Pour que sa fille n’ait pas à vivre ce genre d’épreuve, elle a préféré lui raconter son histoire en dessins. Un témoignage qui concerne beaucoup de femmes.
Publié le 28 septembre 2018 sur Positivr.fr |Mis à jour le sur Positivr.fr
Avant, quand Fanny Vella voyait une femme en couple avec un homme violent et méprisant, elle ne comprenait pas. Ça la faisait « hurler ». Et puis un jour, ce fut son tour : elle a elle-même partagé la vie d’un homme violent et méprisant, et, longtemps, elle a été incapable de le quitter… Une mésaventure douloureuse qu’elle raconte aujourd’hui en dessins avec beaucoup de lucidité et de talent.
Cette histoire, Fanny Vella a d’abord souhaité la raconter pour que sa « toute petite fille » ne tombe pas dans le même piège. Et puis, avec le temps, ses dessins ont commencé à circuler de plus en plus. Pas étonnant : ils parlent à de nombreuses autres femmes vivant ou ayant vécu la même chose.
(Dessins reproduits avec l’aimable autorisation de Fanny Vella.)
Si ce genre d’épreuves se répète sans cesse pour des millions de femmes, c’est parce qu’on n’en parle pas assez, parce qu’on les cache. Avec ce témoignage touchant et juste, Fanny Vella contribue à briser le tabou et, ainsi, à lutter contre ce fléau. Bravo!
Si c’était aussi simple de PARTIR, on n’en serait pas là, d’où l’intérêt de soutenir au maximum toutes les femmes qui passent par là, au lieu de les juger et de leur donner l’impression que c’est de leur faute. Avec de l’aide, une thérapie adaptée, on peut guérir de ses blessures, retrouver peu à peu son estime, se reconstruire et avancer pour s’épanouir à nouveau.
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Je suis Samuella NOUMEDEM, psychologue basée à Douala au Cameroun et je réponds au +237 679972937. Cliquez ici pour me retrouver sur Whatsapp : wa.me/237679972937
C’est mercredi, et comme promis, on partage un sujet pour nous aider à nous sentir bien dans notre corps et dans notre esprit. Aujourd’hui, on parle du burn out parental qui est une sorte d’épuisement familial. On parle beaucoup du fait que c’est beau d’avoir une famille, des enfants. Mais on refuse de parler du fait que c’est aussi éprouvant; et que ce coté désagréable (et normal) peut avoir des conséquences plus ou moins graves sur notre bien être physique et psychologique.
Cet épisode est un encouragement à briser les clichés, les tabous autour de la parentalité encore plus dans notre contexte africain. C’est aussi un appel à reconnaitre le burn-out parental comme un phénomène réel et pas une faiblesse; et normaliser ce vécu qui est le partage de pleins de parents pour prendre conscience de nos limites dans le but d’être plus épanoui dans son rôle de parent. . Vous pouvez retrouver l’épisode précédent ici; ou encore l’épisode 0 qui explique les motivations derrière ce podcast.
Musique : IKSON, perfect.Habillé par Rodrigue FOKOU ( Merci !)
Crédits photos : Google images
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Avez-vous en permanence votre téléphone en main, genre pendant que vous êtes à la cuisine, même devant la télé ou pendant que vous « poussez » (hihi !) chez notre cher Willy-Christian ?
Ressentez-vous une angoisse sourde, un sentiment de panique monter à chaque fois que vous ne captez plus le réseau, que vous n’avez plus de batterie ou que vous ne retrouvez pas votre téléphone ?
Ca a l’air exagéré comme ça ; mais si on ne fait pas attention, on développe ce qu’on appelle une nomophobie. Venant de la contraction de « no mobile phobia », c’est la peur panique d’être séparé de son téléphone et qui devient une sorte de névrose dont beaucoup de personnes souffrent. Entre les « je checke un peu 5 min » qui deviennent 2h de temps, le phubbing et l’agitation hystérique qui survient quand on n’a pas les yeux sur son téléphone, c’est clair que l’emprise de ce petit objet n’est plus à démontrer.
Il est vrai que l’utilisation du téléphone est devenue quasiment inévitable, mais essayons de voir honnêtement notre rapport à cet objet. Qui est le concepteur? Qui est l’objet ? Y a t-il vraiment de quoi avoir peur? Et notre santé là dedans; la vue, la posture, la dépendance, l’angoisse? Regardons les choses en face, pour pouvoir faire des améliorations, n’attendons pas de frôler la crise cardiaque (bon, j’exagère un peu !) pour admettre qu’on a un problème.
Prenez soin de vous, Samuella Mon Psy Online…
Mots clés : nomophobie; danger du numérique, téléphone, réseaux sociaux
Crédits photos: Rodion Kutsaev
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C’est mercredi, et comme promis, on partage un sujet pour nous aider à nous sentir bien dans notre corps et dans notre esprit. Aujourd’hui, on parle du deuil périnatal qui est le deuil associé à la perte d’un enfant au cours de la grossesse; à la naissance ou quelques mois après la naissance. On va surtout parler du fait que cette souffrance soit banalisée; maladroitement gérée par l’entourage qui en réalité ne sait pas comment aider. Ce sera aussi l’occasion d’apprendre comment soutenir efficacement nos proches et comment veiller sur sa santé mentale pendant cette épreuve.
Courage à tous ceux qui ont perdu leur petit bout de chou. Vous pouvez retrouver l’épisode précédent ici; ou encore l’épisode 0 qui explique les motivations derrière ce podcast.
Bonne écoute et à Mercredi prochain !
Tags : podcast, psychologie, santé mentale, deuil périnatal, travail de deuil, résilience Cameroun, épisode 6
Musique : IKSON, perfect.Arrangé par Rodrigue FOKOU ( Merci !)
Crédits photos : Unsplash.
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Soyons honnêtes, ça nous est déjà arrivé.e de nous sentir triste, en colère, énervée ? Et au lieu de digérer tout doucement, on se retrouve en train de faire payer Doudou pour ce qui nous arrive ? On sort tout, tout le temps et on balance à la figure sans se soucier de comment l’autre reçoit. On veut juste vider son sac, il est aussi là pour ça noor ? Si il nous aime ; il doit se soucier de ce qu’on ressent ! Il doit nous aider à nettoyer le désordre !
Mais si en se comportant comme ça, on lui faisait du mal ? Parce que justement nos émotions ne sont pas toujours belles ! Elles peuvent être laides et blessantes. Après, on est surprise de constater qu’il se montre froid et insensible ; et tout ce qu’on trouve à dire, c’est qu’il ne sait pas nous gérer, qu’il ne nous écoute pas.
En amour, nous les dames (en général), avons la fâcheuse manie de tout verser sur notre chéri quand on se sent mal. C’est bien de s’appuyer sur ses épaules, mais jusqu’à quel point ça reste bénéfique pour notre relation ?
On peut penser que c’est normal de partager ses états d’âme, de les « transférer »sur lui ; mais il y a aussi la manière de les faire sortir.
Personne n’aime recevoir un seau d’émotions désagréables en pleine figure, ce n’est certainement pas de l’empathie et de la compréhension qu’on ressent pour la personne en ce moment surtout quand c’est régulier.
Du coup, notre chéri va plutôt avoir peur parce qu’il va réaliser qu’on fait de nos émotions SA responsabilité, ce qui est énorme. Et quand un homme a peur, devinez ce qui se passe : colère ; agressivité, repli sur soi ; évitement, vous pouvez compéter la liste… Bien évidemment, il n’y a pas que la peur derrière ces comportements, mais là c’est un tout autre sujet.
Difficile donc de trouver un partenaire qui a le temps, la patience de gérer la moindre petite humeur que vous avez, sans effets secondaires sur la relation. C’est comme une sorte de dumping émotionnel où l’autre se retrouve assailli, ce qui n’est ni productif, ni responsable, et cause bien des dégâts à la relation de couple (évitement, propos blessants; conflits incessants, baisse de la libido, isolement).
Que faire alors ?
Pour commencer, c’est beaucoup plus agréable d’être une femme qui assume la responsabilité de ses sentiments, à qui on peut faire confiance pour partager ses sentiments de manière mature ; pas toujours dans les cris, les bouderies, les disputes, le chantage ou la manipulation, on se connait !
Ensuite, on doit réellement se connaitre, comprendre et s’approprier ce qu’on ressent avant de décider de les partager avec son homme.
Par exemple, depuis quelque temps, on s’ennuie, c’est boulot maison dodo. On aimerait bien pouvoir faire quelque chose d’autre, mais on n’a pas de cercle de copines, on se sent triste et seule. Quand notre chéri rentre tout content, quand il a des rdv avec ses potes ou avec son 2-0 du dimanche, on sent une pointe d’envie, on lui en veut… On commence à trouver qu’il passe trop de temps dehors, qu’il ne veut pas sortir avec nous… Ce qui occasionne bouderies, méfiance, paranoïa; irritabilité, et c’est qui le coupable ? Lui voyons ! C’est pas évident ?
Justement ça ne l’est pas, ça c’est juste la conséquence du fait qu’on se sente vide et seule parce qu’on n’a pas de vie sociale. Au contraire, si on avait reconnu cette tristesse et cette solitude comme étant les nôtres sans rapport avec lui, c’est seulement ces sentiments, tristesse et solitude qu’on aurait partagé avec lui sans qu’il ne se sente accusé… Du coup, il reçevra notre ressenti comme une partie de nous dont il voudra prendre soin en fonction de ses possibilités. Et peut-être qu’au final, on aurait eu ce moment à deux dont on a tant rêvé !
Ce n’est pas pour dire qu’on ne doit jamais se défouler sur notre partenaire, quand ça déborde. Ça peut arriver, nous sommes humains. C’est pour dire qu’il y a un moment pour le faire, si vous le prévenez que vous avez besoin de vous vider ; ce sera plus productif pour vous et moins désagréable pour lui. Il faut vraiment que ce soit libérateur ; que ça nous aide à évacuer ce qui nous tire vers l’arrière: les émotions dont nous sommes prisonnières. Sinon, non seulement on se sentira encore plus mal ; mais en plus à long terme ça va devenir épuisant pour son partenaire de gérer des drames qui n’en finissent pas, recevoir les mêmes émotions encore et encore.
De plus quand une femme est en accord avec elle-même, son partenaire peut être ému parce qu’il perçoit la profondeur ; l’authenticité de ses sentiments.
Pour finir, il y a une différence entre ressentir et juger. On doit s’assurer qu’on exprime ce qu’on ressent non pas pour juger ; accuser, souligner les faiblesses de l’autre ou imputer la faute à l’autre (ce que l’on fait couramment); mais pour apporter un peu de nous dans la relation avec sincérité, amour, sagesse et sensibilité féminine. Bien sûr, ce n’est pas seulement propre aux femmes (avant qu’on me dise et les hommes alors?) ; juste un peu plus (hihihi) ; et je précise qu’on parle bien ici de deux partenaires imparfaits qui veulent s’améliorer.
Prenez soin de vous ; Samuella Mon Psy Online
Tags : féminité, vie de couple, gestion des émotions, développement personnel.
Crédits photos: Unsplash
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C’est mercredi, et comme promis, on partage un sujet pour nous aider à nous sentir bien dans notre corps et dans notre esprit. Aujourd’hui, on parle de la théorie de l’attachement. C’est une théorie en psychologie qui démontre que la qualité des liens qu’une mère tisse avec son enfant dès son plus jeune âge a un impact sur les rapports qu’il aura avec les autres au cours de sa vie. Bien évidemment, la capacité de l’enfant à s’épanouir dans ses relations ne dépend pas que de ça! Il ne s’agit pas de culpabiliser les mamounes parce que ce n’est pas facile d’en être une. Mais, il est bien question d’assumer notre part de responsabilité là dedans; de faire attention; et d’améliorer nos réactions face aux besoins de l’enfant.
Et pour ceux ou celles qui vont en faire un challenge (je vous vois venir hihi!) en disant : et les papas alors ? » Ce sera contre productif parce que quand on parle de l’encadrement d’un enfant; tout le monde est important, la mère comme le père; chacun a un rôle à jouer. Il y va de l’équilibre de nos tous petits. Assez bavardé, écoutez plutôt!
Vous pouvez retrouver l’épisode précédent ici; ou encore l’épisode 0 qui explique les motivations derrière ce podcast.
Musique : IKSON, perfect.Arrangé par Rodrigue FOKOU ( Merci !)
Crédits photos : Tubarones, Pexels.
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Je suis fatigué.e de me sentir comme ça, de me battre. Malgré les médicaments, les consultations, les traitements, je vais toujours mal. Ca fait déjà deux semaines/mois/deux ans et ça ne va toujours pas…
Je me disais qu’après trois jours/semaines/mois/années, ça irait mieux, c’est pourtant ce que le thérapeute m’a dit, pourquoi c’est aussi long, je n’ai pas le temps pour ça ! A quoi ça me sert même tout ça ? ça ne fonctionne pas ! Je ne veux plus déranger les autres, je ne veux plus qu’on me regarde avec pitié. Mais, je les comprends : ça fait dejà un moment que ça dure, moi-même à leur place je serai fatigué.e. Je veux retrouver ma vie d’avant, pouvoir faire les choses normalement comme tout le monde.
Peut-être qu’il ne fait pas bien son travail…ça fait tellement « longtemps » ! J’essaie pourtant de mieux gérer ma colère, d’avoir une vision moins négative des autres ; de trouver un sens à ma vie ; d’avoir moins mal, mais je n’y arrive pas, vous n’avez pas un comprimé pour ça ? Je suis pourtant suivi.e par un médecin, j’ai décidé de consulter un psychologue, mais ça n’a pas changé grand-chose.
Les autres :
Depuis là ? ça ne va toujours pas mieux ? Tout le monde a des problèmes, si on devait tous s’écrouler comme ça, ça ressemblerait à quoi ? Bouges toi un peu, la vie c’est devant ! Tu n’es pas le/la premier.ère, oublies tout ça…
ça commence à devenir long et fatiguant, mets-toi un peu à notre place, c’est de l’argent, du temps de l’énergie qu’on dépense pour toi. Et là, ça prend du temps, trop de temps. Tu prends pourtant les médicaments, tu es pourtant suivi.e ; cest toi-même qui l’a voulu ! Nous on se disait que d’ici deux jours/semaines/mois/années, tu irais mieux, tu recommencerais à travailler normalement… Peut- être faudrait arrêter hein et essayer autre chose…
La réalité…
Cet aperçu est plus ou moins le lot des personnes qui se battent contre les maux de l’esprit, contre le poids des échecs, les crises existentielles, des traumatismes ou des blessures du passé. Il s’agit de ce qu’ils peuvent penser, ressentir plus ou moins en fonction de ce que les autres pensent ou font.
Pourquoi ce besoin urgent, cette pression de passer à autre chose ? Vous me direz peut être que c’est logique, que c’est normal, quand on a mal ; quand on est mal dans sa peau, on veut que ça finisse vite. Mais, c’est très loin d’être aussi simple…
La vérité c’est que, se remettre d’une perte d’emploi, d’un revers de fortune, d’un mauvais investissement ; d’un échec scolaire, d’une rupture , d’un divorce, d’une relation toxique, de la perte d’un être cher, d’une catastrophe naturelle, d’un accident, d’une guerre, d’un traumatisme, d’une maladie, d’une blessure d’enfance, d’un trouble de la santé mentale est DIFFICILE.
Retrouver son équilibre ; sa santé, son bien-être après une épreuve est un processus complexe qui implique l’association de plusieurs paramètres. C’est un bon début de reconnaitre qu’on va mal, d’admettre qu’on n’y arrive plus tout seul; de demander de l’aide, d’en parler à quelqu’un, de rencontrer une médecin, de consulter un psychologue. C’est bien, mais ça ne suffit pas !
Pour que ce processus ait plus de chances de fonctionner, il y a :
les ressources internes de la personne, (mécanismes d’adaptation, mécanismes de défense, types de pensées, gestion des émotions, croyances, spiritualité, développement personnel)
sa propre perception de ce qu’il vit,
ses efforts, sa volonté ; sa réaction face au soutien des autres
les compétences professionnelles/ humaines de son thérapeute ;
la qualité de son environnement (famille, amis, collègues) parce qu’on est bien d’accord, c’est difficile de guérir dans le même environnement qui nous a rendu malade.
Le temps
Le rétablissement est un processus plus ou moins long, complexe, douloureux en fonction des personnes et leurs histoires de vie.
Healing needs time…
Imaginez une manière de fonctionner, un trait de personnalité rigide, une façon de s’adapter qui est malsaine sur le long terme. Des expériences de vie négatives, douloureuses, des situations difficiles, des non-dits, des émotions refoulées, et toutes les choses auxquelles on pense, mais qu’on n’a pas toujours pas la possibilité d’exprimer.
Visualisez un peu le temps qu’il faut pour que des nœuds se forment, que le malaise pointe son nez, et que le mal-être s’installe. Des jours, des semaines, des mois, des années ; parfois toute une vie. On finit par se rendre compte que derrière tous ces échecs, toutes ces relations qui finissent toujours mal, toute cette tristesse, notre attitude agressive se cache peut être une souffrance qui a grandi et qui est devenue un réel handicap.
Le TEMPS entre en jeu, tout comme le mal a pris du TEMPS pour grandir en nous, il nous faut du TEMPS pour qu’il s’en aille. Parfois même sans faire exprès, on s’accroche à cette douleur, parce qu’on ne sait pas qui on est, ni comment exister sans elle.
Du TEMPS pour l’admettre, pour trouver le courage d’y faire face. Du TEMPS pour trouver le moyen de le faire partir, pour apprendre à vivre avec ses séquelles, pour se reconstruire.
Et ce TEMPS, personne ne peut le quantifier quand il s’agit de sa propre souffrance ou celle de l’autre. Inutile de mettre une limite, un délai, on peut continuer d’aller mal même en prenant un traitement, ou en étant accompagné.e. Ce n’est pas de la magie, c’est un processus et parfois le soulagement, le changement n’est pas immédiat. Il est là subtil, se renforce au fur et à mesure que le processus évolue, se ressent dans une succession de petites choses et puis, un jour on se sent mieux.
Healing needs you…
Tu l’auras compris, le rétablissement même si toutes les conditions sont optimales ne peut pas se faire sans TOI.
En fait, c’est de TOI qu’il s’agit. C’est TOI qui est au centre de tout ça. Pour que tu te rétablisses, que tu guérisses de tes blessures et que tu continues d’avancer, tu dois travailler sur TOI.
Tu vas devoir faire plus, un peu plus à chaque pas. Plus de repos, plus d’amour pour soi-même, plus de lâcher-prise.
Tu vas devoir t’accorder plus de temps pour apprendre, pour réapprendre ; plus d’espace pour te transformer.
Il s’agit aussi d’être plus vrai envers toi-même, envers ce que tu ressens, d’être plus à ton écoute, et de prendre plus de temps pour développer de meilleures habitudes.
Il te faudra plus de courage pour abandonner les comportements qui ont conduit aux mêmes situations désastreuses; pour savoir fixer des limites. Plus de volonté pour essayer de nouvelles choses et cultiver ta paix intérieure.
Tu auras besoin de beaucoup d’humilité pour te remettre en question ; explorer des zones inconnues de toi et envisager de nouvelles possibilités.
Tu devras avoir foi en toi, encore plus que d’habitude pour pouvoir aller jusqu’au bout du processus.
Et tout ça se fera à ton rythme bien sûr. Tu constates avec moi que ça ne peut pas se faire en un instant, qu’on ne peut définir une période, un timing pour ça…
Arrêtons d’être pressés quand il s’agit d’un mal-être, soyons patients envers nous- mêmes, envers la douleur de l’autre. Quand il y a un proche qui souffre et qui se fait accompagner, arrêtons de penser que c’est trop long, que ça prend trop de temps parce que ça prendra le temps qu’il faudra pourvu que toutes les conditions soient réunies.
Le rétablissement est loin d’être un fleuve tranquille ; et comme dans la vie en général ; il y a des hauts et des bas. C’est un combat, et on a le droit d’avoir mal, peur, de se sentir faible, d’être découragé.e. Quand c’est le cas, on se repose, on fait preuve de bienveillance, de compassion envers soi-même; on reprend des forces et on continue. L’essentiel, c’est de ne pas abandonner ce qui va nous aider à nous retrouver notre équilibre. Et puis, si vous regardez bien derrière vous, le chemin parcouru, vous verrez qu’il ya des petites choses positives qui sont là , qui vous montrent que vous êtes en plein dedans : YOU’RE HEALING.
Courage, prenez soin de vous.
Samuella, Mon Psy Online.
Tags : santé mentale, Healing, rétablissement en santé mentale, psychothérapie.
Crédits photos: Pinterest, Unsplash
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C’est mercredi, et comme promis, on partagera ensemble un sujet pour nous aider à nous sentir bien dans notre corps et dans notre esprit. Aujourd’hui, on s’intéresse aux hommes et à leur difficulté à demander les excuses . Alors chers Messieurs, pourquoi c’est si dur de reconnaitre qu’on a mal fait, ou qu’on a blessé l’autre (même involontairement ) en disant « JE M’EXCUSE » ? Prenez quelques minutes pour écouter mon avis, j’attends le vôtre.
Vous pouvez retrouver l’épisode précédent ici; ou encore l’épisode 0 qui explique les motivations derrière ce podcast.
Bonne écoute et à Mercredi prochain !
Tags : podcast, psychologie, santé mentale, masculinité, vie de couple, Cameroun, épisode 4
Musique : IKSON, perfect.Arrangé par Rodrigue FOKOU ( Merci !)
Crédits photos : Diva Plavalaguna, Pexels.
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C’est vrai qu’en avril le poisson à la côte, mais pour plusieurs enfants, l’autisme n’est pas un poisson d’Avril. L’autisme est un trouble neurodéveloppemental qui implique des difficultés à communiquer et à interagir avec les autres. C’est une maladie peu connue ici chez nous, qui cause beaucoup de souffrance à l’enfant qui en souffre et aux parents. Ignorance, croyances autour de cette maladie (enfant sorcier, qu’on a « gâté » au village), stigmatisation, manque d’informations claires, sont autant d’épines dans le vécu de l’enfant atteint d’autisme. A cela s’ajoute une absence de structures spécialisées dans la prise en charge des enfants autistes; et le coût élevé de l’encadrement des enfants et adolescents souffrant d’autisme, pour le peu de centres disponibles.
Les recherches ayant évolué, les types d’autisme ne sont plus classés en grandes catégories (Kanner, Asperger, TED-NOS…). Avant on parlait de « Troubles Envahissants du Développement » (TED), mais aujourd’hui on utilise l’expression « Trouble du Spectre de l’Autisme/autistique » (TSA). Le 02 Avril est donc la journée qui a été consacrée à la sensibilisation à l’autisme au sein du grand public.Et cette année, elle a pour thème: « L’inclusion sur le lieu de travail: défis et perspectives dans un monde post pandémie. »
L’autisme, c’est quoi ?
En fait que ce soit dans la santé ou dans la maladie nous sommes tous différents. Il y a des différences qui se voient, et d’autres qui ne se voient pas comme l’autisme qui est une différence au niveau du cerveau. C’est justement pour cette raison que le mot spectre de « trouble du spectre autistique » est utilisé pour souligner que chaque enfant est unique et possède sa propre combinaisons de caractéristiques. Elles vont former au fur et à mesure que l’enfant grandit un profil distinct social et comportemental.
Au niveau du langage, certains autistes s’expriment différemment (verbal, non verbal, gestuel); d’autres très peu; tout le temps et d’autres pas du tout.
Sur le plan émotionnel, on verra des difficultés à comprendre les émotions des autres ou à exprimer leurs propres émotions.
Sur le plan cognitif; il y en aura qui auront une grande facilité à apprendre des choses très compliquées ou de grandes difficultés à faire des choses très simples.
Sur le plan comportemental, elles (personnes autistes)peuvent avoir de grands intérêts pour des choses qu’on ne considère pas avoir des peurs soudaines qu’on ne comprend pas. Parce que leur fonctionnement neurologique est différent, elles auront du mal à s’intégrer et vont préférer être seules.
Souffrir d’autisme peut rendre unique; surprenant, « vrai »; franc avec des émotions pures sans filtre; avec un encadrement; c’est des enfants qui plus tard peuvent réaliser de très belles choses et vivre leur vie. Il y a des TSA (Troubles du Spectre Autistique) qui implique une déficience intellectuelle, un retard mental et d’autres non, ceci explique que certains autistes soient aussi surdoués et aient un QI très élevé.
Autisme et santé mentale au Cameroun
Les enfants qui souffrent d’autisme sont malheureusement associés aux pratiques de sorcellerie. Ils souvent attachés dans les maisons, rejetés et abandonnés. Ce qui aggrave leurs troubles et crée une grande douleur pour les parents qui essaient tant bien que mal d’aider leur enfant quand les moyens ne leur font pas défaut.
Evidemment lorsqu’on a du mal à communiquer, à exprimer ses émotions, la santé mentale va en pâtir. Lorsqu’on a du mal à s’intégrer, qu’on se sent incompris par les autres, ou qu’on voit la douleur dans le regard de ses parents; on ne peut pas bien se porter psychologiquement.
A cause des affections liées au TSA, une personne qui en souffre peut développer d’autres troubles de la santé mentale. Il s’agit de l’anxiété, la dépression, du trouble obsessionnel-compulsif (TOC), du trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH).La prise en charge peut impliquer plusieurs professionnels de santé en fonction des difficultés que présente l’enfant. C’est aussi cet accompagnement qui donne plus de chances à l’enfant de s’intégrer, de développer son potentiel, de vivre au mieux avec son TSA et de pouvoir travailler un jour.
Ici chez nous, le chemin est encore long pour un encadrement optimal des enfants autistes. Mais des initiatives personnelles comme le Centre Ela à Yaoundé ou le Centre Orchidée Home à Douala sont porteuses d’espoir pour ces enfants et ces familles. Nous avons aussi des protagonistes du 7e art camerounais comme l’actrice/réalisatrice/scénariste/productrice Noelle KENMOE. Elle a justement coproduit « 2 Avril », un film poignant qui sensibilise sur la souffrance familiale qu’implique le combat contre l’autisme. Il dénonce la discrimination et la stigmatisation; et espère une intégration et des lendemains meilleurs pour les enfants qui sont atteints d’autisme. En attendant que l’état camerounais se penche sérieusement sur la question, évitons de réduire l’enfant qui souffre à cette maladie parce que ce n’est qu’un aspect de lui. Essayons de nous concentrer davantage sur tout ce qu’il peut faire, sur ses possibilités et non sur son handicap pour pouvoir l’aider au mieux de nos possibilités. Comme tous les autres enfants, ils méritent d’être aimés et respectés.
Courage, prenez soin de sous, Samuella Mon Psy Online.
Tags : autisme; troubles du spectre autistique; TSA; troubles envahissant du développement; TED; journée mondiale de la sensibilisation à l’autisme; 2 Avril; santé publique au Cameroun,
Crédits photos : Google
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C’est mercredi, et comme promis, on partagera ensemble un sujet pour nous aider à nous sentir bien dans notre corps et dans notre esprit. Aujourd’hui, on s’intéresse à la gestion des émotions chez les tous petits. Beaucoup d’adultes boivent, mangent, fument, parient leurs émotions. Oui, Oui! Souvent, derrière certains comportements blessants, violents; destructeurs et même autodestructeurs; se cache tout simplement une personne qui ne sait pas quoi faire de sa colère, de sa honte, de sa culpabilité; de ses regrets, de son orgueil; de ses angoisses… Du coup, comment aider l’enfant à bien gérer ses émotions, surtout quand elles deviennent négatives ?
L’enfance, c’est la base de beaucoup d’éléments nécessaires à un bon développement affectif sur le long terme. En tant que parent, on gagnerait à apprendre à l’enfant dès le bas âge à comprendre ce qu’il ressent, à mettre des mots dessus pour mieux gérer ses émotions et trouver une manière saine de les exprimer; ce qui lui évitera bien des désagréments à l’adolescence et à l’âge adulte. Je vous laisse écouter.
Vous pouvez retrouver l’épisode précédent ici; ou encore l’épisode 0 qui explique les motivations derrière ce podcast ici.
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Crédits photos : Janine Robinson, Unsplash.
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