« Quand vous avez l’habitude de critiquer vos enfants, ils n’arrêtent pas de vous aimer, ils cessent de s’aimer. Mettez-vous ça bien dans la tête »
tinybuddah.com
Vue arrière…
Par les temps qui courent, il est de plus en plus difficile de rester proche des enfants, de la famille. Et quand bien même on y arrive, avec l’esprit occupé par la gestion des charges quotidiennes, on se retrouve entrain de perdre patience face aux comportements de nos tous petits. Il s’en suit souvent et assez régulièrement des reproches qui finissent par être perçues comme des paroles blessantes; nocives sur le long terme pur l »épanouissement de l’enfant. Justement! Les enfants (nous plus petits), si on en parlait?
En fait, tellement de comportements, d’attitudes, de personnalités; de croyances sont fortement influencés négativement et positivement par notre enfance. On se construit sur la base des modèles parentaux qu’on a eu, des liens qu’on a pu tisser et sur les expériences qu’on a pu faire. Et même nos relations amoureuses et amicales dépendent parfois du type d’attachement qu’on a eu avec nos premiers objets d’amour: nos parents! Cela ne s’applique pas à tout le monde; mais pour bien des personnes, c’est vrai.
Ah les émotions!! On s’aime parce qu’on nous a aimé, parce qu’on s’est senti aimé…On manque de confiance en soi parce qu’on n’a pas été valorisé (pas de mots gentils, ni d’encouragement, pas de » bravo; tu as bien fait » ; mais plutôt , »tu n’as pas honte? tu ne peux pas faire comme tel? ») ou alors parce qu’on a été surprotégé. On « saccage » son histoire d’amour parce qu’à la base, on a été humilié, exploité, abusé, abandonné, trahi et donc inconsciemment, on n’a le sentiment qu’on ne « mérite » pas quelque chose de bien ou qu’on n’est pas « digne » d’être aimé.e …
Vue de face…
Eh oui, nous sommes tous de grands enfants, et parce qu’il est plus facile d’élever des enfants forts que de réparer des adultes brisés (Frederick Douglass), faisons attention à ceux qui sont sous notre responsabilité. Comme tout être humain, l’enfant n’est pas parfait! Au lieu de manifester une belle indifférence à ses « bons » comportements ou passer le temps à le cribler de critiques; de reproches, de mots blessants comme si ce n’est qu’en ce moment là qu’on remarque son existence ;il faudrait revoir son attitude, le ton et la manière employés pour ne pas détruire l’amour qu’il a de lui même. En effet, les MOTS que nous utilisons pour nous adresser à eux peuvent créer des MAUX dangereux dans leurs esprits et dans notre relation avec eux.
II n’y a pas que la sécurité matérielle dont un enfant a besoin; il n’y a pas que les reproches qui l’aideront à s’améliorer; il a aussi besoin de se construire positivement à travers nous; à travers nos échanges, nos paroles, nos encouragements, notre conduite, notre discipline, notre attention, notre présence, notre amour.
Ce qui peut aider…
Même si c’est dur; essayons d’accorder un temps de QUALITE, de privilégier des PAROLES qui rassurent, des attitudes qui favorisent le sentiment de sécurité, des marques d’affection physiques favorables au bon développement affectif de l’enfant.
Prendre son enfant dans ses bras après l’avoir grondé ; lui expliquer pourquoi on le punit, ou lui dire qu’on l’aime après l’avoir fait ;ou même lui demander des excuses quand on reconnait qu’on est allé trop loin; nous aide à faire la différence entre l’enfant et le comportement qu’on lui reproche tout en lui montrant notre amour : il ne sent pas réduit à sa bêtise, continue à se sentir aimé ; ce qui va le pousser à faire des efforts pour s’améliorer. Il serait bien dommage que devenu adulte plus tard, il soit malheureux, déséquilibré et insécure dans ces relations et perpétue le cercle vicieux. Ce n’est pas facile, mais en étant plus intentionnel, et conséquent dans son rôle de parent, c’est possible de s’améliorer.
Prenez soin de vous, Samuella Mon Psy Online.
Mots clés : parentalité, éducation des enfants, effet des critiques, parentalité positive.
Crédits photos : Unsplash ; Google images.
Avez-vous besoind’informations, d’orientation ou d’un suivi psychologique? Pour retrouver des psychologues à votre écoute, cliquez ici : https://www.monpsyonline.com/les-experts/
Je suis Samuella NOUMEDEM, psychologue basée à Douala au Cameroun et je réponds au +237 679972937. Cliquez ici pour me retrouver sur Whatsapp : wa.me/237679972937
On est le 31 Janvier 2021 et c’est mon tout premier billet de l’année !
Certains très à cheval sur les convenances ; les traditions diront que je suis en retard ; que l’année a déjà démarré. En effet, c’est vrai, mais en retard par rapport à quoi ? Et par rapport à qui ? C’est quoi le référentiel ? Qui a décidé qu’entre la fin et le début d’une année ; il fallait repartir sur de nouvelles bases ; démarrer son année à coup de bilans, de nouveaux objectifs et de grandes résolutions ? Et pourquoi ces fameuses résolutions si difficiles à tenir ; sont-elles presque toujours liées aux choses extérieures et presque jamais au mindset là où tout commence ?
Et pour ceux qui commencent l’année complètement largués ; perdus et embrouillés ? Ceux qui essaient juste de survivre une journée après une autre, dira-t-on qu’ils sont en retard, que c’est perdu d’avance ?
Non ; parce que tout compte fait, une nouvelle année c’est aussi une seconde, un minute, une heure, une journée de plus et que les résolutions ; on peut les prendre tous les jours (en plus rien, à part nous-mêmes, ne nous y oblige).
D’ailleurs d’où viennent-elles ces résolutions ? Si l’on regarde bien, on verra qu’elles nous sont inspirées par nos expériences passées, les choses qu’on a vécu ; les personnes qu’on a rencontré. C’est donc notre passé qui nous pousse à prendre des résolutions et à nous fixer de nouveaux objectifs. Dans ce passé ; se trouvent nos défauts ; nos peurs, nos doutes, nos faux pas ; nos échecs, nos problèmes irrésolus ; mais aussi nos victoires et nos bonnes actions. Paradoxalement, ce passé, on le maudit ; on l’accuse de tous nos maux présents ; on en a honte, on le déteste et on en souffre. Il serait peut- être temps d’arrêter de lui en vouloir et essayer de cultiver une vision positive de son passé.
Bien vivre avec son passé…
Quoiqu’on puisse lui reprocher ; c’est grâce à ce passé qu’on est devenu la personne qu’on est aujourd’hui; d’une manière ou d’une autre; il nous a permis de prendre des résolutions et de faire de meilleurs choix. C’est à travers les douleurs, les échecs répétés et le refus qu’on a appris à être patient, persévérant et qu’on s’est amélioré. Parfois, en perdant l’accès aux choses simples de la vie, on a réappris à apprécier ce qu’on a et à profiter de l’instant présent confinés ! Chaque action, chaque erreur, chaque faux pas d’hier; chaque rencontre, chaque situation heureuse nous a conduit ici et maintenant.
Pour réellement vivre et avancer avec son passé, il faut lui rendre hommage et le célébrer pour toutes les leçons apprises, et même si il n’y a rien à retenir ; on doit reconnaitre qu’on saura dorénavant ce qu’il ne faut plus faire et ce qui n’a pas marché. Le choix est le nôtre, vivre dans le passé et ruminer ses échecs ou alors utiliser son passé pour se rappeler ses moments de gloire, voir le chemin parcouru et en tirer du courage pour faire face à ses difficultés présentes.
Au final, on a tous connu des relations désastreuses, des familles compliquées; des épreuves, dont les conséquences continuent à peser sur nos personnalités ; sur notre équilibre actuel ; mais le passé et tout ce qu’il contient a l’importance que nous voulons bien lui accorder. C’est à nous d’en tirer profit au maximum : gardons précieusement ce dont nous avons besoin pour avancer ; et faisons le tri dans nos bagages pour laisser derrière nous ce qui nous empêche d’y arriver. Faisons gaffe à ne pas traîner avec nous des regrets, des rancœurs ; des comportements inadaptés, inefficaces qui vont mettre à mal nos résolutions ; notre développement personnel; et qui vont nous faire passer notre présent, notre nouvelle année et notre avenir à nous occuper de ce qui n’est plus. Si ne nous n’y arrivons pas tout seul, faisons-nous aider par un professionnel au risque de voir notre santé physique et mentale en souffrir.
C’est mon souhait pour nous tous en cette nouvelle année, résolution ou pas ; l’essentiel c’est d’avancer et de garder à l’esprit que tout est possible.
Prenez soin de vous, Samuella Mon Psy Online.
P.S : Ne prendre aucune résolution est aussi une (bonne) résolution, c’est votre droit et ça fonctionne aussi.
Mots clés: le poids du passé, résolutions, développement personnel, santé mentale.
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Qui n’a jamais ressenti le plaisir, la joie, la tendresse, une grande sensation de bien-être dans l’étreinte d’un enfant, d’un ami, d’un parent ? Ce sentiment de sécurité de réconfort, d’appartenance, de protection et même d’amour dans les bras d’une personne qui nous est chère, ou d’un inconnu ? Et si on parlait des pouvoirs magiques du câlin ?
Oui, qu’on soit pudique, peu expressif sur le plan physique, le câlin fait partie des marques d’attention les plus appréciées jusque chez les chats et les chiens pour ceux qui aiment la compagnie des animaux. C’est un geste qui apaise, qui rassure et qui est bon pour le moral. C’est peut-être pour ça que quand quelqu’un vient d’apprendre une mauvaise nouvelle ; ou à l’inverse est heureux ; notre premier réflexe est de le prendre dans nos bras.
C’est vrai que culturellement dans certaines régions du monde, les câlins ont du mal à s’exprimer publiquement par pudeur ; et sont remplacés par d’autres moyens de manifester son affection envers autrui. Mais ce simple geste physique qui n’a l’air de rien a une bonne influence sur notre bien-être émotionnel et gagnerait à être adopté par la majorité pour le plus grand bonheur de tous.
Les supers pouvoirs du câlin.
Il libère l’endorphine, la dopamine et l’ocytocine qui sont les hormones du bonheur
C’est de cette façon qu’il réduit le stress (ce qui va fortifier le système immunitaire) l’anxiété, relâche la pression artérielle, les muscles, nous garde motivé et nous met de bonne humeur.
il booste la confiance en soi et l’estime de soi surtout chez le tout petit
Vous n’avez qu’à voir comment l’enfant se sent rassuré ragaillardi après une crise de larmes parce que vous l’avez pris dans vos bras.
Il nous aide à être plus patient ; à montrer notre amour et notre soutien
Il est efficace contre la douleur et les moments difficiles
et quand on ne sait pas quoi dire, le câlin est un excellent moyen d’exprimer ce qu’on ressent sans dire un mot.
D’après certaines études, 7 minutes de câlins par jour seraient bénéfiques pour notre santé. C’est vrai qu’en ce moment où on a grand besoin de réconfort ; de chaleur humaine avec la covid, il est compliqué de câliner ou de se faire câliner. Pour ceux qui le peuvent, allez-y à fond et ne vous en privez surtout pas.
Quelques idées…
Pour ceux qui ne le peuvent pas ; voici quelques variantes qui pourraient aider :
sourire, à défaut de ne pouvoir se toucher, peut aider à partager son affection
rendre visite à quelqu’un qu’on n’a pas vu depuis longtemps et lui faire plaisir
se prendre tout seul dans les bras, oui ça a l’air étrange, mais le cerveau ne fera pas de différence et va libérer de l’ocytocine ; à partir du moment où on se met dans l’état d’esprit d’un câlin en fermant les yeux et en se laissant envahir par la sensation de sérénité, que nous procure la bouffée de tendresse envers nous- mêmes. Allez-y, essayez !
toucher, caresser, câliner ses animaux de compagnie si on en a pour leur plus grand plaisir et le nôtre aussi.
Vous l’aurez donc compris, que ce soit une tape dans le dos ; une douce pression sur les épaules, un baiser respectueux sur le front ; une étreinte tendre et chaleureuse, ou une salutation front contre front ici chez nous, le câlin est une arme efficace pour booster notre bien-être au quotidien. Il y a d’ailleurs toute une journée qui lui est dédiée (le 21 Janvier de chaque année), pas la peine de préciser que ça fonctionne tous les autres jours aussi! C’est gratuit, à la portée de tous; à consommer sans modération dans la mesure du possible en tenant des restrictions sanitaires.
Câlinement votre…
Prenez soin de vous, Samuella Mon Psy Online.
Mots clés : câlin; câlinothérapie, bien-être.
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L’annonce de toute maladie grave est souvent vécue comme un effondrement, une soudaine confrontation avec l’impensé, l’innommable…. Préparée ou non, elle se révèle toujours être brutale, d’une violence inimaginable. Elle révulse, choque et confronte à cette vulnérabilité souvent oubliée et nous rappelle inlassablement notre fragilité.
Parce que le pronostic vital est engagé et laisse supposer la mort au bout du chemin, il faut composer avec l’imprévisibilité, la perte de contrôle, la dépendance aux autres. En un mot le BOULEVERSEMENT d’une vie; mais aussi celle des autres. Bouleversement de ce qu’on a été, de ce qu’on avait pensé être , de ce qu’on sera …. En tant que mère, épouse, amante, fille et sœur…..
Comme beaucoup de maladies, le cancer du sein est une épreuve à la fois singulière et solitaire. Accompagné.e ou non, on semble la vivre seul.e , telle un châtiment, une réponse à un péché souvent négligé. C’est un traumatisme émotionnel et physique dont l’impact psychologique et social va vivre et survivre pendant plusieurs années.
La vie après…
D’aucuns diront que ce n’est qu’un sein, oubliant que l’ablation de ce sein s’accompagne de la perte d’identité, féminité volée, sexualité bafouée. Au-delà de la souffrance physique, la fatigue, la mutilation; se rajoutent des difficultés relationnelles, l’incompréhension, et la désorganisation du schéma corporel. Cette sensation d’être DIFFERENTE; conduit à la perpétuelle recherche de cette symétrie jadis considérée comme imparfaite, mais qui s’avère être le seul désir de perfection AUJOURD’HUI.
La modification du schéma corporel conduit à une perte de repères, une difficulté à se projeter; un questionnement et une remise en question de ses futurs. On a l’impression d’avoir perdu de sa superbe, et on se questionne sur son désir et sa désirabilité. Entre anxiété, angoisse face aux éventuelles récidives, perte de l’estime de soi, culpabilité, repli sur soi, exhibition de son corps blessé; il va falloir apprivoiser sa nouvelle identité.
Commence donc le travail deuil, renoncer à ce qu’on a été pour apprendre à refaire connaissance avec soi, et aimer ce qu’on est dans le présent. D’une patiente à l’autre, les réactions seront différentes, puisées dans la singularité du vécu (histoire de vie, personnalité, manière dont elle a pu vivre les expériences antérieures de perte et de séparation). Certains facteurs tels que le support de proches empreint de bienveillance; la résilience; le soutien psychologique; la participation à des groupes de soutien et à des activités qui permettent la reconstruction positive de l’image du corps; pourront contribuer à l’éclosion de mécanismes d’adaptations positifs nécessaire pour mieux avancer.
Prenez soin de vous, Ermione-Raelle Mon Psy Online.
Mots clés : cancer du sein, breast cancer, psychological effect of breast cancer, Octobre rose, résilience
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Je suis Ermione Raelle, psychologue basée à Maroua au Cameroun et je réponds au +237 690216534. Cliquez ici pour me retrouver sur Whatsapp : wa.me/237679972937
J’avais entre 4 et 5 ans. Je ne sais plus vraiment. Ma mère a toujours été une mère présente, vigilante avec une compréhension presqu’instinctive que dans le regard de l’autre, moi fillette, biologiquement dotée d’un vagin, pouvait toujours être un objet de désir – peut importe mon âge. Elle était donc toujours aux aguets.
Elle l’était d’autant plus que 1 à 2 ans plus tôt, j’ai dû subir des agressions sexuelles dont je n’avais aucun souvenir mais qui ont provoqué des troubles de la santé et du comportement et nécessité un suivi médical de plusieurs mois. Mais là, ma mère me croyait en sécurité.
Jamais elle n’a soupçonné que sa nièce adulte et en vacances chez nous, se servait de moi pour ses expériences sexuelles. Je me rappelle qu’elle m’a montré des images pornographiques. Je me rappelle qu’elle a dit de faire pareil. Je me rappelle de la pénétration avec les doigts. Je me rappelle qu’il ne fallait pas le dire. Je me rappelle que cela a continué pendant tout son séjour de …… je ne sais pas. À cet âge là, le temps est une notion étrange. La suite, pour moi a été de considérer que c’était la norme. Qu’ainsi devaient se passer les choses. J’ai été exposé à d’autres. Pendant longtemps j’aurais plutôt dit je me suis exposée à d’autres attaques sexuelles. Certains adultes ont peut être vu l’enfant troublé que j’étais et ont tenu leurs places d’adultes. D’autres – face à une enfant qui ne fuyait pas le danger comme elle aurait dû, comme le prescrit notre culture, en ont profité. Il y a eu d’autres « doigtés », des demandes de fellations face auxquelles j’ai obtempéré.
Jusqu’à ce jour où, ma mère nous a surpris, reproduisant tout ca avec un petit garçon de mon âge. Elle ne s’est pas posée beaucoup de questions. Les coups furent ce jour là comme une pluie tropicale: féroces et intenses. Je ne me rappelle pas une partie de mon corps qui ait trouve grâce. Mon père entendant mes pleurs est venue demander ce qui motivait une telle punition. Après les explications de ma mère, il a estimé que décidément, il n’avait pas plu encore suffisamment. Je ne sais pas ce qui leur déplu le plus. L’expérimentation elle même, la réalisation que j’en étais l’instigatrice, ou peut être les deux. En tant que mère de deux enfants que je protège férocement, je sais aujourd’hui avec certitude qu’à cet âge là , (je devais avoir moins de 7 ans quand tout ceci s’est passé,) les enfants ne s’engagent pas dans des activités sexuelles de cette nature avec d’autres à moins d’avoir été exposé à des images, des expériences auxquelles ils n’auraient pas dû. L’ainé de mes enfants a un âge plus avancé que celui que j’avais au moment des faits et je garde jalousement sa petite bulle d’enfant.
À ceux qui disent – mais pourquoi les victimes ne disent rien, pourquoi on ne se débat pas? Pourquoi on ne raconte pas? « Nevigbegle » – Je réponds, les enfants ne naissent pas « gbéglé ». Et leurs réactions varient d’une personne à une autre. J’ai subi d’autres agressions sexuelles plus tard qui m’ont laissé « gelée » comme si tout cela arrivait à une personne autre que moi. Bien des fois, je me suis retrouvée la gamine de 4-5ans déphasée, dépassée par ce qui se passait. Le pire, c’est que plus tard et pendant longtemps, je me suis engluée dans des relations sans queue ni tête. Plus lui était insaisissable, compliqué, plus il faisait des coups tordus, plus j’étais accroc….. poursuivant inlassablement, le cycle de violence contre moi ; un cycle dans lequel j’étais devenue, finalement, mon propre bourreau.
Puis il y a eu la prise de tête amoureuse de trop. Ce n’était même pas, vu mon historique amoureux de l’époque, une humiliation particulièrement blessante. C’était juste celle de trop. Mon corps s’est mis à pleurer des larmes que je ne savais littéralement pas arrêter. Je mettais des glaces sur mes yeux bouffis pour aller au boulot et tenir la journée pour rentrer le soir et laisser libre cours aux chutes du Niagara. Je venais d’avoir une promotion importante, j’étais tout le temps en train de voyager. De l’extérieur, je cochais toutes les cases de réussite sociale et professionnelle mais à l’intérieur l’auto-combustion avait atteint son paroxysme.
Il m’a fallu 25 ans pour révéler ce que je pensais être ma première attaque – celle par la nièce de ma mère. Ma mère m’a dit – et je présume que c’était sa façon de s’excuser- qu’elle avait mal réagit le jour où elle m’a surprise avec le petit garçon. Elle m’a surtout révélé que ce n’était probablement pas ma première agression sexuelle. Les psy qui m’avaient suivi durant mes troubles du comportement lui avaient dit que j’avais subi probablement une ou des agressions sexuelles mais que vu mon âge, il était fort possible que je n’avais pas les mots pour dire mes maux. Tout cela s’est probablement produit au « jardin d’enfants » au moment où j’avais entre 2 et 3 ans. Et je n’en ai aucun souvenir.
Des années de thérapie m’ont permis de me réparer, de trouver des mots pour exorciser mes traumas, crever les abcès vieux de 25 ans et les voir se transformer en larmes sans fin. Il y a des techniques pour aller chercher et former les souvenirs que votre cerveau s’est obstiné à ne pas former. Le psychothérapeute a insisté pour que je ne le fasse pas. L’absence de mémoire m’a t-il dit est un mécanisme de protection quand notre corps comprend presqu’instinctivement qu’il y a des traumas dont on ne peut se relever. J’ai toujours un rapport compliqué avec mon corps – que j’ai malmené à souhait – et longtemps trimballé comme une carcasse dont je ne savais vraiment pas réellement que faire. Ma sexualité d’adulte – au sein de relations consenties – fut problématique pendant longtemps. J’y travaille toujours. Mon rapport au toucher – pas simplement sexuelle – est tout aussi problématique. Mes proches savent qu’il ne faut pas trop me toucher, certainement pas sans me prévenir. Ça a toujours été conçu comme moi et mes bizarreries.
Agresser un enfant, c’est hypothéquer son avenir parce que vous ne savez jamais quels chemins prendront les mécanismes de reconstruction de soi, de l’estime de soi, de son identité, de son rapport au corps. Bref, l’agression rend la construction de soi et de son rapport à l’autre extrêmement compliquée. Agresser un enfant, c’est l’affubler de « démons » avec lequel il ne cessera de se débattre toute sa vie durant. Mes cicatrices sont là, imperceptibles pour vous de l’extérieur, mais pour moi, très présentes. J’ai appris á vivre avec la zone d’ombre que mon cerveau a crée pour que je puisse survivre, cassée, blessée, meurtrie mais vivante. Parfois, c’est le plus important : vivre ou survivre. J’ai survécu à tout cela, grâce á une combinaison extraordinaire de ma propre résilience, un travail incessant sur moi même, grâce à une famille – et une mère – formidable (sa réaction était une erreur terrible comme nous le faisons tous à un moment ou à un autre dans l’éducation de nos enfants) des auteurs de livres qui sans le savoir m’ont littéralement tenu la main de façon invisible. Je suis la, femme noire, Africaine, debout, reconstruite, dans une relation épanouie, le regard tourné vers l’avenir. (Le travail de reconstruction s’est fait avant la rencontre. Je n’aurais pas pu entrer dans une relation saine, si je n’avais pas pris le temps de me poser et de faire ce travail énorme sur moi même.)
À vous tout.e.s mes co-survivantes, Je vous salue vous tout.e.s, vous dont l’innocence a été volée trop tôt. Vos victoires ont été mes victoires. Vos paroles de dénonciation ont rendu mon silence moins lourd, allégé ma culpabilité de n’avoir pas su me protéger, de ne pas avoir été suffisamment forte. Surtout, vos témoignages m’ont permis de me rendre compte que je n’étais pas, malheureusement, une exception. Merci d’avoir soulevé la chape de plomb qui a longtemps étouffé nos voix. Je tenais à écrire ce témoignage pour dire ceci: les agresseurs ne sont pas toujours des hommes. Derrière une femme – officiellement hétérosexuelle – peut se cacher, un pédophile opportuniste. Les victimes quand à elles, ne sont pas toujours des enfants pauvres nées dans des familles à problèmes. Anonyme..
Source: témoignage publié avec la permission d’Ayawa’s, une marque engagée dédiée à la cause des femmes et enfants en situation d’abus. Au lieu de collectes de fonds pour mener des actions sociales, elle présente des produits locaux en édition limitée.
Vous pouvez retrouvez Ayawa’s comme blog sur Facebook
Crédits photos: Google images
Mots clés: abus sur mineurs; agressions sexuelles, pédophilie, femme pédophile; psychothérapie, résilience.
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La santé mentale est aussi importante que la santé physique,(je me lasserai pas de le répéter sur ce site!) et les évènements dramatiques de ces derniers temps; à savoir, pandémie à coronavirus, suicide; violence, consommation de drogues et meurtres en milieu scolaire; violences conjugales; crimes passionnels; pédophilie et violences sexuelles chez nous l’ont malheureusement rappelé.
Que ce soit au niveau de la santé publique, au niveau du système de soins de santé mis en place, des structures disponibles ou des professionnels formés; qualifiés et accessibles; c’est clair que la santé mentale est lésée; ce qui renforce le manque d’informations et d’idées reçues au sein de la population. Mais; il est toujours possible d’améliorer les choses.
De manière personnelle, on se doit de s’informer; de s’éduquer, d’en parler, de demander de l’aide quand ça ne va pas. On doit agir et investir pour notre santé mentale tout comme on a coeur de prendre soin de notre corps, de ce qu’on mange ou de ce qu’on porte.
La santé mentale au 237 comme dans bien d’autres pays s’implante lentement mais sûrement. C’est ainsi que le 10 Octobre passé, on a par exemple eu cette inauguration du 1511, la première ligne téléphonique d’assistance psychologique organisée par le ministère de la santé publique et la croix rouge internationale. Oui oui; petit à petit l’oiseau fait son nid.
Parce qu’il faut bien vivre avec son époque, l’application Waspito accompagne désormais l’accessibilité aux soins en santé mentale :
Il est donc question de mener plus d’actions pertinentes et efficaces dans le domaine de la santé mentale. Mon Psy Online à l’occasion de cette journée vous propose :
Il est possible de faire quelque chose chacun à son niveau pour prendre soin de sa santé mentale. Prenez soin de vous; Samuella Mon Psy Online.
Mots clés: journée internationale de la santé mentale.
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Vous avez des difficultés, un mal-être intérieur qui perdure, vous vivez une situation difficile et vous vous sentez complètement dépassés? Vous n’avez pas toujours la possibilité d’en parler parce que vous avez peur d’être jugé, peur d’être incompris, peur des moqueries.
Mon Psy Online vous propose un espace neutre où soutien, compréhension, partage et discrétion sont les maîtres mots : « VOUS N’ETES PAS SEUL » est votre rendez-vous de groupe de parole et de soutien, qui réunit des personnes qui rencontrent les mêmes difficultés que vous.
Alors, c’est quoi un groupe de soutien? C’est un groupe animé par un conseiller/un thérapeute/un psychologue ; qui rassemble des personnes, des patients qui traversent les mêmes difficultés, qui ont vécu des situations douloureuses similaires, ou qui luttent contre le même trouble ou la même maladie. C’est une pratique couramment appelée thérapie de groupe, et utilisée dans le domaine de la santé et du psychosocial qui a pour but principal de favoriser la parole, la verbalisation des émotions, le partage d’expériences et le soutien mutuel
Pourquoi ?
Parce qu’on vit tous des situations difficiles, « bizarres » qui perturbent notre bien-être; et qu’on n’a pas toujours l’occasion d’en parler par peur d’être incompris; jugé ou par peur des moqueries ou de la honte. C’est une occasion de prendre soin de sa santé mentale en mettant des mots sur les maux qu’on ressent; et en les partageant avec d’autres personnes réduisant ainsi le sentiment de solitude et d’impuissance. VOUS N’ÊTES PAS SEUL.E.S » est donc le premier groupe de soutien proposé par MON PSY ONLINE, qui vous permet d’avoir accès à un espace neutre, de non jugement ; et à des personnes qui connaissent les mêmes souffrances. Peut être vous demandez vous : » Qu’est ce que ça va m’apporter ? Est ce que je serai obligé de parler de ma vie devant des inconnus? Il n’y a qu’un seule façon de le savoir, c’est d’essayer, c’est gratuit, vous n’avez rien à perdre, mais tout à gagner!
La première édition a eu lieu le 05 Septembre dernier, et a principalement rassemblé des personnes qui vivent avec un proche qui souffre d’une maladie mentale; thème de cette première édition. Rendez-vous très-bientôt pour la prochaine édition.
Prenez soin de vous, Samuella Mon Psy Online.
Mots clés: groupe de parole, groupe de soutien
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Ca peut commencer par une migraine, un mal de dos, des douleurs diffuses dans les jambes. Souvent, c’est plutôt un mal d’estomac, des difficultés à digérer ; une constipation ou une perte de l’appétit qui s’installent. Parfois ; on se retrouve avec une insomnie, une baisse de la libido et des problèmes de peau qui reviennent encore et encore.
Ensuite, on fait le tour des hôpitaux; on fait des examens dont les résultats n’expliquent pas ce dont nous souffrons et malgré le traitement pris à répétition, on ne trouve pas le rétablissement. C’est de cette manière que l’inquiétude grandissante, ne comprenant pas ce qui nous arrive, on se met à penser à diverses hypothèses, les unes les plus angoissantes que les autres. Dans la plupart des cas ; le côté médical n’ayant rien révélé, l’esprit commence à nous jouer des tours ; on se met à penser au « village » ; à l’église et à les tenir pour responsables.
Très rarement, on songe à explorer l’autre partie de nous qui est peut-être en souffrance et qui pourrait être à l’origine de tout cela : notre esprit qui bien souvent et même trop souvent saigne, pèse et ensuite fait douloureusement réagir le corps. Avez vous déjà entendu parler d’un trouble psychosomatique?
Qu’est ce que c’est ?
Venant du grec « psukè », esprit et « soma », corps ; un trouble psychosomatique désigne un maladie physique causée ou aggravée par un mal-être psychologique, des difficultés sur le plan émotionnel et cognitif. De manière générale, on utilise le mot psychosomatique pour décrire les effets de l’esprit sur le corps. De ce fait, la détresse psychique affecte notre santé physique ; et la plupart du temps, on n’a pas conscience du fait qu’il y a un lien entre notre état d’esprit et nos malaises physiques. On ne voit pas par exemple, la relation qu’il y a entre la situation amoureuse dans laquelle on se sent étouffé(e) à cause du manque de dialogue, de respect ; et cette sensation douloureuse d’oppression que l’on ressent souvent au niveau du thorax, ou encore le lien qu’il y a entre les convulsions non épileptiques de cette jeune ado et le fait qu’elle ne sache pas qui est son père par exemple. Malheureusement ce trouble reste sous-diagnostiqué, à cause de l’ignorance et des symptômes physiques qui sont mis en avant au détriment de la souffrance psychologique derrière.
Pourquoi ?
Tout d’abord et l’on ne le répètera jamais assez, l’esprit et le corps sont liés ! Depuis l’étape embryonnaire, notre système nerveux provient de la même origine que d’autres structures comme la peau ou les différentes barrières avec l’extérieur telles que le tube digestif ou les bronches. Ainsi donc, le système nerveux et le système immunitaire sont enchevêtrés sur le plan anatomique.
Par ailleurs, lorsque l’intégrité du psychique est menacée par des tensions internes ; il existe une sorte de mécanisme qui se met en place pour se protéger de la souffrance psychologique ressentie en transférant tous les affects négatifs sur le somatique ; le corps (difficile quand on n’est pas conscient du stress auquel on est soumis). C’est ce processus qu’on appelle en psychologie « somatisation »ou encore « conversion ». C’est comme si l’esprit transformait chaque émotion négative ou tension accumulée en un symptôme physique précis.
Ainsi, tout ce qui est vécu comme négatif sur le plan psychologique (non-dits, tabous ; secrets, frustration, colère, traumatismes, blessures émotionnelles, impuissance, relations conflictuelles ; toxiques ou abusives) génère un stress constant qui affaiblit l’immunité, rendant la personne vulnérable et l’organisme sensible aux inflammations à cause de la production élevée de corticoïdes.
Inversément, il y a aussi des maladies physiques qui mettent le moral à rude épreuve : cancer, VIH/SIDA, maladie chronique, ceci pouvant aggraver les symptômes observés. Et bien évidemment, les plaintes médicales inexpliquées peuvent aussi avoir une origine culturelle, traditionnelle ou spirituelle.
Ce qui doit attirer notre attention…
A partir de tout ce qui a été dit plus haut, on comprend donc que les symptômes vont apparaître au niveau le plus sensible de l’organisme ; voilà pourquoi ils sont aussi variés que les personnes qui en souffrent : rhumes ; migraines ; perte ou prise de poids ; troubles du sommeil…
Il faut aussi relever que l’expression des symptômes sera favorisée ou inhibée par la société, la culture qui perçoit le fait de dire ce qu’on ressent comme une faiblesse, une réalité propre à l’Occident ou encore dans certains cas comme un mépris. A partir du moment où les consultations médicales n’ont pas donné d’explications plausibles aux maux physiques que nous ressentons, il faut envisager la piste psychologique.
L’expression des troubles psychosomatiques se fera sous trois principales formes :
somatisation : expression d’une souffrance psychologique à travers des plaintes corporelles ; exemple : une angoisse permanente qui se traduit par des palpitations
conversion : absence d’une maladie biologique pouvant justifier présence de symptômes physiques tels que stupeur, fugue, état de transe ; convulsion, ventilation, associés à un facteur stressant) ; exemple : c’est souvent le cas de jeunes filles qui « tombent » dans les lycées ici chez nous
dysmorphophobie : obsession concernant un défaut imaginaire de l’apparence physique ou préoccupation démesurée par rapport à un réel défaut physique ; exemple : On commence à se sentir « gros.se. » à chaque fois qu’on se sent mal dans sa peau ; ou alors à vouloir maigrir à tout prix malgré le fait qu’on commence à avoir la peau sur les os.
Ainsi, tout état de mal-être psychologique tel que l’angoisse, la détresse ; le stress ; la panique ; l’anxiété ; la mélancolie, la colère refoulée; peut se traduire en douleurs corporelles diffuses ; maux de tête ; vertiges ; troubles du sommeil, de l’appétit ; fatigue chronique ; troubles gastro-intestinaux ; affections dermatologiques ; troubles sexuels pour ne citer que ceux -là…
Quelques exemples de troubles psychosomatiques
reflux gastrique ; ballonnements, constipation ; troubles digestifs (mauvais transit) ; syndrome du côlon irritable : ici c’est le foie, le côlon ; l’intestin qui sont les organes cibles des névroses
affections cutanées, chute de cheveux ; dartre ; acné ; aphtes favorisées par le stress, l’angoisse ; émotivité, contrariété
céphalées, hypertension ; risque d’infarctus du myocarde, causées par une production élevée d’adrénaline
anorexie, boulimie ; obésité, alcoolisme causés par un dérèglement émotif
faiblesse de l’érection ; vaginisme souvent aggravés par des difficultés relationnels
chez l’enfant, on pourra avoir des troubles du sommeil ; troubles de l’appétit, problèmes de peau à répétition
Comment s’en sortir ?
Même si il est vrai que l’effet destructeur d’une mauvaise gestion de nos émotions négatives sur notre corps n’est pas toujours immédiat, rendant plus difficile le diagnostic des troubles psychosomatiques ;il est possible de se soigner . Et ce n’est pas parce que ça vient de l’esprit que ce n’est pas réel; et que la personne n’en souffre pas. Il faut :
comprendre et accepter l’influence de nos émotions sur la santé physique
se faire consulter par un médecin et avoir un traitement médical pour atténuer les symptômes physiques
faire une psychothérapie pour apprendre à mieux gérer ses émotions de manière à ce que le psychisme puisse supporter ses propres tensions
Etre à son écoute pour aider à déceler les causes psychologiques
pratiquer des activités de relaxation pour relâcher le corps
personnellement, ne pas négliger sa santé mentale et le pouvoir des émotions surtout lorsqu’elles sont refoulées
bien dormir
lutter contre le stress
pratiquer la diète médiatique : faire le tri dans le flot d’informations qu’on reçoit et privilégier celles qui nous apaisent
faire un travail sur ses traumatismes et ses blessures d’enfance
savoir poser ses limites
s’éloigner des personnes toxiques et améliorer ses réponses émotionnelles face aux situations difficiles
Dans la plupart des cas, lorsque la personne est bien accompagnée et surtout lorsqu’elle comprend l’influence de son état d’esprit sur sa santé physique; elle commence à se sentir mieux. Vous voyez donc que ces malaises physiques sans explication médicale ne sont pas toujours d’origine mystique! L’illustre Sigmund Freud a dit : « Les émotion refoulées ne meurent pas. Elles sont enterrées vivantes et reviendront plus tard de la plus laide des manières »
Prenez soin de vous, Samuella Mon Psy Online.
Mots clés : trouble psychosomatique, somatisation, émotions, rapports corps esprit, psychothérapie.
Avez-vous besoind’informations, d’orientation ou d’un suivi psychologique? Pour retrouver des psychologues à votre écoute, cliquez ici : https://www.monpsyonline.com/les-experts/
Je suis Samuella NOUMEDEM, psychologue basée à Douala au Cameroun et je réponds au +237 679972937. Cliquez ici pour me retrouver sur Whatsapp : wa.me/237679972937
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On en parle de cette personne qui te répond à peine parce qu’elle a les yeux rivés sur l’écran de son smartphone ?
Et ces autres qui marchent avec la tête ; les yeux et les pieds dans leurs messages, leurs vidéos et leurs selfies au risque de trébucher ?
Eh bien le fait de préférer son téléphone portable aux autres s’appelle en réalité le phubbing; et constitue un danger du numérique.
C’est un mot inventé par un étudiant australien à partir de phone (téléphone) et snubing (snobber). Que l’on soit conscient.e ou pas ; sachons que c’est désagréable pour l’autre ; celui qui est à côté de nous dans le monde réel, qui va le percevoir comme un manque de respect ou un signe d’exclusion sociale si on ne fait pas d’efforts pour s’améliorer. Et dans le pire des cas, étant donné que les mauvaises habitudes ont la peau dure, ça pourrait venir rallonger la liste des défauts que nous avons déjà !!
Oui, c’est vrai que nous sommes à l’ère du numérique, que l’on doit vivre avec son temps, que le téléphone est devenu quasiment indispensable; mais essayons de faire la part des choses. Rappelons qui est le maître, qui est l’esclave; quelle était la fonction première de notre cher téléphone? Communiquer? Nous rapprocher des autres ou bien les faire disparaître?
On a parlé des autres, mais si nous nous sommes reconnus ( moi aussi, je vous assure!), c’est un bon début pour s’améliorer.
Faisons attention ! A cette allure, ce ne serait pas surprenant et tellement ironique que l’on se retrouve en train de télécharger une application qui s’appelle le respect !
Prenez soin de vous ; Samuella mon psy online…
Mots clés : phubbing; danger du numérique, téléphone, réseaux sociaux
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Un arrêt sur cette chanson, sur ces paroles surtout que j’aime beaucoup. Elles soulignent notre part de responsabilité dans l’échec ou l’épanouissement de notre vie amoureuse. Jugez par vous mêmes:
Tellement de gens veulent tellement être aimés,pour se donner peuvent tout abandonner
Tellement d’erreurs qu’on pourrait s’éviter, si l’on savait juste un peu patienter
Donne-moi le temps d’apprendre ce qu’il faut apprendre
Donne-moi le temps d’avancer comme je le ressens
Y a pas d’amour au hasard ou qui arrive trop tard
J’apprendrai le temps d’attendre
Tellement de rêves qui se trouvent gâchés, à vivre tout, juste pour s’évader
Est-ce que nos peurs valent à ce point la peine, oh pour exiger aussi peu de nous-mêmes?
Donne-moi le temps d’apprendre ce qu’il faut apprendre
Donne-moi le temps d’avancer comme je le ressens
Y a pas d’amour sans patience, d’histoire sans y croire
Pas d’amour sans le vouloir, si je sais que tu m’attends
Donne-moi le temps d’apprendre ce qu’il faut apprendre,
Donne-moi le temps d’avancer comme je le ressens
Y a pas d’amour au hasard, ni de rencontres trop tard
Mais sois patient, quand je me donne, c’est vraiment
J’attendrai que tu m’attendes
Tu auras le temps de prendre ce que tu veux prendre
Tu auras le temps de nous faire avancer ensemble
Tant de gens se cherchent se désirent, se suivent et se perdent
Donnons-nous la peine de se découvrir, se connaître
Je ne laisserai pas l’amour au hasard, ni qu’il soit trop tard
Si la patience s’apprend, j’apprendrai ce qu’est d’attendre
Je prends, mmh Le temps pour que tu m’attendes, le temps, mmh Pour toi
Si simple et si compliqué l’amour…
Prenez soin de vous, Samuella Mon Psy Online.
Mots clés :amour, vie de couple, développement personnel
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