chez les personnes
anxieuses se suivent et créent un cercle vicieux qui paralyse toute la vie de
ces dernières.
C’est qui la personne anxieuse ?
Ce que vous voyez de la personne anxieuse… Ce qui se passe à l’intérieur !
Autour de vous, ce sera sûrement une personne chez qui vous remarquerez les points suivants :
Sensibilité accrue aux risques : surveille tout ce qui pourrait mal tourner pour être au contrôle des situations même à faible risque.
Grande tension physique : palpitations, maux d’estomac, maux de tête, nervosité…
Soucis assez fréquents et souvent trop intenses, disproportionnés par rapport aux risques de la vie quotidienne.
La logique de la personne anxieuse est fondamentalement guidée par les croyances selon lesquelles le monde environnant est un endroit dangereux où un problème peut toujours survenir ; il faudra donc faire très attention pour éviter les nombreux accidents qui s’y trouvent. C’est pour cette raison, que cette dernière contrôle mieux certaines situations alarmantes parce que son anxiété lui permet d’anticiper et de prévenir les risques. Ainsi, par peur d’arriver en retard ou de rater son bus, l’anxieux va arriver très en avance à l’agence de voyage ; parce qu’il peut avoir une panne, des embouteillages ou un problème avec son ticket.
Finalement, un anxieux dans la vie est quelqu’un de très
prudent et de très prévoyant, mais au même moment, cette anxiété qui est
devenue généralisée peut aussi être un frein et le pousser à éviter tout ce qui
comporte un risque ; comme par exemple un voyage parce qu’il estime que c’est
trop de tracasseries, ou encore éviter d’emprunter un taxi avec d’autres
passagers parce d’abord, on sait jamais qui est qui et ensuite ; c’est trop
d’arrêts et donc plus de chance de se faire agresser !!
A quoi c’est dû ?
L’anxiété comme trouble et même comme trait, aurait une origine héréditaire et s’expliquerait aussi par l’environnement de l’individu ; ses expériences, son éducation et même certains événements traumatisants. Il faut cependant noter qu’une personnalité anxieuse peut développer des troubles psychologiques plus graves comme ceux cités plus haut;si il/elle ne fait pas attention.
La vie avec une
personne anxieuse…
Même si c’est vrai que c’est épuisant de vivre avec quelqu’un qui s’inquiète constamment pour tout et pour rien, n’oublions pas c’est une personne qui souffre, voici ce qu’il faut faire :
Lui montrer que vous êtes fiable, puisque pour lui tout peut arriver (surtout le pire !) à tout moment, il faut lui montrer que la catastrophe ne viendra pas de vous. Ex : arriver à l’heure convenue, remettre les rapports dans les délais, bref être prévoyant.
L’aider à relativiser, puisqu’il y a un milliard de possibilités suite à une situation, l’amener à évoquer toutes les conséquences graves de la potentielle catastrophe, leur probabilité et les éventuelles solutions. Tout ceci devrait lui permettre de prendre du recul, diminuer son anxiété, dédramatiser et positiver en trouvant des solutions à une situation fâcheuse. Ex : coincé dans un embouteillage avec votre collègue très anxieux qui n’arrête pas de vous répéter que vous êtes fichus parce que vous aller rater le bus qui doit vous conduire à votre présentation, dites lui que c’est possible que vous ratiez votre bus, mais que vous allez prendre le suivant et prévenir les gens qui vous attendent par exemple.
Pratiquez un humour gentil, se moquer gentiment, (pas de sarcasmes et d’ironie) des inquiétudes de l’anxieux peut l’aider à se rendre compte qu’il s’inquiète pour rien. Ex : juste avant votre voyage, votre femme n’arrête pas de vous demander si vous avez pris la roue de secours, si vous avez maîtrisez le chemin ou si vous avez pris la trousse de premiers secours, vous lui dites oui en rajoutant qu’il n’y a pas meilleur rappel mémoire qu’elle !
Proposer lui de consulter si jamais la situation ne s’améliore pas
A éviter avec une personne anxieuse
D’un autre côté, même si les personnes anxieuses sont très prévoyantes, elles ont l’habitude de nous embarquer dans leur système de prévention de risques, voici ce qu’il ne faut pas faire :
Ne pas se laisser mettre en esclavage, ne pas toujours suivre à la lettre toutes les recommandations de l’anxieux, et prendre progressivement quelques initiatives.
Eviter de le surprendre, avec la logique préventive de l’anxieux, il est clair que tout ce qui est imprévu le déstabilise, même si la surprise est agréable.
Arrêter de lui faire partager ses propres inquiétudes
Evitez les sujets de conversations pénibles, ne pas commencer à raconter à un anxieux que la tâche que votre voisine prenait pour une marque de naissance sur son bras, était en fait un début de cancer après examen !! N’en rajoutez avec l’anxieux qui a déjà fort à faire avec ses pensées.
En bref, voilà quelques éléments pour vivre et avoir de bonnes relations avec une personne anxieuse, tout ira pour le mieux, ne vous inquiétez pas !!
Prenez soin de vous…Samuella, mon psy online.
Mots clés: anxiété, personnalité difficile, personnalité anxieuse.
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Revenir les bras vides d’une maternité après la perte d’un enfant, voilà un événement courant,mais très particulier. Pour le comprendre, il faut tout d’abord rappeler que venant du latin « dolus » ; « dolore », le mot deuil signifie douleur, souffrance dans l’âme. Cette souffrance, cette déchirure que les mots ne peuvent expliquer face à la mort d’un proche. C’est donc un processus d’adaptation suite à la perte d’un être cher, qui comporte des étapes qui se vivent différemment en fonction de la particularité de chaque être humain. On parle alors du travail de deuil pour petit à petit gérer ce flot d’émotions, d’histoires et de souvenirs que provoque la disparition du proche.
Que se passe- t-il lorsque à une naissance, un moment qui matérialise la vie dans toute sa splendeur, la mort survienne ? Comment expliquer qu’à ce moment-là, ce soit plutôt le corps inerte et sans vie d’un petit être dont on a pourtant senti les mouvements énergiques ? Ce petit être qui grandissait dans notre utérus, que l’on chérissait, qui faisait déjà partie de notre vie, comment expliquer qu’avant d’arriver au terme de la grossesse il ne soit plus ?
A peine connaissions nous ce tout petit, qu’il s’en allait déjà quelques jours ou quelques mois plus tard ; nous laissant sous le choc, désemparés, désespérés ? Ainsi, comment vivre avec ce contre sens, ces réalités contre nature qui frisent l’absurdité que sont le décès périnatal et donc le deuil périnatal ?
Le deuil périnatal,qu’est-ce que c’est ?
Le décès
périnatal est la mort d’un bébé qui survient au cours de la grossesse,
lors de l’accouchement ou dans sa première année de vie. On parle alors de deuil
périnatal pour faire référence au deuil vécu par les parents lors du
décès de leur bébé.
OUI ; revenir les bras vides est une tragédie que malheureusement de nombreuses familles ; de nombreux couples et même des personnes célibataires vivent partout autour de nous. C’est une situation insoutenable qui laisse les personnes affectées dans l’incompréhension ; ne sachant quoi dire, que faire et vers qui se tourner. De plus, cela nourrit le silence, le malaise et le mal-être tout autour ; rendant la situation taboue et aboutissant au fait que personne n’en parle dans les hôpitaux, dans la famille et dans les médias. Il est pourtant très important d’en parler pour aider et accompagner les parents endeuillés, pour former le personnel soignant à améliorer sa prise en charge dans ce type de situation et pour sensibiliser les proches sur la conduite à tenir.
Par ailleurs, ce qui rend encore la situation plus difficile, c’est le fait pour l’entourage de penser que la peine est proportionnelle au nombre de semaines de vie du bébé ! Pour faire simple, c’est croire qu’une femme qui a fait une fausse couche à deux mois de sa grossesse sera moins affectée que celle qui a tenu son bébé mort-né dans les bras !
Ce qui
est faux ! La manière dont on vit la perte est influencée par notre
histoire, notre vécu, notre désir d’enfant et tout ce qu’on projette dans notre
maternité…C’est beaucoup plus complexe que ça. Comme tout deuil ; c’est
très difficile ; ça l’est encore plus quand il s’agit d’un bébé dont la
vie s’arrête avant d’avoir commencé.
Revenir les bras vides, pourquoi c’est si dur ?
Tout d’abord,dans notre culture, l’enfant n’appartient pas qu’au couple, mais aussi à tout le reste de la famille, ce qui agrandit la douleur ressentie. Il y a aussi la grande famille, que dira-t-on aux grands-parents, tantes, cousins et cousines ? Ces derniers ne sachant d’ailleurs pas quelle attitude adopter, n’aborderont presque jamais le sujet de peur de réveiller la douleur des parents. Que dire aux autres enfants de la maison ? Comment réagir face à ce berceau vide et à toute la layette qu’on a préparé pour attendre notre petit bout de chou ?
Ensuite, comment se comporter avec le conjoint ? Toi qui a besoin de lui ; besoin de voir son chagrin pour mieux le soutenir ; besoin de parler de ce qui s’est passé pour pouvoir avancer; lui qui pense devoir être fort pour vous deux en ne laissant rien paraître, en évitant le sujet par peur de te voir craquer ; en se réconfortant comme il le peut, mais loin de toi…En outre, comment rester soudés dans cette épreuve et empêcher que le vide causé par l’absence de votre tout petit ne finisse par vous éloigner l’un de l’autre ?
Enfin, comment gérer sa santé physique, ce corps qui a bel et bien porté un enfant qui n’est plus là ; ce corps dont la moindre douleur, la montée laiteuse ; les cicatrices post opératoires nous rappellent jusque dans notre chair la présence passée et la présente absence de notre bébé ??
Il est vrai qu’avec toutes les avancées dans le domaine médical, les médecins ont le moyen de mieux suivre l’évolution du bébé anticipant ainsi tout danger et permettant au même moment aux parents de le voir grandir et donc de s’y attacher. C’est cet état de choses qui accroît encore le désarroi des parents au moment du décès. Voilà autant de questions qui soulignent la profonde difficulté du deuil périnatal au sein d’une famille.
Le deuil périnatal, quelques réactions observées…
Comme pour tout autre
deuil ; on va :
Etre sous le choc ; puis nager en plein déni ; se dire que ce n’est pas vrai ;
Avoir mal, très mal quand on va réaliser que c’est vrai et se sentir coupable. J’aurai dû faire plus attention, aller à l’hôpital plus tôt. ..
Ressentir de la colère contre soi- même ; contre les autres ; imputer la responsabilité à d’autres facteurs (hôpital ; travail ; famille, etc…)
Déprimer, rester centré (e) sur sa douleur ;
Se reconstruire malgré la douleur, recommencer à s’ouvrir à de nouvelles choses ;
Accepter ; avancer et reprendre le cours normal de sa vie malgré la perte.
Chez la femme…
Le décès périnatal dans un couple est douloureux pour tout le monde, mais le ressenti n’est pas le même. On observe donc, chez la femme, des réactions plus intenses à cause du lien affectif plus fort qui grandit pendant la grossesse. Elle peut:
avoir une sensation d’échec, se sentir honteuse ou coupable de n’avoir pas pu mener sa grossesse à terme (encore plus avec les connotations auxquelles renvoie la maternité dans la culture africaine)
douter de sa capacité à concevoir et ressentir de l’anxiété face à une prochaine grossesse
ressentir un vide et avoir l’impression d’avoir perdu une partie d’elle-même
avoir l’impression d’avoir déçu son conjoint et son entourage
Chez l’homme…
Couramment négligé, il est tout autant affecté que sa partenaire et aura un vécu différent du deuil périnatal ; il peut:
justement se sentir isolé parce que l’attention est dirigée vers sa femme
se sentir impuissant
avoir le sentiment d’avoir échoué dans son rôle de protecteur e de pourvoyeur de la famille
Toutes
ces réactions ne sont pas les mêmes partout, mais peuvent nous aider
(entourage , personnel soignant) à comprendre les parents endeuillés pour ensuite
mieux les accompagner.
Le deuil périnatal,jusqu’où ça peut aller ?
Le deuil -et tout son cortège d’émotions- constitue un ensemble de réactions normales face à la perte d’un être cher. Cependant dans le cas du décès périnatal, le choc de l’annonce du décès, s’il n’est pas bien géré et bien accompagné, peut avoir des conséquences graves sur la santé et le quotidien des personnes endeuillées.
Dans certains cas, l’enfant a été le fruit de plusieurs
années d’attente ; d’espoir ; d’allées et venues dans les hôpitaux ; la
seule possibilité d’être mère ; de renforcer son estime de soi en tant que
femme
Dans d’autres cas encore, sa venue symbolisait retrouver sa
féminité à travers sa maternité ; redorer son honneur au sein de la belle
famille, consolider sa relation avec son homme ; avoir un enfant leur
permettait de passer de l’identité de couple à
celle de parents , étape importante pour certains dans la maturation
d’une relation à long terme.
Ce sont donc la nature et l’intensité des liens tissés avec le bébé ; et la signification consciente et surtout inconsciente que cette grossesse a pour les parents qui déterminent la gravité du deuil qui survient.
Quelques séquelles dans la vie des personnes affectées…
Après tout ce qui a été dit plus haut, voici pourquoi perdre un enfant de cette manière reste un traumatisme qui peut :
conduire à un deuil pathologique ; c’est-à-dire que la personne reste bloquée à une étape de son deuil un peu plus longtemps que la normale ; ça peut être le déni par exemple, refuser la réalité et y rester figé ;
causer une dépression ; le sentiment de tristesse ayant perduré et s’étant installé avec un profond sentiment de culpabilité ; la douleur devenant le seul lien avec le bébé parti trop tôt.
induire l’isolement, le repli sur soi, l’évitement des situations sociales dans la crainte de « craquer »
provoquer des troubles psychosomatiques, c’est à dires des malaises physiques qui trouvent leur origine dans le mal être psychologique de la personne : insomnie ; maux de tête ; douleurs musculaires ; maux d’estomac ; hypertension ;etc …
entraîner une perte de l’estime de soi sur un plan personnel, douter de son corps, de sa capacité à donner la vie. Et sur un plan collectif, les parents peuvent développer un sentiment de honte et d’échec par rapport à leur capacité à concevoir une enfant « vivant » face au regard de autres, surtout si il y a des antécédents de deuils non résolus. Ce qui à la longue va occasionner une anxiété qui sera nocive pour les prochaines grossesses, dans le cas où les pertes ont été consécutives.
créer un vide dans la relation du couple, des difficultés à communiquer, des manières différentes de gérer le chagrin qui aboutissent souvent malheureusement dans des cas extrêmes à une séparation ou un divorce ; le couple n’ayant pas pu s’en remettre.
Il est donc absolument nécessaire d’aider et d’accompagner ses parents tant sur le plan physique que psychologique pour prévenir les conséquences potentiellement dramatiques de la perte de leur enfant sur leur vie ultérieure.
A éviter !
C’est par exemple penser que de dire certaines phrases aux parents va apaiser leur douleur. Elles peuvent s’illustrer comme suit :
–
« c’est pas grave ; vous ne l’avez pas connu ! C’était son destin ! Vous avez d’autres
enfants ! »
–
« Vous allez en faire un autre et ça ira mieux ! » ; alors
qu’un enfant ne remplace pas un autre.
Ou
encore, essayer de trouver mille et une explications au décès, refaire le film
encore et encore ne va pas les soulager.
Que faire ?
Au personnel soignant ; il n’est pas
facile d’annoncer une mauvaise nouvelle à un patient que l’on a suivi, mais
c’est notre responsabilité de le faire et de proposer un minimum de
suivi ; dans l’attitude empathique et des paroles bienveillantes. Innover
en créant des groupes de parole ou de soutien dans nos maternités pour
sensibiliser sur une triste réalité qui est traumatisante pour bien des personnes
et dont il est difficile de s’en remettre sans aide.
A l’entourage ; la famille
joue un grand rôle dans la communauté africaine. Ce n’est pas facile de savoir
comment se comporter, mais il faut être présent sans être envahissant ; ne
pas avoir peur d’en parler ; d’appeler le bébé par son nom si l’occasion
se présente et rester dans l’attitude de soutien. Car, en parler c’est
permettre à la personne affectée de se libérer petit à petit de sa tristesse,
de son sentiment de culpabilité et de sa colère. C’est l’aider à prendre un peu
de distance par rapport à ses émotions ; c’est les valider et marquer l’existence
de ce petit être de manière positive.
Soutenir, c’est rester à l’écoute de la douleur des parents, pleurer avec eux ; ça peut être leur rendre visite, leur faire à manger ou les inviter. C’est aussi respecter leur peine ; il y en a qui ne voudront pas en parler, qui voudront avoir un moment pour eux, il faudra donc savoir rester en retrait. Si l’on ne sait pas quoi dire ou quoi faire, on peut le leur demander clairement pour éviter de les blesser par maladresse.
A vous les parents,
les « paranges » sous d’autres cieux, il faudra se soutenir
mutuellement ; être présent l’un pour l’autre ; en parler ; ne
pas réprimer ses émotions ; les laisser nous envahir et puis les laisser
repartir. Faire ensemble si possible le rituel de l’enterrement pour dire au
revoir au bébé ; faire une boîte à
souvenirs par exemple avec les affaires du bébé, le célébrer le jour
anniversaire, se raccrocher à sa foi
(pour ceux qui sont croyants) sont autant
de petites choses qui peuvent vous aider à faire votre deuil
progressivement ; et à trouver la force pour continuer à vivre avec sans
vous laisser submerger par le chagrin. Chercher des responsables ; trouver
des boucs émissaires, vous blâmer vous
apaisera peut être sur le moment, mais cela ne vous le ramènera pas.
IL mérite que vous viviez, que vous appréciez davantage ce que vous avez et que vous soyez heureux. Vous l’avez attendu et porté chaque minute de sa vie, et vous l’aimerez chaque instant de la vôtre.
Prenez soin de vous…Samuella, mon psy online.
Mots clés: deuil périnatal, décès périnatal, deuil, travail de deuil.
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Je suis Samuella NOUMEDEM, psychologue basée à Douala au Cameroun et je réponds au +237 679972937. Cliquez ici pour me retrouver sur Whatsapp : wa.me/237679972937.
Alors, on entend souvent un tic; un TOC,de quoi s’agit-il exactement? Un tic en termes savants (hihii !) c’est un geste bref automatique, répété involontairement. C’est aussi un geste isolé ou une habitude qu’on observe chez une personne à cause de son caractère répétitif.
Il est donc souvent lié à une situation ou un ressenti précis (stress, anxiété, colère) et le geste finit par s’installer chez la personne. Rassurez-vous ça n’a rien de malsain en principe, puisque la plupart du temps, c’est aléatoire; spontané et constitue une aide à la gestion des émotions chez certaines personnes.
C’est par exemple se ronger les ongles, pianoter des doigts sur une table ; se racler la gorge à chaque fois qu’on s’apprête à sortir une excuse bidon ; faire des allées et venues à chaque fois qu’on est inquiet ; balancer les jambes pendant un entretien ou encore faire des gribouillis sur le brouillon pendant une épreuve difficile.
Les tics peuvent aussi
apparaître au niveau du langage : toujours finir ses phrases par une expression ou une exclamation précise, buter sur des
mots comme dans le bégaiement par exemple. Certains tics peuvent être vraiment
drôles ou agaçants surtout pour les parents des tous petits (grimaces ;
clignement des yeux ; manière de prononcer un mot).
Si les
tics deviennent réguliers ou récurrents, il faut juste être patient, ils disparaitront
avec le temps. Chez l’enfant, le parent
doit arrêter de relever tout le temps le geste en question, ne pas dramatiser,
de toute façon, il ne pourra pas le contrôler ; et plus le petit se
sentira rassuré, moins son corps aura besoin d’exprimer son malaise.
Il faut cependant relever qu’il y a aussi des tics nerveux et musculaires qu’on observe chez des personnes qui souffrent du syndrome de Gilles de la Tourette ou de la maladie de Hungtinton
Le TOC, définition:
Un TOC par contre se traduit par un geste qui est lié à une pensée, voire une obsession bien précise. En fait, TOC signifie Trouble Obsessionnel Compulsif et comme son nom l’indique, c’est un trouble de la santé mentale dans la catégorie des troubles anxieux. Ça peut paraître drôle quand on voit de loin quelqu’un laver ses mains dix fois par jour, ou passer des heures à vérifier que toutes les portes sont BIEN fermées… Oui ; ça peut faire sourire quand on y pense, mais c’est loin d’être le cas des personnes qui sont dans cette situation.
Mannequin en bois avec du stress,de l’inquiétude, de la dépression, et des pensées obsessionnelles, concept de troubles anxieux; Shutterstock ID 533825989; Job: RD
Ici, il y a une association entre une idée qui nous obsède et un ensemble de gestes qui deviennent des rituels répétitifs et figés dont le but est de calmer l’angoisse que l’obsession provoque en nous, pour que cette dernière ne se réalise pas. Pour faire simple, on fait des choses ou on dit des choses de manière répétée parce qu’on a peur que ce qui nous obsède se produise.
Le TOC, explications
Prenons l’exemple d’une idée obsédante de malheur, ce sera : « si je ne rentre pas les verrous de la porte trois fois, quelque chose de grave nous arrivera dans la nuit ». Tant que ce n’est pas parfaitement fait, la peur grandit et on refait l’action d’où l’aspect compulsif de l’acte (compulsion en psychologie).
Un
autre exemple, l’obsession de l’erreur
chez le boutiquier du coin ; va
entrainer des rituels de vérification et revérification interminables lui
faisant perdre plus de temps que prévu.
Il faut
cependant faire attention, ce n’est pas parce qu’on est obsédé par le désordre
ou la saleté qu’on a un TOC ; tant
que le temps passé à accomplir ses tâches (rangement ; vaisselle, lessive) et leur
effet sur le quotidien de la personne est minime, on dira plutôt que c’est une
manie.
C’est une réalité qu’on ne peut ignorer qu’on soit ici chez nous ou ailleurs. On a peut être quelqu’un dans notre entourage qui en souffre, un enfant, un ado ou un adulte ; surtout que c’est dans la tranche de 12 à 13 ans que les signes sont présents dans la durée. On ne dit ou ne fait peut être rien parce qu’on ne sait pas ce que c’est, ou alors parce qu’on pense au « village » ; mais il y a une souffrance chez la personne et un réel handicap au quotidien et plus le temps passe ; plus le trouble s’intensifie.
Que faire quand on souffre d’un TOC ?
Alors ? La solution quand on souffre de TOC, c’est déjà de s’assurer qu’on sait faire la différence entre un tic, une manie et un TOC. Ensuite; essayer de trouver la cause de notre peur, de ce qui nous obsède; et trouver des moyens pour mieux gérer. Bien évidemment si on n’y arrive pas, il faudra penser à consulter un psychologue dès que possible. Imaginez devoir vous laver les mains une dizaine de fois par jour, ou avoir peur de tendre la main aux personnes que vous rencontrez par peur d’être contaminé, ou repasser la serpillière plusieurs fois par jour en plus de toutes les autres tâches quotidiennes que vous avez à faire ?? Ce n’est pas facile hein et c’est très loin d’être drôle je vous assure !
S’il est vrai que la vie de la personne n’est pas en danger, il reste tout de même le fait indéniable que le quotidien de la personne est grandement affecté par ses rituels sans parler de la souffrance derrière. Et vous alors ? Dans quelle catégorie êtes-vous ?
Prenez soin de vous…Samuella, mon psy online.
Mots clés: tic, TOC, anxiété, troubles anxieux.
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J’ai souvent entendu : « Il n’y a pas de santé sans santé mentale! » Bien que cela paraisse exagéré dit comme ça, examinons ensemble les faits…
D’après l’OMS, la santé est « un état complet de bien-être physique, mental et social, qui ne consiste pas seulement en l’absence de maladies ou d’infirmité. » Eh oui ! Pour que je dise que je suis en bonne santé, il faut que je me sente bien dans mon corps, dans ma tête et dans mes relations avec les autres pour faire simple. Ce qui veut aussi dire que, ce n’est pas parce que je me lève tous les matins pour aller vaquer à mes occupations , ou encore que je n’ai pas un handicap, que je suis en bonne santé !!
Par ailleurs, il est vrai que quand on parle de santé ou de maladie, on a tendance à ne voir que la partie visible de l’iceberg (hihihihi !) que nous sommes, notre corps ; ce cher physique toujours au-devant de la scène ! Et si on marquait une pause pour le metteur en scène ; celui qui dirige pratiquement tout dans les coulisses ; qui la plupart du temps tire les ficelles…Vous voyez de qui je parle ? Oui, oui! Il s’agit de notre mental toujours présent, toujours oublié, et presque jamais cité !
« La santé ne concerne pas seulement ce que vous mangez. Il s’agit aussi de ce à quoi vous pensez et de ce que vous dites. »
C’est par exemple voir quelqu’un qui ne peut pas
marcher à cause d’une malformation au niveau de ses jambes ; faire partie
d’une équipe de basket et devenir champion au niveau local sur son fauteuil
roulant !
Paradoxalement, c’est aussi voir une belle jeune femme pleine de potentialités n’arriver à rien accomplir ; et en être malheureuse parce que qu’elle ne sait pas qui elle est ; ni ce qu’elle vaut ; parce que quand elle se regarde dans le miroir ; elle ne se voit pas comme ça, elle a tendance à se dévaloriser… Lui aussi (le mental) peut ne pas être au top de sa forme ; peut être malade malgré un corps en « bonne santé »
La santé ne concerne pas seulement le corps. Il s’agit aussi de ce que nous ressentons et de comment nous nous comportons.
Du coup, l’on se demande c’est quoi
la santé mentale?
La santé mentale est définie par l’OMS comme « un état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté.» En d’autres termes, elle est liée à la santé et au bon fonctionnement de l’esprit d’une personne. Elle englobe notre bien être sur le plan psychologique ; émotionnel ; et est impliquée dans le comment on s’adapte au monde qui nous entoure et comment on gère le stress ordinaire de la vie de tous les jours.
Le truc cool à savoir, c’est que chacun de nous a le pouvoir de s’en occuper ; d’avoir le contrôle sur son évolution. Ce n’est donc pas quelque chose qu’on a ou qu’on n’a pas ; puisqu’elle est influencée par notre gestion des hauts et des bas de la vie. En effet, elle n’est pas un état statique ; elle évolue de manière continue tout au long de la vie et chacun de nous peut l’améliorer.
Santé mentale et maladie mentale,incompatibles?
Seulement, il faut savoir que ne pas avoir de
maladie mentale ne signifie pas forcément qu’on ait une bonne santé mentale hi
hi hi !! Ça a l’air compliqué n’est-ce pas ? Mais ne vous inquiétez
pas, c’est juste l’impression que ça donne ! Regardons ensemble :
Une personne qui vit avec une maladie mentale et
qui se fait suivre, peut avoir contre toutes attentes une bonne santé mentale ;
parce que la situation particulière dans
laquelle elle se trouve, implique qu’elle travaille sur elle-même et qu’elle
atteigne un degré de stabilité élevé sur ce plan-là !
Exemple : Elle développe donc des pensées positives, est consciente de la difficulté ;fait face à ses peurs ; croit en sa capacité à s’en sortir ; ce qui la motive et lui donne une attitude confiante en l’avenir. Oui, elle souffre d’une maladie mentale, mais elle va bien de manière générale mentalement parlant.
De même, quelqu’un d’autre qui n’en souffre pas
peut avoir une mauvaise santé mentale ; ceci s’expliquant par le fait
_comme nous l’avons vu plus haut_ que ce n’est pas acquis et cela peut être
influencé par les turpitudes de la vie.
Exemple : il vit mal sa déception amoureuse, n’accepte pas ce qu’il ressent. A la longue ; il rumine sa colère ; ses pensées deviennent négatives ; il perd confiance en lui et a une attitude agressive et blessante envers les autres. Toutefois, il ne présente les symptômes d’une maladie mentale, mais à ce moment précis sa santé mentale n’est au top. On se comprend ??
Si on regarde de plus près, la santé mentale renvoie de manière générale à un état de bien être émotionnel ; lié au sentiment personnel d’être épanoui dans sa vie quotidienne et ce malgré les difficultés pouvant arriver. De ce fait, c’est rassurant de savoir qu’on peut en avoir le contrôle ; qu’on peut se fixer des objectifs pour la maintenir ou l’améliorer et les atteindre. Ce qui n’est pas toujours le cas d’une maladie mentale qui a besoin d’être diagnostiquée et qui implique l’aide d’un professionnel.
De toute évidence, tout le monde est donc concerné par la santé mentale ; quel que soit l’âge, le sexe ; le genre ; la race ; l’orientation sexuelle ; l’appartenance religieuse ou encore l’origines, on rencontre tous des problèmes de santé mentale à un moment ou à un autre de notre existence. Et quand ça arrive, on se sent mal ; mais il est bon de savoir que malgré la difficulté de ces moments il est possible de l’améliorer.
Maintenant, c’est quoi avoir une
bonnesanté mentale ?
Je suis presque sûre qu’après tout ce qu’on vient de se dire, on pourrait penser que c’est :
être joyeux et
content ; l’esprit en paix et chantonnant
7 jours sur 7 (haha ha !)
toujours avoir des
pensées positives
vivre sans problème
ou du moins toujours bien gérer ses problèmes
bref, être parfait
Eh bien non non non et renon !! Ce n’est absolument pas ça avoir une bonne santé mentale. C’est en réalité :
accepter et reconnaître ses pensées et ses émotions. Qu’elles soient positives et surtout négatives, savoir que c’est normal, ne pas les nier, les étouffer et les réprimer. Ex : Qu’est ce qui m’arrive ? Je crie sur tout le monde en ce moment, ça vient d’où cette colère ? ça peut arriver…
Etre à l’écoute de soi, de ses pensées au point de les identifier avec précision. Ex : En ce moment ; je suis si fatiguée et du coup ; je m’énerve pour un rien…
avoir conscience de ce qui ne va pas, l’accepter et trouver des ressources en soi ou ailleurs pour surmonter la mauvaise passe. Ex : Ok ; j’ai aussi le droit de m’énerver, mais pas pour tout et n’importe quoi ; vu toute la charge de travail que j’ai eue ces derniers temps, je n’ai pas eu le temps de souffler …J’ai besoin de faire une pause
développer des astuces, des méthodes ; des mécanismes d’adaptation sains qui nous permettent de construire et de stabiliser notre bien-être ; et de l’amener vers l’épanouissement auquel on aspire. Ex : Et si je prenais un peu de temps pour me reposer, regarder ma série préférée, lire un bon livre ; passer du temps avec mes amis ou mes proches ; écouter de la musique ; marcher un peu ; aller à l’église, faire un tour au village ?
savoir que le corps et l’esprit ne peuvent pas vivre sainement l’un sans l’autre, que ce qui touche l’un affecte l’autre et vice versa. Et ainsi ce qui aide l’un va aussi aider l’autre. Ces deux entités forment un TOUT ! il serait temps de se rentrer ça dans la tête pour ne ceux qui ne veulent toujours pas l’admettre !
Au final…
Il est donc justifié de dire : « il n’ y a pas de santé sans santé mentale ». Nous vivons tous cette vie, compliquée, remplies de peines, d’obstacles ; de défis ; d’échecs, mais aussi remplies de joies ; de victoires et de moments inoubliables. Souvent rien ne va ; les choses se corsent et tout part en vrille ; mais souvent aussi ça va mieux… Ce sont donc toutes ces tournures qui affectent nos pensées ; nos émotions ; notre attitude : principaux constituants de notre mental et donc de la santé de ce dernier.
Vous conviendrez donc avec moi, qu’il est tout à fait normal qu’elle -la santé mentale- ne soit pas fixe, qu’elle s’enrichisse ou qu’elle s’appauvrisse tout au long de l’existence. Il ne faut juste pas oublier que nous avons la capacité de la faire grandir ; de faire en sorte qu’elle passe d’un niveau « mauvais » à « bon ».Tout comme nous veillons sur notre santé physique, nous devons en prendre le plus grand soin ; c’est bien là que tout commence et ce n’est que comme ça qu’on pourra réellement être bonne santé.
Ta santé mentale est une priorité. Ton bonheur est essentiel. Prendre soin de toi est une nécéssité.
Dès lors que nous sommes des êtres HUMAINS avec des PENSEES, des EMOTIONS et le COMPORTEMENT qui en découle, la santé mentale est notre affaire à TOUS… Etre épanoui et équilibré devient donc essentiel ; car c’est le début de toutes nos actions ; ce qui implique que l’on prenne soin de soi et qu’on fasse passer notre santé mentale en premier.
Prenez soin de vous… Samuella, mon psy online.
Mots clés: santé, santé mentale, bien-être, épanouissement.
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Je suis une Psychologue basée à Douala au Cameroun et je réponds au +237 679972937. Cliquez ici pour me retrouver sur Whatsapp : wa.me/237679972937.
On entend souvent : « Espèce de malade mental !! Faut te faire soigner ! » Ou encore : « c’est une folle! Y a un truc qui ne tourne pas rond dans sa tête ! » C’est devenu très courant et les mots qui relèvent de la psychopathologie (spécialité de la psychologie qui s’intéresse à l’étude, à la compréhension et au traitement des maladies psychologiques) sont rentrés dans le vocabulaire de Mr Tout le monde et sont carrément devenus des adjectifs !! On peut ainsi entendre stressé, déprimé ; mytho ; toxico ; schizo ; nympho ; fou pour ne citer que ceux-là.
C’est pourquoi, ça devient un peu compliqué pour quelqu’un qui ne s’y connait pas de savoir exactement à quoi renvoie la maladie mentale dans tout ce méli-mélo linguistique. En effet, l’être humain est complexe; il y a des événements qui le maintiennent au plus bas et souvent, il peut se laisser submerger par plusieurs émotions et pensées négatives qui le fragilisent à long terme. Est-ce que c’est à ce moment que l’on parle de maladie mentale ?
Les troubles mentaux ne doivent pas servir d’insultes et ne sont pas des adjectifs!
Comment peut-on par exemple faire la différence chez un enfant entre une énergie débordante et un trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité? Ou encore comment reconnaître la limite entre un sentiment de tristesse justifié par une situation bien précise et une dépression ? Est-ce que c’est parce qu’on est mal dans sa peau qu’on est malade mental ?
N’oublions
pas qu’il y a aussi l’aspect culturel, nos origines, nos racines…La manière dont
un comportement est perçu comme normal, anormal ou pathologique dépend de la région dans
laquelle on vit ; de la société qui nous entoure ou encore des traditions
qui dominent dans nos tribus.
Voyons
par exemple : si marcher nu à un endroit donné est un symptôme de folie ou
signe d’exhibitionnisme , ailleurs c’est une culture, un état d’esprit, un
mouvement ; c’est synonyme d’appartenance à un groupe ; l’expression
d’une contestation, d’une dénonciation ; d’une revendication ou d’un
soutien à une cause.
Un
autre exemple : parler tout seul peut être vu comme un délire ou alors
comme le signe d’un bon rapport avec soi-même. De même, certains phénomènes
comme l’hallucination (fait d’entendre des voix ou de voir des choses) ou
la transe (état second dans lequel la conscience est modifiée avec impression
de détachement de l’esprit du corps) sont perçus comme normaux ou pathologiques
selon que l’on soit dans un cadre religieux ; traditionnel ou médical.
De
ce fait, quelle est donc la limite entre
ce qui est sain et ce qui ne l’est plus ? Quand est ce qu’on commence à
parler de maladie mentale ?
Ce que dit le DSM V :
Comme dans tout domaine scientifique, la psychologie aussi a des outils de référence qui permettent de classifier, d’harmoniser et de standardiser tout ce qui s’y trouve. En l’occurrence, on a le DSM (Diagnostic and Statistical Manual of mental disorders ou Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux) qui est un livre publié par l’APA (Américan Psychiatric Association) ; ou encore la CIM (classification internationale des maladies) qui est aussi un livre publié par l’OMS (organisation mondiale de la santé). En fonction de l’évolution de la recherche et des études menées, il existe actuellement plusieurs versions.
Ok !!Revenons
à nos explications ! C’est alors quoi
la maladie mentale ?
Il faut relever que maladie mentale a pour synonyme « trouble mental ». Etant donné que beaucoup d’associations et d’organisations rejettent le terme « maladie » à cause de son lien avec les médicaments et les médecins, certains préfèrent l’appellation trouble mental. Ainsi, d’après le DSM 5 (version la plus récente), un trouble mental est « un syndrome caractérisé par des perturbations cliniquement significatives dans la cognition, la régulation des émotions, ou le comportement d’une personne qui reflètent un dysfonctionnement dans les processus psychologiques, biologiques, ou développementaux sous-jacents au fonctionnement mental ». Le trouble est le plus souvent associé à une importante détresse ou un handicap dans les activités sociales, professionnelles, ou d’autres activités importantes.
Comment ça se passe?
C’est vrai que dit comme ça, cela semble difficile à visualiser, mais en d’autres termes ; c’est une maladie qui affecte le psychisme, l’esprit d’une personne. A cause du dysfonctionnement qu’il y a au niveau des pensées et des émotions, le comportement ; la santé physique ; le rapport au monde qui nous entoure et les relations avec les autres se retrouvent perturbés. A cela, s’ajoute aussi cette indéniable détresse qu’on observe chez la personne l’empêchant d’avoir une vie épanouie.
Elle peut
commencer dans l’esprit et affecter le corps (cas d’une dépression par exemple
qui peut induire des douleurs diffuses ; une insomnie ou une prise de
poids) , ou alors à l’inverse partir du corps pour affecter l’esprit (cas
d’une maladie chronique comme le cancer ou le VIH qui peut induire au niveau
psychologique des troubles de
l’humeur ; de l’anxiété ou un stress chronique). Elle peut aussi avoir plusieurs origines :
physique ; psychologique ; environnementale ; héréditaire.
C’est donc ça la maladie mentale ; et comme on l’a vu plus haut, d’après les outils de référence il en existe plusieurs types en fonction des symptômes ; de leur sévérité ; de leur intensité et de leur durée. Dans cette grande variété de troubles qui existent ; il y a cependant quelque chose de commun que vous remarquerez et qui vous aidera à faire la différence entre ce qui est sain et ce qui ne l’est plus : c’est le côté rigide, le côté envahissant dans le quotidien de la personne ; affectant sa manière d’être ; d’interagir avec les autres ; de voir et de ressentir les choses ; lui causant de la souffrance et à autrui aussi. On peut citer par exemple, la dépression,l’autisme, le trouble d’anxiété généralisée, l’Etat de Stress Post Traumatique (ESPT), la schizophrénie, les addictions,les troubles du comportement alimentaire (boulimie; anorexie)…etc.
« C’est appelé maladie mentale pour une raison,parce que c’est une maladie. Pourquoi ne peut elle pas être reconnue comme telle au même titre que les autres maladies?
Eh oui !! La maladie mentale est belle et bien une maladie (excusez la répétition hahaha !), un trouble réel comme de nombreuses autres maladies que nous connaissons. Et si nous ne faisons pas attention ou alors si nous l’ignorons, elle grandit, prend de la place dans la vie de la personne, la déséquilibre ; perturbe sa vie sociale, familiale ; scolaire ; sexuelle ; professionnelle et dans certains cas conduit malheureusement à la mort… Oui oui !! Souffrir de maladie mentale va beaucoup plus loin que se sentir mal pendant une période difficile et stressante de sa vie… Aujourd’hui, il y a beaucoup plus de personnes déséquilibrées,instables en costard cravates faisant souffrir les autres, que de psychotiques qui marchent nus dans dans la rue et ne dérangeant personne! A nous de faire attention, d’y accorder notre attention et de chercher de l’aide ; à bon entendeur salut !!
Prenez soin de vous…Samuella, Mon Psy Online.
Mots clés: maladie mentale, trouble mental, psychopathologie; stigmatisation.
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Aujourd’hui, c’est à toi de faire des choix sains. Pas sains seulement pour ton corps, mais aussi pour ton esprit…Oui oui ton esprit doit être bien nourri ; bien entretenu le physique ce n’est pas tout !
Il s’agira donc de faire attention à notre manière de penser, de voir et de ressentir les choses ; faire le tri entre ce qui est important, ce qui ne l’est pas et ce qui ne l’est plus, savoir se concentrer sur ce qui en vaut la peine ; apprendre à être soi-même et à être en accord avec soi … Cela concerne aussi le choix de mettre un terme à cette relation dans laquelle on étouffe, le choix de s’éloigner de ce proche qu’on aime, mais qui nous détruit; le choix de d’accepter que tout ne dépend pas de nous; qu’on a le droit aussi de penser à soi…Le choix de reconnaitre ses erreurs, de se pardonner et d’en tirer les leçons qui s’imposent pour avancer…Lechoix de s’accepter, être imparfait, mais humain… Voilà autant de petites choses qui n’ont peut-être l’air de rien, mais qui sont aussi importantes pour notre épanouissement que boire de l’eau suffisamment ; manger varié et à des heures régulières ; faire du sport ; travailler etc …
C’est vrai qu’avec les sollicitations du quotidien, ça a l’air compliqué ; on passe trop souvent le temps à courir après le temps (hihi !) au point de n’avoir plus le temps pour se concentrer sur notre état d’esprit ; notre « mental » comme on le dit souvent couramment !! Si l’on regarde de plus près, c’est bien lui qui nous aide à bouger, à aller de l’avant et même souvent c’est lui qui nous paralyse … C’est lui qui est à la base de nos actions, de notre comportement. Par exemple, penser d’une certaine façon fait en sorte que l’on voit les choses tout en noir, tout en rose de manière positive,négative ou même qu’on ne voit rien du tout!!
Alors ? Si l’on commençait aujourd’hui à prendre l’habitude de le bichonner un peu ; voire beaucoup !! On serait surpris du résultat !! Essayons !
Nous sommes si occupés à agir pour atteindre un but extérieur, que nous oublions la valeur intérieure ; ce ravissement d’être en vie et d’en avoir conscience.
John CAMPBELL
Prenez soin de vous…Samuella, mon psy online.
Mots clés: Bien-être, corps, esprit.
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