Le fait de penser que ce qui n’est pas comme on pense, ce qui n’est pas semblable à nos croyances; à nos valeurs est négatif; crée énormément de dégâts en soi et autour de soi.
Serait-ce la peur de l’inconnu? Voyons nous une personne avec un handicap, un mode de vie différent, une profession peu commune, une orientation sexuelle, des modifications corporelles, des croyances, une maladie, une couleur de peau différente, une condition sociale particulière comme une menace ou c’est tout simplement le reflet de nos propres insécurités qui en est une?
Parfois, c’est l’ignorance, le manque d’informations, les idées reçues; les préjugés; les expériences négatives qui nous poussent à stigmatiser, et donc à faire souffrir beaucoup de personnes.
La stigmatisation se retrouve dans pratiquement tous les aspects de la vie et le domaine de la santé mentale n’y échappe pas.
Si nous sommes autant d’êtres humains sur terre, c’est que nous sommes tous différents et que cette différence peut nous enrichir, nous construire. Et l’on gagnerait à tirer le meilleur de ce qu’on ne connait pas et respecter l’autre dans sa différence à défaut de l’aimer (rien ne nous y oblige en tout cas) .
Je vous laisse cette petite vidéo que j’ai trouvé assez intéressante sur le sujet.
Avez-vous besoin d’informations, d’orientation ou d’un suivi psychologique ? Pour retrouver des psychologues à votre écoute, cliquez ici: https://www.monpsyonline.com/les-experts/
Je suis Samuella NOUMEDEM, psychologue clinicienne basée à Douala au Cameroun et je réponds au +237 679972937. Cliquez ici pour me retrouver sur Whatsapp : wa.me/237679972937.
C’est mercredi, et comme promis, on partage un sujet pour nous aider à nous sentir bien dans notre corps et dans notre esprit. Aujourd’hui, je vous propose de parler du mensonge chez les tous petits. Même si on sait qu’on est tous passés par là, il nous arrive de nous inquiéter et de punir sévèrement un enfant qui ment tout le temps.
Et si on essayait ensemble de comprendre pourquoi avant de réagir? Et si on essayait de comprendre les raisons derrière cette attitude pour l’améliorer depuis la base; aider notre enfant à apprendre à dire la vérité et envisager de consulter un professionnel si on y arrive pas.
Dans ce nouvel épisode, on partage quelques pistes parle pour comprendre; sensibiliser et améliorer notre parentalité.
Ecoutez plutôt!
Retrouvez l’épisode précédent ici ou encore l’épisode 0 qui explique les motivations derrière ce podcast.
Vous avez une question, un avis, une suggestion de sujet à aborder, n’hésitez pas à partager avec nous en commentaires.
Musique : IKSON, perfect.Habillé par Rodrigue FOKOU ( Merci !) Illustrations :Photo byJametlene ReskponUnsplash
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C’est mercredi, et comme promis, on partage un sujet pour nous aider à nous sentir bien dans notre corps et dans notre esprit. Aujourd’hui, je vous propose de parler de ces petites choses qu’on fait souvent. Ces réflexes qui nous aident quand on passe des moments difficiles. Ce sont des petites actions qui se mettent à chaque fois qu’on doit faire face à une souffrance.
Elles peuvent être cognitives, émotionnelles ou comportementales et en psychologie, on les appelle les mécanismes d’adaptation. Tant qu’ils nous aident à nous adapter et à dépasser notre mal-être, il n’y a pas de soucis. Mais, ce qui nous aide sur le moment peut devenir nocif pour notre santé physique et mentale.
Chacun trouve en lui ou autour de lui quelque chose qui va l’aider: l’humour, la musique, le travail, le sport, la nourriture, l’alcool, la religion, la drogue…etc. Dans ce nouvel épisode, on va juste présenter quelques uns pour informer, éduquer et sensibiliser et prévenir.
Assez bavardé! Je vous laisse écouter…
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Musique : IKSON, perfect.Habillé par Rodrigue FOKOU ( Merci !) Illustrations :Tim MOSSHOLDER, Unsplash
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« L’amour c’est quoi ? Un bien qui fait du mal, un mal qui fait du bien… » nous chantait Julio Iglesias ! Un sujet qui ne laisse personne indifférent, si simple et si compliqué à la fois ; un élément essentiel pour une vie de couple saine.
Que se passe -t-il réellement au sein de la relation, une fois qu’on est tous les deux ? Pourquoi on a l’habitude d’entendre que la passion s’envole après quelques années ? Que la routine s’installe ? Et c’est à ce moment ; qu’on décide que ça ne vaut plus la peine, qu’il faut arrêter !!! Tout ça parce qu’on a confondu la fiction à la réalité, parce qu’on a cru que tout serait toujours rose, que l’autre serait toujours parfait, bullshit !
Dans la vraie vie…
En réalité, après plusieurs années passées ensemble, toute relation peut devenir « ennuyeuse »et c’est normal. On n’est plus les mêmes personnes, on n’a plus les mêmes besoins, on est passé de l’étape où l’on se regardait les yeux dans les yeux pour regarder ensemble dans la même direction à cause des charges, du travail, du quotidien ; des projets à réaliser ; des enfants à gérer ; des épreuves qui peuvent arriver ; bref on a grandi, on a mûri ; notre relation aussi.
Et c’est à ce moment que l’on comprend que loin d’être juste un sentiment, l’amour est un engagement. Un engagement à aimer tous les jours physiquement et émotionnellement une autre personne. Et c’est très difficile parce que ce n’est pas toujours les rires et les sorties pour s’amuser. Parce que c’est là que les mots « ennuyeux » ou « routine » apparaissent comme par magie, c’est là que les gens veulent laisser tomber parce que ce n’est plus « passionnant » ; et veulent se mettre avec quelqu’un d’autre. Et on se retrouve avec des relations qui s’enchaînent encore et encore parce que l’étincelle est partie. Non ! ça ne marche pas comme ça, qui doit allumer l’étincelle ? Qui ?
Vous voulez quelqu’un qui ne va pas vous abandonner, qui va vous aimer malgré vos défauts ? Quelqu’un qui va vous dire je t’aime, vous couvrir de cadeaux ou vous inviter à voyager ? Quelqu’un qui va vous aimer sans conditions ? Eh bien faites pareil ! Si la célébration de la Saint Valentin l’indiffère par exemple, rien ne vous empêche de faire quelque chose de spécial si vous y tenez. Proposez au moins, c’est un bon début ! Soyez le changement (hihi) !
You have the floor!
On ne parle pas d’un film comme Love actually, il ne s’agit pas d’une comédie romantique (encore que…), il s’agit de vous, de la réalité, de votre réalité, de votre vie de couple au quotidien; vous pouvez donc y mettre ce que vous voulez. C’est un engagement, celui de continuer à aimer même qu’on vous n’avez pas envie, même quand vous ne voulez pas ; surtout quand l’autre est difficile à gérer, DIFFICILE A AIMER. Ça c’est la REALITE ! Et cette réalité, je vous assure n’est pas du tout ENNUYEUSE, bien au contraire…
Bien sûr, on ne parle pas de relations abusives où la logique est malsaine et destructrice, ou encore de personnes malhonnêtes dans leurs relations ; mais bien des personnes qui essaient de construire des relations solides sur la base des croyances irréalistes. On ne choisit pas de tomber amoureux, mais on choisit de continuer quand on aime.
Pensez y !
Prenez soin de vous, Samuella Mon Psy Online.
Tags: vie de couple, développement personnel, psychologie
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C’est mercredi, et comme promis, on partage un sujet pour nous aider à nous sentir bien dans notre corps et dans notre esprit. Aujourd’hui, je vous propose de parler de l’anxiété sociale. Encore appelée phobie sociale, c’est un trouble de la santé mentale classé parmi les troubles anxieux tout comme l’état de stress post traumatique (ESPT) et les TOC (Troubles Obsessionnels Compulsifs).
Comment ça se passe? Chaque fois que les autres me regardent, je ressens une peur intense . C’est encore pire lorsqu’on doit prendre la parole devant un groupe de personnes ou simplement lorsque des personnes ne faisant pas partie de notre entourage nous observent, la peur ressentie devient rapidement une angoisse profonde.
De ce fait, je ne supporte pas d’être exposé.e au regard et au jugement des autres. Du coup, ce ressenti va provoquer une peur irrationnelle nourrie par la crainte d’agir de façon humiliante ou embarrassante. On s’isole donc peu à peu afin d’éviter ces situations qui provoquent en nous un malaise important.
Vous constaterez donc que cela pourrait expliquer certaines attitudes évitantes, distantes ou timides que nous observons autour de nous. C’est le sujet de notre 17 e épisode. On en parle pour s’éduquer, sensibiliser et proposer des pistes pour aider parce que cette pathologie a de grandes répercussions sur la vie sociale et professionnelle de la personne qui en souffre lorsqu’elle n’est pas prise en charge.
Vous pouvez réécouter l’épisode précédent ici ou encore l’épisode 0 qui explique les motivations derrière ce podcast.
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Musique : IKSON, perfect.Habillé par Rodrigue FOKOU ( Merci !)
Illustrations : Mon Psy Online
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C’est mercredi, et comme promis, on partage un sujet pour nous aider à nous sentir bien dans notre corps et dans notre esprit. C’est bien connu que l’adolescence est une période assez complexe pour nos enfants qui passent par cette phase. Et c’est encore plus vrai par les temps qui courent, contexte socio économique difficile, parents de moins en moins présents; exposition aux réseaux sociaux, etc… Il est donc évident que derrière certaines attitudes observées chez un adolescent, peut se cacher une santé mentale fragile
Comment faire la différence entre un adolescent en pleine puberté et un adolescent qui est en détresse sur le plan psychologique? Comment savoir que quelque chose ne va pas ?
Dans ce 16e épisode, on essaie justement de répondre à ces questions en gardant à l’esprit que chaque enfant est différent, qu’il faut construire une bonne relation avec son enfant. En plus de cela, il faut se rappeler qu’il n’y a pas de parent parfait, et qu’on doit faire de son mieux. Sans oublier de demander de l’aide quand on se sent dépassé, parce que la santé mentale est une affaire de tous. Un adolescent écouté, soutenu et encadré autant sur les plans matériel que psychologique; a plus de chance d’être un adulte équilibré.
Vous pouvez réécouter l’épisode précédent ici ou encore l’épisode 0 qui explique les motivations derrière ce podcast.
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Musique : IKSON, perfect.Habillé par Rodrigue FOKOU ( Merci !)
Crédits photos : Photo de Siviwe Kaypten provenant de Unsplash
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Le sextaping est l’art de filmer ses ébats amoureux. Cela consiste à filmer les rapports sexuels que l’on a avec un partenaire consentant ou non. Dans le domaine pornographique, une sextape est rangée dans la catégorie dite « amateur ». Ce qui pourrait expliquer l’intérêt grandissant qu’elle suscite, c’est qu’elle est authentique. C’est à dire qu’elle et montre exactement ce qui se passe dans un rapport sexuel. On a donc des acteurs réels, avec des mensurations normales et banales (gros ventre, sexes normaux, vergetures). Contrairement aux acteurs du X où tout est lisse, acidulé, simulé et scénarisé.
A la base c’est une pratique inoffensive (comme pleins d’autres utilisées pour pimenter la vie sexuelle) à condition que les deux partenaires soient consentants.
Que ce soit donc en milieu adolescent, universitaire, sportif ou dans le monde des célébrités et hommes de médias, et que le respect de la vie privée et du consentement est de mise, il n’y a pas de problème. C’est à partir du moment où cela devient public qu’on va parler d’atteinte à la pudeur, dépravation des mœurs, violation du droit à la vie privée, revenge porn …etc.
Ce phénomène de publication de sextape sur les réseaux sociaux est de plus en plus grandissant parce que nous sommes à une ère numérique où presque tout n’existe et n’a de valeur que si c’est vu, commenté, « liké » et partagé. On aime se filmer, tout filmer, tout enregistrer et sans s’en rendre compte la sexualité n’y échappe pas. L’utilisation, l’accessibilité des smartphones et la sensation de n’exister qu’à travers son téléphone sont d’autres éléments qui pourraient amplifier le phénomène.
Le script…
Le problème avec le sextaping, c’est que tout vire au cauchemar lorsque la vidéo est rendue publique sans consentement. Ces quelques minutes qui relèvent de la vie privée, du plaisir sexuel de tout un chacun deviennent scandaleuses pour toute une vie. Du coup, quel est l’intérêt de faire une sextape ?
Premièrement, on se rend compte que de nos jours, la sexualité est malheureusement réduite à une question de performance. Le fait d’enregistrer ses rapports sexuels pour un homme par exemple serait une preuve de sa virilité ; et pour un adolescent, ce serait pour épater ses potes avec ses exploits. Pour une femme, ce serait pour voir sa capacité à être sensuelle, à être « bonne au lit » ou pour se voir en train de donner du plaisir à son partenaire.
Deuxièmement, il ya les fantasmes : celui d’être vu ; celui de voir ; on retrouve le voyeurisme plus présent chez les hommes ; et l’exhibitionnisme plus présent chez la femme. Voir et se montrer sont des tendances très présentes à l’adolescence avec tout ce qu’on retrouve comme premiers émois, premières expériences sexuelles et découverte de la sexualité.
Troisièmement, on a la société dans laquelle on vit. Celle qui critique, juge, condamne, cette pratique et pourtant s’en délecte secrètement. Celle qui joue à la « choquée » alors qu’elle prend un plaisir sadique et voyeuriste à partager encore et encore un contenu qu’elle juge pourtant inapproprié. Nous sommes tous impliqués parce qu’on sait que ce n’est pas différent de ce que qui passe dans notre intimité, mais on crie rapidement au scandale !
On pourrait aussi voir d’autres motivations liées à l’état d’esprit de personnes déséquilibrées ou perverses avec une sexualité de plus en plus débridée derrière la réalisation d’une sextape. Plusieurs personnes s’enregistrent, mais ne conservent pas forcément ou ne publient pas.
Dans les coulisses…
Quand on parle de sextape, on voit deux catégories de personnes : celles qui s’enregistrent et celles qui publient.
On peut supposer que celles qui font des sextapes sont motivées par plusieurs choses :
-l’attrait pour l’interdit, le désir de sortir de la routine pour rendre sa vie sexuelle plus excitante; le plaisir qu’on ressent à faire quelque chose d‘inhabituel sur le plan sexuel
-le plaisir narcissique dû au fait de se montrer, de se mettre en scène parce que même si les stars du x ne sont pas approuvées, il y a quand même ce fantasme chez la plupart des gens
-la satisfaction de voir le plaisir qu’on prend ou celui qu’on donne à l’autre augmente l’excitation
-pour les amateurs de vidéo x, on passe de spectateur à acteur de son propre film
-chez une femme, ce serait plus un don de soi, celui de s’offrir en toute confiance à son partenaire
-chez un homme, il y a comme une sorte de gratification virile, de jouissance supplémentaire d’avoir pu engager sa partenaire dans quelque chose de plus risqué
De l’autre côté, il y a celles qui publient et leurs motivations cachées :
-revenge porn : publier des moments intimes pour se venger de son ex et salir son image
-chantage financier
-perversion narcissique, prédateur sexuel, bizutage d’un adolescent influençable qui veut faire partie d’une bande ; qui ont filmé avec ou sans le consentement de la personne impliquée
-moyen d’exister sur la toile, de faire du buzz et d’avoir de la visibilité à travers des commentaires, des likes et des partages.
Et en dernier, il ya NOUS, qui partageons, inondons la toile de commentaires salaces et qui contribuons énormément à ce que le scandale soit amplifié, comme si dans cette société, c’était la pire chose qui puisse arriver et qui puisse susciter toute notre indignation horrifiée.
Conséquences…
Comme vous pouvez l’imaginer, se réveiller un matin prendre son téléphone et découvrir ses parties intimes sur Whatsapp ou Facebook est plus que choquant. Les conséquences sont désastreuses et peuvent devenir tragiques dans certains cas :
-sur le plan émotionnel et comportemental : choc, honte, tristesse, détresse culpabilité, anxiété, isolement, retrait de la vie sociale (difficile de gérer le regard des autres qui ne voient plus que ça)
– Le cyberbullying ou cyber harcèlement qui est le fait de partager, de commenter, de liker des moqueries, des propos injurieux, haineux à propos de quelqu’un sans vérifier la véracité des faits et sans se soucier de l’impact que cela aura sur la personne visée. Le fait d’alimenter de fausses rumeurs ou une version des faits complètement erronés à propos d’une personne de manière à l’humilier et à la lyncher est dangereux pour la santé physique et mentale de la personne. En plus de graves répercussions sur la vie sociale, universitaire, scolaire ou professionnelle, la victime peut développer des troubles du comportement, des abus de substance, une anxiété sociale, une dépression et des idées suicidaires.
Comment prévenir ?
C’est une réalité, qui l’instant d’un bad buzz qui sera oublié le jour d’après ; peut détruire plusieurs vies. Même si cela peut arriver suite à une mauvaise manipulation ou un vol de téléphone dans certains cas, il est important de faire très attention ; et de sensibiliser pour une utilisation saine, positive et RESPONSABLE des smartphones et des réseaux sociaux.
On pourrait aussi parler de la notion de consentement qui est devenu curieusement très ambiguë dans les relations humaines. Entre celles qui disent non avec la bouche mais se comportent de manière contraire, celles qui ne disent rien, laissent faire et après disent qu’elles n’étaient pas d’accord depuis le début ; ceux qui en profitent pour supposer qu’on leur a dit oui alors qu’ils n’ont jamais demandé clairement ; ceux qui ne disent pas clairement ce qu’ils veulent et pense qu’on leur doit quelque chose ; il y a fort à faire.
Il est impératif d’être clair.e, de savoir dire NON, je ne suis pas d’accord, à ce niveau ; poser des limites à ce qui ne nous convient pas, et respecter la position de l’autre.
Autre chose ; ce serait d’être conscient (pour la personne qui filme ou qui se laisse filmer) des potentielles conséquences de la vidéo si elle était rendue publique avant de s’y engager, ou être prêt à y faire face.
Pour violation de la vie privée, la personne qui publie devrait subir des sanctions sévères parce que les dommages causés sont irréversibles, vu que rien ne se perd sur le net.
En plus de cela, il faut retenir que ce ne serait pas aussi désastreux pour les personnes impliquées si nous ne rajoutions pas de l’eau au moulin de la personne qui publie. Il n’y a rien de positif, de sain à partager ce type de contenu sur les réseaux, rien de constructif à balancer des commentaires qui peuvent pousser quelqu’un au suicide parce que tout le monde le regarde de travers, ou qu’il a perdu son emploi et la confiance de ses proches.
La morale de ce film, chacun peut la formuler. Faisons attention à nous, à notre utilisation de nos téléphones, aux aspects de notre vie qu’on veut numériser ; à ce qu’on publie, une image, un partage, un like, un commentaire peuvent détruire la vie d’une personne que nous ne connaissons même pas. Au-delà, de ceux qui enregistrent dans le but de publier, notre responsabilité est aussi engagée à travers ce que nous déciderons d’en faire.
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C’est mercredi, et comme promis, on partage un sujet pour nous aider à nous sentir bien dans notre corps et dans notre esprit. « La famille et censée être notre paradis, mais c’est souvent malheureusement là que se trouvent nos plus grandes douleurs ». Cette pensée est le reflet de ce qui se passe dans une famille dysfonctionnelle. Une famille dans laquelle l’insécurité affective règne, en grande partie à cause du déséquilibre de l’un ou des deux parents ne permettant aux enfants et aux membres de la famille de s’épanouir et de maintenir leur unité.
Dans ce 15e épisode, on présente les faits pour sensibiliser, montrer l’impact que cette situation peut avoir sur notre bien-être; mais surtout comment faire pour préserver malgré tout notre santé mentale.
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Crédits photos : Photo de Hello i’m Nick provenant de Unsplash
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Dans les faits et surtout en ce qui concerne les enfants, c’est beaucoup plus compliqué que ça. Savoir dire oui ou non dès le plus jeune âge est aussi quelque chose qui s’apprend. Il est indispensable d’apprendre la notion de consentement à nos tous petits le plus tôt possible.
L’urgence est d’autant plus signalée quand on observe l’augmentation tragique d’abus et de violences sexuelles sur mineurs. Ceci se passe dans une culture où la place de l’aîné est sacralisée, où on se doit d’obéir, de « respecter » les tatas, les tontons; les grands cousins. On a l’habitude de confier son enfant à un proche dans la famille, de passer les vacances les uns sur les autres (non pas que ce soit un problème, mais ce n’est pas non plus sans risque). Il est donc très important d’apprendre à nos tous petits à ne pas accepter n’importe quoi (sur le plan physiqueet même psychologique).
Oui ou non!
Il faut souligner que quelque part, c’est difficile, puisqu’il ne faut pas repousser (au risque de paraître impoli) la tata qui nous fait bisou, ou le grand cousin qui nous porte sur ses genoux. Mais l’enfant a le droit de dire: « non, je suis mal à l’aise »; et nous les adultes (ceux qui sont équilibrés en tout cas) avons l’obligation de demander à chaque fois: « je peux t’embrasser? » au lieu de « viens me faire un bisou! ». Tous ces petits gestes qu’on a normalisé sans arrière pensée est ce qui, quelque part contribue au fait que l’enfant croie qu’on peut le toucher n’importe comment. De ce fait; lui apprendre que son corps lui appartient , que personne n’a le droit de le forcer à faire quelque chose qu’il ne veut pas, que son consentement est important peut l’aider à être plus vigilant. De plus; lui expliquer cette notion permet à l’enfant de développer son estime de soi, la conscience de sa propre valeur, la capacité à s’affirmer; à instaurer des limites claires dans ses rapports avec les autres et à respecter celles des autres.
Je vous laisse regarder cette petite vidéo sur le consentement chez l’enfant que j’ai trouvé au cours de mes ballades ça et là.
Vous, comment vous vous y prenez avec votre enfant? Prenez soin de vous, Samuella Mon Psy Online.
Tags : consentement, consentement chez l’enfant, abus sexuelssur mineurs
Crédits photos : Cottonbro de Pexels
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C’est mercredi, et comme promis, on partage un sujet pour nous aider à nous sentir bien dans notre corps et dans notre esprit. La santé mentale, notre sujet favori; ça renvoie à quoi exactement « prendre soin de sa santé mentale »?
Dans ce 14e épisode, on propose quelques pistes, des petites choses qu’on peut faire ou améliorer pour avoir une bonne santé mentale. Bien-sûr, vous pouvez compléter, adapter à votre réalité et trouver ce qui vous convient, l’essentiel étant de préserver son équilibre.
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