Vie de famille : Parent toxique, oui; ça existe

Comment c’est possible ?

Oui, les personnes toxiques existent, négatives , manipulatrices, difficiles, égoïstes, se plaignant tout le temps, soufflant le chaud et le froid dans la relation. Et même dans la famille, on peut en retrouver, une mère, un père, un frère, une soeur, un oncle, une tante, un mari, une femme… ça fait encore plus dégâts justement parce que c’est la FAMILLE.

Ce sont des personnes qui sont déséquibrées, parfois malades et nous allons en faire les frais à un niveau ou à un autre.

Des membres de la famille qui vont nous rendre malade physiquement et mentalement, qui sont susceptibles de nous asphyxier financièrement, si nous ne faisons pas attention, si nous n’arrivons pas à fixer des limites ou alors à nous éloigner…

Des proches qui sont des videurs d’énergie, qui empoisonnent la santé émotionnelle, parce que nous devons passer le temps à vivre selon leur humeur, au détriment de nos besoins et continuer à faire comme si de rien n’était… Continuer à respecter, cotôyer, vivre avec, prendre soin , s’occuper, payer le loyer, les frais médicaux, « aimer » cet autre là qui nous détruit et qui nous traite avec mépris.

Résultat : douleur, frustration, conflits constants, tension permanente, non dits, tabous, colère, irritabilité, agressivité, tout ceci dans le refoulement, qui finit pas rejaillir sur le corps, (prise ou pertes de poids, troubles alimentaires, hypertension etc…), sur l’humeur, sur le comportement.

Que faire ?

Des pistes pour s’en sortir malgré tout :

  • Savoir que c’est pas parce que c’est la famille, qu’on doit tout supporter,
  • On ne peut pas déranger les autres quand on est épanoui et heureux, les personnes toxiques sont malheureuses,en souffrent inconsciemment et font donc souffrir les autres
  • Admettre que le sang ne veut plus rien dire à partir du moment où l’autre se sert de ce lien pour vous faire souffrir permanenment
  • Décider que tout ce qui nuit continuellement à votre équilibre, votre santé physique et mentale n’a pas de place dans votre vie même si c’est la famille
  • Accepter la réalité, et trouver la force de continuer à faire sa part si on en a la possibilité, sans rien attendre en retour et sans culpabiliser si on n’y arrive pas
  • S’éloigner pour pouvoir souffler et se reconstruire si on a la possibilité
  • Pardonner, c’est un processus, même si c’est dur, honnêtement, ce n’est que ça qui va nous aider à avancer, et à panser petit à petit les blessures.

#Kameni a dit #nayonayo, « man no go die because family dey, on ne va pas mourir à cause de la famille »

Vous pouvez réécouter cet article en version audio dans notre rubrique Podcast « Prenez soin de vous  » ici.

Prenez soin de vous…Samuella, Mon Psy Online

Mots clés : parent toxique, famille dysfonctionnelle

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Amour : Sois une femme ; un homme avant d’être avec quelqu’un d’autre

Trouver l’amour…

Une expression tellement utilisée! Oui trouver l’amour, mais où?

En fait ; combien de relations amoureuses ne fonctionnent pas autour de nous ; alors que toutes les conditions semblent être réunies pour  que ça marche ?

Combien de personnes sont en couple aujourd’hui, mais sont malheureuses ?

Et ceux (celles) d’entre nous qui tiennent pour responsable de leurs problèmes leurs partenaires ?

Sans parler de nombreuses autres personnes qui finissent par perdre totalement confiance en eux et en l’autre en recherchant l’amour ?

Et si la « faute » ne revenait pas toujours à l’autre ?

Peut-être que…

Une des raisons pour lesquelles tant de relations échouent ; c’est qu’on est brisé, blessé, mais on veut toujours, sortir avec d’autres personnes se disant inconsciemment que c’est à eux de nous soigner. En n’oubliant que la guérison nécessite parfois de prendre le temps d’être seul ; et pour la plupart d’entre nous; on ne supporte ou on ne sait pas être seul.

Peut -être que l’une des solutions serait d’apprendre à vivre et à exister par soi-même, avant d’exister en tant que couple…

Peut-être qu’il est important de se connaitre ; de s’accepter  tel (le) qu’on est avant de pouvoir accepter l’autre, sinon comment  je fais pour vivre avec quelqu’un de méfiant alors que moi-même je suis flou (e), ambigu(e)et manipulateur  (trice) dans ma façon de faire ?

Peut -être qu’il faudrait que je reconnaisse mes défauts pour pouvoir les améliorer ; et ensuite attendre de l’autre qu’il le fasse et comprendre que ça demande des efforts et de la patience …

Peut-être qu’il faudrait que j’apprenne à avoir mon propre espace, mes propres activités ; mes propres centres d’intérêts pour ne pas en souffrir quand l’autre va profiter des siens;et créer ensuite et ensemble cet espace commun si cher au couple…

Peut-être il faudrait que je sache que dans « je ne peux pas tout contrôler », il y a aussi l’autre; ses émotions, son attitude envers moi que je ne dois pas contrôler.

Peut-être qu’il faudrait que je sache ce que j’aime et ce qui m’élève; ce que je n’aime pas ; dans la vie ; chez moi et les  autres pour pouvoir  mettre des limites à ce qui ne me convient pas ; sinon comment est-ce que je saurai  que j’aime quelqu’un qui  me détruit ?

Peut-être qu’il faudrait que je sois conscient(e) que les blessures que je porte ne sont pas encore guéries ; et que si je continue à les nier; et à les étouffer, elles vont faire saigner tous (tes) ceux (celles) qui s’approchent de moi…

Il est tellement important  de se créer son propre soleil, ce sentiment de paix et de sécurité intérieure qui nous aide à ne pas être dépendant de l’humeur de l’autre ; nous évite bien des désillusions ; et qui nous aide à être plus épanoui dans notre relation amoureuse.

Il est important d’être une femme, un homme ; avant de s’engager avec quelqu’un ; avant d’être la femme ou l’homme de quelqu’un ; un processus qui ne s’arrête jamais tant qu’on est guidé par l’Amour…

Peut-être qu’il faudrait se donner le temps d’apprendre ce qu’il faut apprendre, non pas pour le trouver Ce fameux Amour,mais pour le partager

Prenez soin de vous…

Samuella, Mon Psy Online

Mots clés: vie de couple; relations amoureuses; amour de soi; développement personnel

Crédits photos: Debby Hudson; Unsplash

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C’est quoi la résilience ?

Une vidéo de Brut qui donne un aperçu de la résilience en images. Vous pouvez retrouvez l’article sur le même sujet ici, https://www.monpsyonline.com/la-resilience-un-merveilleux-…/

Prenez soin de vous, Samuella Mon Psy Online.

Mots clés: Brut, psychologie, résilience.

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La résilience, un « merveilleux malheur»

Qu’est-ce que c’est ?

Avez-vous déjà entendu ce mot, résilience ?  Oui ? Non ? En tout cas, elle nous accompagne tous, certains un peu plus que d’autres ;  mais elle est présente chez la plupart des êtres humains.  Pourquoi ? On a tous été confrontés à des moments difficiles, douloureux et éprouvants : décès brutal d’un proche, perte d’un emploi, ruptures, agressions, maladies, accidents catastrophes naturelles, guerres. Des périodes troubles et traumatisantes, qui la plupart  du temps nous brisent ; nous laissent complètement perdus ; mais au même moment sans que l’on ne soit toujours conscient, ces évènements négatifs révèlent en nous une force qui grandit peu à peu et qui nous aide à continuer d’avancer : la résilience.

Concept rendu populaire par le neuropsychiatre Boris Cyrulnik à travers son ouvrage un « merveilleux malheur » ; le concept de résilience en physique désigne « la capacité d’un corps à résister à un choc, et ensuite à retrouver sa structure initiale.» En psychologie, elle renvoie à « la capacité à réussir à vivre et à se développer positivement, de manière socialement acceptable, en dépit du stress ou d’une adversité qui comporte normalement le risque grave d’une issue négative. » La résilience est donc ce processus de reconstruction, qui nous permet de reprendre sa vie en main après une épreuve ; après avoir perdu son autonomie ou après avoir vécu une succession de  douleurs.

Comment ça se passe ?

En général, lorsqu’on traverse une situation difficile ; on est assailli par la souffrance, les pensées négatives ; le désespoir ; le découragement et on a tendance à se résigner ; à s’apitoyer sur son sort ; on a l’impression que c’est sans issue ; ce qui est tout à fait normal. Mais, ce dont on se rend difficilement compte sur le moment; c’est que la difficulté de l’instant nous pousse à puiser en nous les ressources personnelles nécessaires à notre survie qui finissent par nous aider à surmonter l’épreuve.

Pendant ces moments, on s’appuie sur tout ce qu’on a en nous pour maintenir la tête hors de l’eau ; ça peut être notre foi ; le soutien des autres, notre type de personnalité, nos croyances ; la présence d’un être aimé ou l’accompagnement d’un professionnel. En plus de cela, selon la personnalité de tout un chacun et la sévérité de l’épreuve, des moyens de défense internes vont se mettre en place pour protéger l’équilibre de la personne affectée. Il s’agit par exemple du clivage, quand le moi se divise en une partie socialement acceptée et une autre, plus secrète. Le déni permet de ne pas voir une réalité dangereuse ou de banaliser une blessure douloureuse. Les autres mécanismes de défense sont la rêverie, l’intellectualisation, l’abstraction et enfin l’humour. Bien que certains de ces mécanismes  de défense soient rigides et peuvent nuire à long terme à l’épanouissement de l’individu ; ils participent tous à la construction de la résilience.

Ainsi, guerre, terrorisme, accidents de la vie, maltraitance, abus sexuels, mais aussi des circonstances plus quotidiennes comme le chômage ; une maladie physique ou mentale ; une relation abusive ; les violences  conjugales ; un proche toxique ou encore le harcèlement au travail : ces événements peuvent, selon chacun, représenter ou non un traumatisme et nécessiter la mise en œuvre d’un processus de résilience. Chaque individu étant unique ; nous n’avons pas tous la même réaction face aux évènements, et  seul chaque patient sait l’intensité du trauma qu’il a subi. De ce fait, ce qui affecte profondément l’un peut être aisément surmonté par un autre. En plus de cela, il est possible que ce soit à la suite de plusieurs chocs que la goutte d’eau de trop déborde et que le trauma se manifeste. C’est  par exemple le cas du personnel soignant ; et des professionnels de la sécurité (gendarmes, policiers, militaires) qui côtoient au quotidien les souffrances des autres et sont susceptible de développer ensuite ce qu’on appelle le trauma vicariant ou fatigue de compassion.

Que faire pour construire sa résilience ?

S’il est vrai que c’est très difficile de rester confiant quand tout va mal ; il est tout aussi vrai que malgré les déboires et les échecs passés, nous sommes là malgré tout.  A ce moment, nous ne pensions pas pouvoir nous relever ; mais aujourd’hui, nous sommes debout ; certains plus forts ; d’autres le sont moins ; c’est pas grave c’est un cheminement. Voici quelques pistes qui nous aident  à construire notre résilience :

  • Accepter le traumatisme…

J’aime souvent dire que l’acceptation c’est la clé ; accepter la situation, la douleur, la difficulté, la souffrance.  Accepter  que c’est arrivé, qu’on ne peut pas tout contrôler ; que malgré nos efforts la situation ne s’améliore pas et  que les choses ne seront peut-être plus comme avant.  C’est vrai que dans les cas de violences sexuelles ou d’accidents ayant conduit à une amputation par exemple, le choc des premiers instants laisse souvent place à une sorte de déni ; de repli sur soi ; de dégoût et même de refuge dans le rêve (pour un enfant par exemple), un peu comme une légitime défense selon Boris  Cyrulnik.  C’est normal, mais nier sa souffrance ou le traumatisme qui est à l’origine n’aide pas à le surmonter et nous bloque dans le passé.

  • Se reconstruire…

Quand tout va mal ; on pleure, on souffre on se résigne ; réactions humaines et normales sur lesquelles on a tendance  à se concentrer. Mais, avec le recul ; essayons de regarder de plus près : la situation était douloureuse, mais elle nous a aussi apporté des éléments positifs ; elle a mis en avant nos faiblesses  et aussi nos forces ; des aspects de nous qu’on ne soupçonnait pas.  On se rend progressivement compte que notre vision de la vie change ; notre attitude par rapport à ce qui continue de nous arriver s’améliore. De ce fait, on réagit mieux face aux difficultés, on est plus confiant,  on apprend à anticiper, à éviter et à contourner les obstacles ; bref on continue d’avancer en se débrouillant mieux que par le passé.  On a les mêmes blessures qui cicatrisent petit à petit, mais la douleur ne nous empêche plus d’avancer.  Dans d’autres cas, on réalise qu’on a pu relever certains défis,  on comprend qu’on a un potentiel unique ; on change d’orientation et on trouve enfin sa voie. On peut voir par exemple  un jeune homme  ayant subi de nombreux échecs sur le plan professionnel dans un environnement socioéconomique difficile utiliser ses souffrances pour peindre de magnifiques toiles. Ou encore, une jeune femme qui a enfin pu mettre un terme à une relation abusive, de violences physiques et psychologiques, mettre sur pied une cellule d’écoute pour d’autres personnes ayant vécu la même chose.

On n’est pas tous égaux devant l’épreuve, certaines personnes parviennent toutes seules à construire leur résilience pendant que d’autres ont besoin de soutien. Ce dernier peut venir de la présence affective de l’entourage (proche, conjoint, amis, psycho praticien, pasteur …).

La résilience…pour tout le monde ?

Y a-t-il des personnes plus résilientes que d’autres ?  Oui et Non.

La capacité de résilience est  liée aux  différents types d’attachements  (on reviendra dessus dans un prochain article) qui nous ont construits. Si les liens d’un bébé à sa mère sont forts et sécures, ils  peuvent durablement le protéger. Il sait ainsi, dans sa mémoire et dans sa biologie, qu’il pourra se défendre.

À l’inverse, l’isolement rend vulnérable aux traumatismes, tout comme il retarde la résilience. On se bat moins bien lorsqu’on est vulnérable.  

Seamless pattern of a crowd of many different people profile heads. Vector background.

La résilience est aussi fortement influencée par la famille, la communauté, la culture, et la société dans laquelle on vit. Si une maladie, un accident, des difficultés à concevoir ou à se marier sont perçues comme un échec, une sentence ou une souillure ; il est clair que le processus de reconstruction sera difficile et complexe. Si à l’inverse ; on est dans un environnement où les personnes sont encouragées à s’exprimer, partager leurs expériences et militer pour donner un sens à leurs souffrances ; la résilience sera possible.

Par ailleurs,  la signification du choc par rapport à l’histoire personnelle de la personne, et aussi de sa forme peut faciliter ou non le processus de résilience. La souffrance causée par la nature (éboulement, inondation) est susceptible d’être mieux traversée que celle causée par un individu (maltraitance, abus, conflits armés).

Ce qu’il faut retenir …

Nous avons tous la capacité d’être résilient. Car c’est avant les difficultés,  la douleur, la souffrance, le traumatisme que l’on acquiert les moyens d’y faire face : notre capacité à mettre les mots sur ce que nous ressentons, et la qualité de nos « attachements sécures », ces liens de confiance avec les autres (famille, amis, etc.) qui nous rassurent sur notre aptitude à nous défendre.

Il est donc important de renforcer sa confiance en soi, d’entretenir des liens profonds avec d’autres personnes, de considérer les crises de la vie comme des étapes nécessaires,  de ne pas craindre les changements : les solutions reposent en chacun de nous.

La vie, je ne vous apprends rien, c’est aussi ça, les hauts et les bas, ça fait partie du jeu c’est comme ça. On a l’habitude de dire que « la souffrance est école de sagesse », c’est pas pour dire qu’il faut absolument souffrir pour  apprendre ou pour devenir quelqu’un de meilleur.  Ça veut surtout dire, qu’on peut grandir à travers tout ce qu’on traverse, je nous le souhaite en tout cas.

Prenez soin de vous, Samuella Mon Psy Online .

Mots clés: psychologie, traumatisme, résilience.

Crédits photos: Unsplash, Google images.

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Le courage de choisir…

Il faut avoir de le courage de changer ce qui ne va pas dans sa vie.
Prendre des décisions.
Aller à l’encontre de soi-même si nécessaire. (c’est pas parce qu’on aime quelque chose ou quelqu’un; que c’est forcément bon pour nous)
Contre la facilité, les habitudes. (sa zone de confort)
Ecouter la voix de sa conscience.
Peser le pour et le contre.
Se souvenir que tout choix implique un renoncement, (et des conséquences aussi) et que vivre c’est choisir
Puis lorsqu’on a bien réfléchi, marcher d’un pas sûr vers ce qui nous rendra plus heureux.

Tiré de Petite philosophophie du matin, 365 pensées positives pour être heureux tous les jours, Catherine Rambert,2007. Paraphrasé par Mon Psy Online.

Prenez soin de vous…

Mots clés: choix, connaissance de soi, développement personnel.

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Le bonheur commence avec toi…

Le bonheur commence avec toi, pas avec tes relations, ton travail et ton argent, mais avec toi… Je vais même rajouter : pas avec ton (ta) partenaire ; ton mariage ; ton enfant ; ta famille ; ta religion, mais avec TOI.

Même s’il est vrai que chacun à sa définition du bonheur, en observant autour de nous, on verra  d’un côté des personnes heureuses peu importe leur niveau de vie, travaillant ; pas du tout ou se« débrouillant » ; et des personnes malheureuses peu importe le volume de leurs comptes en banque, fournis ou inexistants.

On réalise donc que leur bonheur ne dépend pas toujours de ce qu’ils ont, mais de ce qu’ils sont, du type de pensées qui les animent ; de comment ils gèrent leurs émotions et  enfin de leurs attitudes face à la vie.

Peu importe ta définition du bonheur, saches qu’il commence avec toi. Il commence avec ton état d’esprit ; ta perception des choses ; ta capacité à relativiser ; à apprendre de tes erreurs ; ta capacité à rebondir après les échecs.

Il commence avec ta résilience, ton empathie envers les autres ; ta disposition à pardonner, ta faculté à apprécier ce que tu as ; à en être reconnaissant ; à en profiter ; et ensuite à bosser dur pour réaliser tes rêves. Il commence aussi avec ta capacité à savourer les choses simples, les moments que tu passes avec les autres ; ta capacité à t’émerveiller devant un magnifique coucher de soleil ; ou à te sentir apaisé(e) au son et à la fraîcheur des pluies, et à finalement t’incliner devant la grandeur de l’Univers.

Le bonheur commence avec toi ; avec le fait d’être toi-même ; et d’en être fier : quelqu’un de fort, de timide ou d’extraverti qui a souvent envie de pleurer ; un  être humain imparfait avec des hauts et des bas ; des coups de blues ; de gueule ; de mou ou une énergie débordante. Il commence avec ta capacité à t’aimer, à aimer ; à être en accord avec toi-même ;à t’accepter tel (le) que tu es ; et donc à accepter les choses telles qu’elles se présentent en comprenant qu’on ne peut pas tout contrôler. Le bonheur commence avec ta capacité à dire NON à tout ce qui te tire vers le bas. Oui, le bonheur commence avec toi, avec le pouvoir de te créer ton propre soleil… Qu’est ce tu en dis ?

Prenez soin de vous, Samuella mon psyonline…

Mots-clés: bonheur, bien-être, résilience, connaissance de soi, amour de soi.

Crédits photos: Unsplash

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Nous avons tous une santé mentale!

OUI, pour ceux qui ne le comprennent pas encore ou alors qui ne prennent pas leur état d’esprit au sérieux,  pour ceux qui n’ont pas pu lire l’article sur la santé mentale, je vous invite à mieux comprendre à quoi ça renvoie à travers cette vidéo:

PS : Ceux qui n’ont pas pu bien comprendre à cause de la langue, je vous propose de lire l’article sur le même sujet.

Prenez soin de vous…Samuella, Mon Psy Online.

Mots-clés: santé mentale, soutien psychologique, mental health, psychological.

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Lettre aux parents d’aujourd’hui…

Chers parents,

Je viens très humblement auprès de votre haute autorité, vous parler  de ce qui pourrait arriver demain, si rien n’est fait aujourd’hui. Tout ne dépend pas de vous, mais quand il s’agit des enfants, une grande partie de leur bien-être en dépend. En gros, cela se résume au simple, mais bien complexe fait d’aimer  vos enfants, de les encadrer dans le but de les aider à devenir des adultes épanouis et bien dans leur peau. Et comme ça, ils pourront faire face de manière adaptée aux défis et aux difficultés de la vie de tous les jours.

        « Avant avant avaaant, on dansait, on faisait pas palabre ! », cette phrase culte d’une chanson très rythmée du groupe TNT, s’applique à bien des cas de la vie quotidienne. Quand on regarde autour de nous ; bien des choses ont changé ; pas toujours dans le bon sens, et on aime souvent dire : « qu’avant c’était mieux ». Parlant particulièrement du fait d’être parent,  cela n’a  jamais été chose aisée et on est tous d’accord sur le fait qu’aujourd’hui c’est encore plus compliqué qu’à une certaine époque. Et c’est justement parce que c’est comme ça qu’on doit (je le pense) faire beaucoup plus attention à notre rôle, à notre responsabilité en tant que parents, et surtout à l’impact que nos mots et nos attitudes ont sur la personnalité et le devenir de ces enfants.

Faisons un tour d’horizon !

Combien d’adultes de nos jours sont malheureux ; aigris ; irritables ou tristes ? Combien manquent cruellement  de confiance en eux,  ont une mauvaise estime d’eux-mêmes ; ce qui les poussent trop souvent à avoir un faux self, et à se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas . Que dire de ceux qui sont négatifs, qui n’apprécient jamais rien, qui prennent plaisir à manipuler, à rabaisser  et à humilier les autres ? Et ceux qui ne savent pas assumer la responsabilité de leurs actes ; qui refusent de faire face aux conséquences de leurs choix  et accusent les autres de tous leurs malheurs? N’en parlons pas de ceux qui sont dépendants ; qui dans leurs relations deviennent envahissants, étouffants, possessifs à cause de leurs propres insécurités et finissent par faire fuir tout le monde ? Que dire aussi de ces adultes qui par peur d’être rejetés ou abandonnés, ne savent pas dire NON, sont prisonniers du regard et des opinions des autres, et finissent par supporter tout et n’importe quoi ? Que faire de ceux qui étouffent, pleins de frustration et de résignation dans l’unique voie qu’on leur a présentée; qu’ils étaient censés « choisir », mais qui leur a finalement été subtilement imposée? Et ceux qui ne savent rien faire parce qu’on a toujours tout fait pour eux?

Oui chers parents d’aujourd’hui, derrière tous ces comportements malsains et personnalités  difficiles, se cachent souvent des enfants dont les besoins affectifs ont été incompris, peu, mal, pas du tout ou encore trop comblés. Sous cette apparence d’adulte accompli, il y a encore un enfant à qui on a souvent dit qu’il était  bête, que ce n’était pas important ce qu’il avait à dire. Parfois, on lui a fait sentir qu’il nous dérangeait ; on a souvent réagi avec beaucoup de colère face à ses « gaffes » (normales d’enfant) ; on n’a presque jamais eu le temps pour jouer avec lui et ce n’est que quand  il était « sage » ou qu’il ramenait de bonnes notes, qu’on lui témoignait notre affection, notre sourire, notre fierté; notre amour. On n’a toujours pensé à ce qu’on estimait être le mieux pour lui, mais on n’a jamais pensé à ce qu’il aimait vraiment.

De ce fait…

De manière involontaire, on ne nous a pas souvent dit à quel point on nous aimait, pour qu’on puisse s’aimer aussi. Du coup, on ne nous pas appris à être fiers de nous ; on ne nous pas assez encouragé à prendre des initiatives et aujourd’hui on n’arrive pas à prendre des décisions. On nous a difficilement transmis le goût de l’effort, de la persévérance ; de nos jours on a du mal à aller au bout des choses : au moindre souci, on abandonne et on enchaîne les éternels recommencements.  D’un autre côté, parce qu’on n’a pas souvent pu nous exprimer, par peur des critiques ou des moqueries, on n’arrive pas à s’affirmer et à défendre nos idées. Aujourd’hui encore, on souffre d’insomnies et on est bord de la dépression parce qu’on ne supporte pas l’échec. Pourquoi ? Peut-être parce qu’on nous appris que c’était inexcusable, que de cela dépendait notre valeur ou encore que seule la « réussite » nous rendait digne d’être aimés… Il y a tellement d’exemples qui démontrent que nous sommes tous de grands enfants…

Bien-sûr, loin de moi l’idée de rejeter totalement la faute sur les parents que nous sommes. Élever un enfant est un travail difficile; de longue haleine et honnêtement pas toujours gratifiant.  Dans l’adulte  que notre enfant deviendra ; il y aura l’inné et l’acquis ; c’est-à-dire ce que la nature lui aura donné et ce que son environnement lui aura apporté. A cela va s’ajouter beaucoup de nous, des liens tissés, des paroles valorisantes ou pas, des comportements bienveillants ou pas ; des expériences partagées, positives ou négatives. Je sais que c’est plus facile à dire qu’à faire ; entre le travail ; les charges quotidiennes, les relations compliquées ; les problèmes d’argent et ses propres problèmes existentiels, c’est compliqué d’être PRESENT pour ses enfants. Il serait bien dommage qu’ils deviennent ces adultes difficiles et malheureux que vous observez autour de vous n’est- ce -pas ?

Alors…

Chers parents, « les parents parfaits n’ont pas d’enfants » (Jane Nelsen). Essayons de faire notre part dans cette histoire, celle qui dépend de nous. Essayons tant bien que mal d’être plus présents, plus intentionnels dans notre parentalité, face à nos responsabilités.

Tout en vous remerciant pour le travail que vous  faites déjà au quotidien pour les adultes de demain, et en espérant que cette lettre (pas trop longue je l’espère) fera écho dans vos cœurs, je vous prie d’agréer très chers parents  (ceux qui essaient de l’être en tout cas), l’expression de ma sincère admiration et de mon profond respect.

P.S : J’ai oublié, en plus de tout ça, c’est très important ; prenez soin de vous…

Samuella, Mon Psy Online

Mots clés: parentalité, éducation des enfants, parents.

Crédits photos: Unsplash, Google images.

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Témoignage : J’ai vécu avec un père toxique…

Comme beaucoup j’ai grandi loin de mon père, mais contrairement à Singuila, je n’ai pas cultivé de colère et je m’en suis plainte un peu quand même, intérieurement, quand j’étais petite. Et extérieurement plus tard quand il est revenu. Avec un petit peu de colère. 

OK, commençons par le début.

Je suis née au sein d’un couple hétéro marié, qui avait déjà une fille, dont je suis la cadette. Je sais, dit comme ça c’est un peu… mais c’est exactement ça. J’adorais mon père, je vous le dis d’emblée. C’était genre ma mère m’achète un super truc et si quelqu’un me demandait qui me l’avait acheté je disais avec passion que c’était mon père. Ou s’il nous a emmenées UNE fois au cinéma, moi, je cultivais l’idée qu’il nous emmène SOUVENT au cinéma. Bref, vous voyez le genre. Alors, mon père n’était pas très présent, il se déplaçait souvent. Et puis un jour, il est parti en voyage et…il n’est pas revenu .J’avais 5 ans, ma petite sœur venait de naître. Des huissiers sont venus nous faire sortir de notre maison en catastrophe, un jour alors que ma mère était sortie pour le premier vaccin de ma petite sœur. Bon, ils l’ont quand même attendue.

Nous sommes allées vivre chez mes grands-parents maternels, ma mère, mes sœurs et moi. Ma mère ne travaillait pas à cette époque, mon grand-père un brave et adorable intellectuel, paix à son âme, était commerçant, il vendait des babouches en plastique, la générosité était presqu’un défaut chez lui. Ma grand-mère, une dynamique femme forte et authentique, paix à son âme aussi, était femme au foyer. Elle  cultivait son champ, vendait la banane mûre et les ‘’miondos’’ qu’elle faisait elle-même pour joindre les deux bouts. Nous avons eu une enfance paisible auprès d’eux et par la grâce de Dieu, nous n’avons jamais manqué de rien. Ma mère, une vraie battante a retroussé ses manches et aligné jobs et petit commerce pour que nous allions à l’école, et que nous ayons toutes nos fournitures.

Le retour du « père » prodigue.

Dix ans plus tard, j’étais en classe de 2nde. Je suis rentrée de l’école un jour, Il n’y avait encore personne à la maison, ma mère avait trouvé un emploi stable depuis quelques années et rentrait en soirée. J’étais avec une camarade qui était venue m’emprunter un livre, pendant que je cherchais le livre pour lui donner, j’ai entendu frapper ; je suis allée ouvrir, et … c’était lui ! Mon père était là, devant le portail. Je lui ai évidemment sauté dessus après avoir crié ‘’papa’’, j’étais trop contente. Je l’ai fait entrer, et comme il tenait un sac, je lui ai demandé s’il restait, il a dit oui. J’ai rapidement remis le livre à ma camarade qui est partie. J’ai mis la Tv en marche, lui ai proposé ce qu’il y avait à manger et je suis allée apprêter la chambre ou il passerait la nuit (il y’avait une chambre inoccupée à l’extérieur).  Mes sœurs sont rentrées tour à tour, ensuite ma mère en début de soirée et un peu plus tard ma grand-mère. A cette époque mon grand-père était déjà décédé. Il y’a eu une longue discussion entre les adultes dont nous les enfants n’avons jamais rien su.

A partir de là, nous avons sans autre forme de procès, commencé à vivre ensemble. Et le voile a très vite fait de tomber. Je vais être brève. Il était extrêmement négatif, par exemple la toute première semaine il m’a demandé de lui faire une lessive. J’ai pris ses vêtements, et je les ai lavés, avec tout mon amour. Grand fut mon choc de recevoir un pétage de plomb épique en guise de remerciement, à cause d’une petite déchirure apparue sur son pantalon. Selon lui, « j’ai sciemment déchiré son pantalon, pourquoi je suis mauvaise comme ça, je suis même quel genre d’enfant, si je ne voulais pas laver je n’avais qu’à dire, d’ailleurs que je ne touche plus à ses vêtements ». Waouh! J’étais sans voix. Il n’a m’a même pas voulu me laisser m’exprimer. Et la véhémence avec laquelle il affirmait sa version. C’était à croire qu’il y avait un autre problème. C’est fou comme dans une situation, il avait le don d’aller chercher la pire explication possible et s’y accrocher mordicus. Il avait toujours raison. Avec lui ce n’était pas possible de discuter, littéralement. Toujours entrain de vouloir créer un problème. Soit on est d’accord avec lui… soit on est d’accord avec lui.

Entre incompréhension, choc et désillusion…

Assez rapidement l’ambiance a commencé à changer à la maison. Il était envahissant, adepte des jeux de hasard. PMUC, parifoot par la suite et etc. Il monopolisait la télévision du matin au soir et du soir au matin, sans exagération. Il nous empêchait d’étudier: Le salon qui n’était pas grand nous servait de pièce d’étude et ce n’était pas possible d’être concentré avec le téléviseur en marche.  Quand j’ai compris que pour pouvoir étudier j’allais devoir me lever en pleine nuit parce que c’est à ce moment qu’il n’était pas devant la télé, il a commencé à se lever à 3h du matin pour regarder la télé. Il passait ses journées à la maison, mangeait tout ce qu’il y’avait à manger sans égard pour nous qui allions rentrer de l’école, même pas pour ma petite sœur. Ma grand-mère laisse un truc au frigo ; il prend et quand elle vient se rendre compte que ça a disparu elle me gronde devant lui, il ne dit rien et se moque. Bien sûr, Il ne participait à aucune tâche, aucune charge, rien du tout. Ça devenait insupportable.

J’avais l’impression d’être la seule à vivre ce cauchemar parce que je refusais de me taire, et c’est moi qu’on grondait, quand j’essayais d’attirer l’attention sur son comportement. Ma mère ne prenait jamais ma défense, mais toujours la sienne : c’est ton père, tu dois le respecter. Elle a commencé à perdre de l’argent. Il n’y avait pas à chercher de midi à 14h, pour moi c’était clair et net. Nos livres de classes ont commencé à disparaitre. Très très clair et net. Je savais que c’était lui. Mais quand je l’ai dit ma sœur m’a regardé comme si je venais de blasphémer. Une longue liste d’autres effets s’est ajoutée au dossier des disparitions petit à petit. J’avais vraiment l’impression que j’étais la seule à le voir. Ma mère s’est mise à accuser un cousin à nous qui vivait pas loin et qui passait beaucoup de temps à la maison DEPUIS DES ANNEES dans la paix. Elle lui a donné (à mon père) de l’argent pour inscrire ma petite sœur à la rentrée, pour soit disant ’’l’impliquer’’, Il ne l’a pas fait.

Quand je préparais mon probatoire, à l’approche de l’examen un soir je n’en pouvais plus de cette histoire de télé qui m’empêche d’étudier : j’étais assise je travaillais dans le calme ; il est venu mettre la télé et a haussé le volume. Ma mère était aussi assise au salon, je la regarde, elle ne fait rien. J’insiste du regard, rien. Je me suis levée et je lui ai demandé s’il peut éteindre la télé, que je suis entrain d’étudier, je prépare mon examen. Il s’est levé et m’a criblé de gifles, jusqu’à me renverser. C’est quand je tombe que ma mère lui dit ‘’laisse comme ça’’.  Un 24 décembre, ma petite sœur qui devait avoir 12ans, avait une sortie avec sa chorale, ils devaient chanter dans une autre église de la ville et elle l’avait dit à notre mère, je n’étais pas au courant et ma sœur ainée non plus. Leur monitrice avait loué un car pour le transport des enfants et devait ramener chaque enfant à son domicile au terme de la soirée. Ma mère a oublié. Ce jour-là, ma petite sœur s’est apprêtée et est allée à son programme. Vers 20h ma mère commence à nous appeler, où est votre sœur ? N’ayant aucune idée je commence à appeler ça et là, ma sœur aussi, et vers 21h la monitrice appelle donc ma mère (et c’est là qu’elle se rappelle) en ramenant ma petite sœur pour s’excuser  du fait que le retour ait pris un peu plus de temps que prévu, ma petite sœur descendait la toute petite piste qui menait à la maison que mon père est sorti et l’a battue comme un bandit, coups de poing et tout. Malgré le fait que la monitrice a appelé pour justifier le retard. Et ma mère n’est pas venue l’arrêter.

Ma grand-mère  est décédée quelques années plus tard et nous avons dû déménager, pour un appartement. Ma mère avait désormais plus de charges, loyer, eau et électricité (ce qui n’était pas le cas chez mes grands-parents) ma sœur ainée et moi à l’université, et ma petite sœur au lycée. L’atmosphère de plus en plus pourrie, on essayait de vivre dans la paix. Je l’évitais comme la peste. Zéro discussion. Bonjour / bonsoir. Ma sœur ainée et moi faisions des économies pour payer le câble, qu’on ne regardait presque pas. Une fois je ne sais plus à l’occasion duquel de ses emportements il m’a demandé de ne plus lui adresser la parole. Et je ne l’ai plus fait. Pendant un an. J’avais plus à me forcer à lui dire bonjour /bonsoir. Je pouvais l’ignorer royalement sans qu’on ne me prenne la tête. Hourra. Mais hélas. La réalité, toujours là pour vous assommer. Ma mère continuait de perdre de l’argent, entre autres choses. On le voyait même souvent en cachette fouiller dans ses affaires.

Une fois, on nous a coupé la ligne d’électricité sans crier gare, quand je vais à l’agence d’électricité pour essayer de savoir pourquoi, j’apprends que nous avons plus de six mois d’arriérés. Dépassée, j’appelle ma mère pour comprendre comment ça se fait, c’est là que j’apprends que depuis tout ce temps elle lui donne l’argent pour régler les factures.ET LE LOYER. On parle du gaz aussi ?passons. Quand j’ai dit à ma grande sœur qu’il fouillait nos chambres elle m’a regardé comme si j’avais dit une abomination. Mais je le savais. Un jour j’étais enfermée dans ma chambre, et il a dû se croire seul parce qu’il n’y avait personne d’autre. Je l’ai entendu entrer dans la chambre de ma petite sœur qui était consécutive à la mienne, vider sa petite caisse d’économies en bois, et ressortir. C’était affreux. Ma mère devenait aigrie, amère, négative. Elle s’emportait pour un rien, sur nous bien évidement.

A plusieurs reprises, ma grande sœur a essayé d’organiser une assise familiale entre nous, pour essayer de je ne sais même pas, faire quelque chose. Mais ça ne servait à rien, on ne faisait que gratouiller l’abcès, au lieu de le percer et extraire tout le pus qui avait déjà envahi partout. Personne ne voulait dire la vérité, du coup à chaque fois je me levais et je partais. Et on me prenait la tête pour ça, pour le fait que je ne voulais pas manger à table avec lui; ET pour un tas d’autres raisons qui me donnaient envie de hurler ‘’je ne peux pas faire semblant, je ne suis pas comme vous, je n’y arrive pas’’. Tellement de choses se sont passées, tellement…

Quand mon corps a commencé à parler…

En 3e année de fac, j’ai commencé à me sentir mal dans ma peau. J’étais très triste, déprimée, je me sentais grosse, j’étais très mal.  J’ai entrepris de perdre du poids, mais je ne me sentais pas mieux, au contraire. J’ai commencé à avoir la digestion difficile, puis très difficile. Remontées acides aigues et incessantes, ballonnements constants, c’était infernal. Un oncle naturopathe m’a prescrit une série de médicaments de très bonne qualité, tout à fait indiqués pour mes symptômes qui m’ont grandement soulagé mais à très court terme. Mon ventre s’est ensuite mis à gonfler et c’était douloureux.

Je suis allée consulter un gastro-entérologue qui m’a fait une série d’examens (radio, échographie) qui ont n’ont rattaché aucune cause à tout cela. A l’époque, un proche dans mon entourage a suggéré que tout ce mal être dont je souffrais pouvait avoir une cause psychologique. J’en ai parlé à mon gastro-entérologue, qui a limite rigolé, et dit que ce n’est pas du  sérieux ça, qu’il ne me conseille pas de m’embarquer là-dedans.  Il m’a néanmoins prescrit un traitement, que j’ai également suivi. Sans grand succès.

A l’époque, Il n’y avait pas de psychologue dans le coin que je pouvais consulter, mais une psychiatre. Je suis allée la voir. Après la première séance elle a demandé à voir mes parents, et ils sont venus. Tous deux. Je sais, même moi je n’y croyais pas. Ce jour, quand ma mère est rentrée, elle m’a dit que la psychiatre leur a dit que c’est mauvais pour ma santé de vivre avec eux, que c’est leur’’ histoire’’ bref, toute cette histoire qu’on vit qui est en train de me rendre malade. Elle m’a demandé s’il y a quelqu’un dans la famille avec qui je peux aller habiter, que j’y réfléchisse et que je lui dise. Je lui ai dit non, que ça va aller, je ne vais pas sortir d’une sorcellerie pour aller entrer dans une autre. Lui par contre n’a fait aucun commentaire.

La douloureuse,mais salutaire acceptation de la réalité…

Au terme de la deuxième séance, j’ai eu l’impression qu’on m’a ôté un poids immense, sérieux, j’ai eu comme une révélation. Façon de parler. Nous avons juste discuté, mais j’ai pris conscience de certaines choses qui ont fait toute la différence par la suite. J’ai pris conscience que tout ça  était vraiment, VRAIMENT derrière mon mal être, je veux dire, vraiment quoi. J’avais effectivement remarqué que l’atmosphère était malsaine à la maison, oui, comme un éléphant au milieu d’une pièce, difficile de louper.  Mais que c’est ça qui me rendait malade, ça non. Mais encore, que ça m’affectait autant parce que j’aimais TOUJOURS beaucoup mon père. Quand elle a dit ça, j’ai vraiment eu l’impression que le temps s’est arrêté, parce que en toute honnêteté, c’était pas du tout de l‘amour que je ressentais le concernant. Enfin j’ai réalisé que je pouvais faire quelque chose. Je ne pouvais pas changer cet environnement dans lequel je vivais pour l’instant, mais je pouvais changer ma façon de réagir à tout cela. ET Ça m’a suffi. Juste deux séances. A partir de ce jour, et chaque jour par la suite, j’ai entrepris ce travail sur moi pour m’aider à m’élever au-dessus de tout ça. C’est un combat émotionnel et psychologique de longue haleine, c’est vraiment petit à petit, surtout quand on reste dans le même environnement et que les mêmes choses, voire pire continuent de se produire.

Un jour, où cette fameuse assise a eu lieu et que  je lui ai dit tout ce que j’avais dans le cœur depuis toutes ces années, ce que tout le monde avait peur de lui dire.  Quand j’ai fini, son visage était rouge et déformé de colère, sans exagération. Et quand je l’ai vu bondir du fauteuil j’ai senti que si je ne bouge pas ça va mal finir, j’ai à peine eu 3 secondes pour m’enfermer dans la première pièce venue. IL a essayé de défoncer la porte de son poids, en hurlant. Mes sœurs se sont fait mal en essayant de l’arrêter, il leur a donné des coups. Ma grande sœur est allée alerter un voisin pour venir l’arrêter. Ma mère n’était pas là, c’est elle qui a trouvé bon de sortir au début de l’assise cette fois. Je suis restée dans cette pièce jusqu’à ce qu’elle revienne. Pendant un bon moment on a veillé à ce que je ne me retrouve pas seule à la maison pour éviter le pire. Un ou 2 ans plus tard il a essayé de m’étrangler. Devant mon neveu de 3 ans.

Donc, oui, ça n’a pas du tout été facile, mais avec l’aide de Dieu, on y arrive petit à petit. On se rappelle chaque jour, de ne pas se laisser entrainer par la négativité, on se bat pour ne pas ruminer tout ça , que ce n’est pas contre nous, que ça ne durera pas éternellement, qu’on a encore toute notre vie à vivre, et qu’on ne va pas laisser ça nous prendre notre santé mentale et émotionnelle et nous gâcher nos futures relations. Les symptômes ont commencé à s’estomper et ont fini par disparaitre sans que je ne sache quand exactement. Et on finit même par voir le ‘’bon’’ dans tout ça. On finit par arriver à pardonner, vraiment pardonner. Ça prend du temps, mais oui, on finit par être libre de tout ce bagage malsain. 

Mots clés: famille dysfonctionnelle, parent toxique, blessures d’enfance, somatisation, résilience.

Crédits photos: Google images, Unsplash

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Je suis Samuella NOUMEDEM, psychologue basée à Douala au Cameroun et je réponds au +237 679972937. Cliquez ici pour me retrouver sur Whatsapp : wa.me/237679972937.

Le trouble psychosomatique, est-ce une vraie maladie?

Quand le corps dit ce que l’esprit sait…Maux de tête, troubles du sommeil, de l’appétit, ballonnements, troubles gastriques, douleurs corporelles diffuses, hypertension; nombreux sont ces maux qui ne sont pas apaisés malgré nos allées et venues dans les hôpitaux. Maladies réelles ou imaginaires? Notre esprit peut-il rendre notre corps malade? Qu’en est-il vraiment? Quelques réponses dans cet extrait.

https://soundcloud.com/abk-radio-270145041/sante-vous-bien-samuella-noumeden-les-troubles-psychosomatiques-13-06-2020

Mots clés: psyché, soma, somatisation, troubles psychosomatiques.

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