PRENEZ SOIN DE VOUS! EPISODE 25-LE COMPLEXE D’INFERIORITE

Coucou!

C’est Mercredi, et comme promis, on partage un sujet pour nous aider à nous sentir bien dans notre corps et dans notre esprit. Vous avez sûrement entendu parler du complexe d’infériorité! Qu’en est-il réellement? Jusqu’à quel niveau est ce qu’il affecte notre vie quotidienne? Et surtout comme s’en sortir?

Dans ce 25e épisode, on essaie de répondre à ces questions pour comprendre, sensibiliser et s’améliorer.

Vous pouvez réécouter l’épisode précédent ici ou encore l’épisode 0 qui explique les motivations derrière ce podcast.

Vous avez une question, un avis, une suggestion de sujet à aborder, n’hésitez pas à partager avec nous en commentaires.

Bonne écoute et à Mercredi prochain!

Tags: podcast, complexe d’infériorité, psychologie, santé mentale, Cameroun, Episode 25.

Musique : IKSON, perfect.Habillé par Rodrigue FOKOU ( Merci !)

Crédits Photo: Pixabay

Avez-vous besoin d’informations, d’orientation ou d’un suivi psychologique ? Pour retrouver des psychologues à votre écoute, cliquez ici: https://www.monpsyonline.com/les-experts/

Je suis Samuella NOUMEDEM, psychologue clinicienne basée à Douala au Cameroun et je réponds au +237 679972937. Cliquez ici pour me retrouver sur Whatsapp : wa.me/237679972937.

LE CANCER AU-DELA DU SEIN…

L’annonce

Comme pour tout diagnostic grave; savoir qu’on va être malade crée un choc. On se retrouve face à l’éventualité de la mort parce qu’on sait que les chances de survie sont faibles. Ainsi, le cancer du sein comme toutes les autres maladies graves, va avoir des répercussions sur le plan physique, sur la vie sociale; sur le plan psychologique, en fonction de la personnalité, de l’âge, de l’histoire de la personne et du contexte dans lequel arrive la nouvelle.

En d’autres termes, cela veut dire que l’on soit une jeune fille de 30 ans, une femme de 45 ans ou 60 ans; on ne reçoit pas l’annonce de la même façon. On peut donc observer du déni, le refus d’accepter la réalité, de l’angoisse face à la suite. En fonction du stade, on va se poser des questions: comment est-ce que ça va se passer? Est-ce-que je pourrai payer mon traitement ? Est-ce que je pourrais supporter la douleur? Qu’est-ce qu’on va dire de moi? Comment est-ce que mon mari va me voir dorénavant? Est-ce que je vais me faire opérer ? Perdre un de mes seins? Est-ce que je vais pouvoir survivre à cette maladie? Tout ceci parce que le sein est un symbole de féminité, de maternité et un atout pour la sensualité.

Après cette étape, il y a beaucoup de stress, d’anxiété dans un contexte socioéconomique difficile où le coût du traitement, des éventuelles opérations est souvent élevé, couplé à la possibilité de la mort qui est suspendue comme une épée de Damoclès au dessus de la tête de la personne concernée.

L’impact sur la vie d’après…

Tout ceci aura finalement un impact sur l’équilibre, sur la libido dans un couple, sur l’image du corps et on peut même observer une sorte de désamour pour ce corps parce que ce corps va changer dans le traitement. On va perdre du poids, on peut perdre ses cheveux; on peut perdre un sein ou les deux… Et parfois, on se sent impuissant face au traitement qui semble nous faire plus de mal que de bien. On peut donc s’isoler, se replier sur soi, être irritable et même faire une dépression.

Après le traitement, lorsqu’on a pu survivre et même avoir une rémission, on se sent mieux; mais on a une certaine angoisse qui reste, celle qui est liée à la peur de la récidive. On a peur de retomber malade à nouveau: on devient hyper vigilant au moindre signe, au moindre changement de température; ce qui au final est assez pesant psychologiquement.

Quand on a subi une mastectomie, il y a un autre challenge: on doit accepter ce nouveau corps, faire le deuil de l’image qu’on avait avant pour se réapproprier la nouvelle; apprendre à aimer ce nouveau corps sans se réduire à cette partie de nous qui n’existera plus.

En plus de cela, on observe une sorte de confusion parce que jusque là, on avait vécu un peu en suspens. On a appris qu’on avait un cancer dont l’issue était incertaine; ce qui nous a poussé à mettre pleins de choses entre parenthèses; et au final, on est toujours là, un peu surpris.e d’être encore en vie! Se demandant si on peut à nouveau rêver, poursuivre le projet sur lequel on avait commencé à travailler, se demandant si notre santé va nous permettre de le réaliser, d’avoir à nouveau une vie de couple « normale », si on pourra encore se sentir désirable? Autant de questions…

L’importance du soutien psychologique…

C’est pour toutes ces raisons que les personnes qui luttent contre cette maladie ont besoin de soutien psychologique; parce que c’est une épreuve d’endurance. Ce soutien peut donc se présenter sous plusieurs formes:

  • des informations claires et précises par rapport à la maladie, qui vont réduire l’anxiété, permettre d’être préparé, d’anticiper et de mieux y faire face, ne dit-on pas que l’information c’est le pouvoir?
  • des explications à chaque étape; de l’annonce en passant par le traitement jusqu’à la rémission; pour que la personne sache qu’il y a certaines choses (changements d’humeur, troubles physiologiques) qui vont arriver qui seront normales. Cela permettra à la personne de mieux vivre ces moments là.
  • l’accès à un soutien psychologique pour verbaliser son vécu de la maladie et renforcer ses ressources personnelles.
  • intégrer l’entourage proche du malade dans son suivi pour créer un réseau de soutien efficace dans son quotidien.
  • participer à des groupes de parole et de soutien avec des personnes et des familles qui traversent le même épreuve pour favoriser le partage d’expérience, le soutien et la résilience.
  • avoir des activités qui aident à reconstruire une image positive de ce nouveau corps: danse, sport, défilé de mode, séances photos/make up, tatouages pour certains pour redonner un autre sens à cette cicatrise qui a été imposée par la maladie, participer à une marche rose…
  • être présent pour la personne, aller à son rythme et prendre avec beaucoup de patience et de réalisme ce qu’elle peut nous donner chaque jour parce que cela reste un combat.

Beaucoup de courage, prenez soin de vous, Samuella Mon Psy Online.

Tags: cancer du sein, psychologie, soutien psychologique, santé mentale,

Crédits photosUnsplash, Pexels

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PRENEZ SOIN DE VOUS! EPISODE 24- CELEBRER LE SUCCES DES AUTRES

Coucou!

C’est Mercredi, et comme promis, on partage un sujet pour nous aider à nous sentir bien dans notre corps et dans notre esprit. Aujourd’hui, je vous propose d’apprendre à célébrer le succès des autres. Pas dans une société qui encourage la perpétuelle comparaison et compétition entre les individus! Et pourtant, se réjouir de l’évolution des autres a de nombreux bénéfices pour notre développement personnel et pour notre santé mentale.

Ecoutons plutôt ce 24e épisode.

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Bonne écoute et à Mercredi prochain!

Tags: podcast, psychologie, relations humaines, développement personnel, santé mentale, Cameroun, Episode 24.

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Crédits Photo: Dana Pentis, Pexels.

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4 PIEGES A EVITER

Ah la vie de couple…

Quand on n’a pas encore trouvé cette personne qui nous fait nous projeter dans la vie de couple, qu’est-ce qu’elle parait simple, rose et beeelle ! On s’imagine un tas choses, plus ou moins nourries par notre idéal, nos rêves d’enfants,  la télé et ses films romantiques, les sentiments qu’on a pour l’autre ; mais très rarement par la réalité !

Que l’on soit un homme ou une femme, on aspire à avoir une vie de couple parfaite : amour, passion ; fous rires et regards complices. On sait que ce ne sera pas toujours comme ça, mais on ne se concentre pas là-dessus, faut rester positif n’est- ce pas ?

Et c’est de cette façon qu’une fois avec cette fameuse personne, une fois dans cette relation tant fantasmée, avec cet amour et ces regards complices, malgré toute cette volonté d’être heureux ensemble, on tombe lentement mais sûrement dans de petits pièges qui à long terme vont détruire l’histoire d’amour qui à la base avait peut-être tout pour réussir.

Piège nro 1 : Croire que nous connaissons bien l’autre

Avec les étincelles dans les yeux, les papillons dans le ventre et l’onde de désir qui nous traverse quand on voit l’autre, c’est clair que notre connaissance de l’autre sera subjective. Ce sera difficile de le voir tel qu’il est réellement, c’est à dire entièrement avec ses qualités ET ses défauts. D’un autre côté en partant du principe qu’on le connait bien, on perd la curiosité, la soif de découvrir l’autre et d’apprendre de lui. Or cette zone d’ombre participe à l’entretien de la relation de couple.

Piège nro 2 : Ne pas se consacrer du temps pour soi

Oui, c’est vrai qu’on rêvait de tout partager les yeux dans les yeux, 24 sur 24… Mais, bon avouez qu’à la longue, ça peut être pesant pour l’un comme pour l’autre. Et souvent, on veut tellement que l’autre soit bien qu’on s’oublie, qu’on fait passer ses besoins avant les nôtres ; ce qui va nous vider et nous donner un sentiment d’insatisfaction dans la relation. Il est important d’avoir du temps pour soi, de penser à soi, d’avoir son propre espace, ses propres activités qui nous rendent heureux pour apporter un peu  de bonheur dans sa vie de couple.

Piège nro 3 : Se taire sur ce qui nous dérange

On a peur de blesser l’autre, on se dit que c’est pas grave ; on ne veut pas pourrir l’ambiance, on veut éviter les disputes, et on garde toutes ces petites choses qui nous énervent ou qui nous blessent pour nous. Et bienvenue les non-dits ; qui vont prendre de la place entre nous, être toujours en suspens  dans les conversations et puis un jour exploser de la plus laide des manières. N’ayons pas peur des conflits ou des disputes, ça fait partie de jeu, et c’est aussi de cette manière qu’on apprend à connaitre l’autre et à accepter ses différences ; et ça ne remet nullement en question la relation ou les sentiments qui nous lient à l’autre. Dire à l’autre ce qui nous dérange, c’est être vrai et c’est sain pour la qualité de la relation. Cela dit ; c’est efficace quand c’est dit avec le ton et la manière, sinon le message ne passera pas.

Piège nro 4 : Attendre des occasions spéciales pour exprimer son amour

C’est comme les cadeaux avec les enfants, ce sont des marques d’attention et d’affection qui ne doivent pas seulement être conditionnées par un bon comportement, de bonnes notes à l’école ou des périodes particulières de l’année. Qui n’aime pas en recevoir ?  Qui n’aime pas entendre un « je t’aime »,  un « merci d’être là » ?  Quand c’est sincère, ça fait autant de bien  à la personne qui l’entend qu’à la personne qui le dit.

Attendre des moments particuliers pour exprimer son amour rend l’autre dépendant de ces moments-là, créant des frustrations quand ce n’est pas fait. Et puis, rappelez-vous ! Les fameux langages de l’amour, chacun utilise une manière particulière d’exprimer son amour, faut juste la connaitre et écouter…

Prenez soin de vous,  Samuella Mon Psy Online.

Tags: psychologie, santé mentale, vie de couple, relations amoureuses

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PRENEZ SOIN DE VOUS! EPISODE 23- LE CONSENTEMENT

Résumé

Coucou!

C’est mercredi, et comme promis, on partage un sujet pour nous aider à nous sentir bien dans notre corps et dans notre esprit. Aujourd’hui, je vous propose d’aborder la notion de consentement. Pourquoi est ce que c’est si ambigu? Pourquoi est -il difficile pour certains de respecter le NON des autres? Comment allons nous inculquer cette notion à nos enfants si nous mêmes adultes ne sommes pas vrais envers nous-mêmes?

Je partage mon avis dans ce 23 e épisode, et j’espère que vous partagerez le vôtre avec nous.

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Bonne écoute et à Mercredi prochain!

Tags: podcast, psychologie, consentement, relations humaines, développement personnel, santé mentale, Cameroun, Episode 23.

Musique : IKSON, perfect.Habillé par Rodrigue FOKOU ( Merci !)


Illustrations : Photo de Cliff Booth provenant de Pexels

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L’orthorexie: quand manger sainement devient une obsession…

Késako?

Etes-vous obsédé.e par le fait de manger sainement? Vérifiez-vous toujours un peu de manière rigide les propriétés, les calories et les vertus des aliments que vous consommez? Ressentez-vous une angoisse, un malaise à chaque fois que vous consommez des aliments qui à votre avis sont bourrés de produits chimiques? Qui aurait pu penser que faire attention à la qualité des aliments qu’on consomme pouvait cacher un mal-être profond? L’orthorexie, en avez-vous déjà entendu parler?

C’est vrai que quand on parle des troubles du comportement alimentaire, on se réfère beaucoup plus au binge eating; à la boulimie (trop manger); l’anorexie (se priver de nourriture); des troubles qui font référence à la quantité et à l’état émotionnel de la personne. Mais dans l’orthorexie, on observe une obsession prononcée pour la qualité de la nourriture qu’on mange; en lien avec une anxiété pathologique chez la personne; qui va se transformer en une sorte de compulsion. Cette dernière va pousser la personne à mettre en place des rituels pour choisir et préparer la meilleure alimentation possible. De cette façon, il n’existera plus que deux catégories d’aliments pour cette personne: SAINS et NOCIFS

Pour faire simple, l’orthorexie renvoie à une obsession pour de la nourriture saine. C’est par exemple une personne qui évite toute alimentation à base de produits chimiques, saturés ou gras; qui adopte toujours une cuisson particulière des aliments ou une consommation peu conventionnelle des légumes pour les préparer et préserver toutes les vertus de ces produits. Quelqu’un qui cherche à avoir le contrôle permanent sur la provenance et la qualité de son alimentation, qui attribue de moins en moins d’importance au goût pourvu que ce soit « bon » pour le corps.

Quelques signes…

Tout ceci est bien joli vu de l’extérieur, c’est d’ailleurs ce que recommande les experts en diététique et en nutrition. Vous me direz que c’est une bonne « maladie » parce qu’au moins la personne mange ce qu’il faut. Seulement, ce n’est pas aussi simple que ça. Tout est une question d’équilibre; de ce qui se cache derrière cette alimentation saine au niveau psychologique chez la personne. Comme c’est un comportement socialement et médicalement accepté, il est donc difficile de déterminer qui souffre d’orthorexie ou pas.

Voici quelques indices:

suivre un régime strict ressenti comme étant le plus sûr est devenant carrément un mode de vie

s’imposer des interdits de plus en plus rigides au fil du temps; jusqu’à faire disparaître certains aliment de sa consommation ou consommer excessivement certains produis dits « bons » pour la santé.

toujours privilégier la qualité à la saveur des plats cuisinés

ressentir du stress ou de la culpabilité chaque fois qu’on s’éloigne de ces restrictions alimentaires alors qu’on n’y est pas médicalement contraint.

avoir l’impression que la personne recherche une certaine forme de pureté de manière rigide et envahissante à travers son alimentation.

Cela n’a peut-être l’air de rien, mais c’est subtil et dangereux pour la santé physique et mentale. Même si il n’y a pas de recherche de perte de poids; ou de problématiques liées à l’image du corps; à la représentation que l’on se fait de son corps idéal comme dans l’anorexie; on peut développer des carences en minéraux, en protéines, en vitamines. On peut aussi en arriver à s’isoler socialement pour ne pas avoir à manquer le régime qu’on s’est imposé; ou alors s’assurer que partout où on va, on puisse le respecter.

Que faire?

C’est vrai que c’est un trouble peu connu, il est récemment rentré dans la catégorie des troubles du comportement alimentaire non spécifiés, il est donc difficile à diagnostiquer. Seul un professionnel de la santé mentale pourra déterminer si ce rapport a la qualité de la nourriture est sain ou pas; en tenant compte du comportement, des émotions et des pensées associés à ce désir de manger sainement.

Parfois, il peut arriver que la personne qui en souffre présente aussi des signes d’anxiété, des troubles obsessionnels compulsifs (TOC);avec un impact grandissant sur le quotidien de la personne. Par exemple: le nombre d’heures passées à faire des recherches, à se documenter sur les propriétés de tel ou tel aliment; ou la meilleure manière de le préparer pour ne pas perdre ses vertus.

Ce qu’il faut retenir, c’est que notre esprit, notre état psychologique influence profondément nos actions, nos pensées; nos émotions et même notre comportement alimentaire. Parfois, notre rapport à la nourriture peut se modifier de manière pathologique quand on est pas conscient de ce qui se passe à l’intérieur de nous et de notre santé mentale. Parfois, on déplace ce qu’on ne peut contrôler dans notre esprit, notre malaise intérieur sur nos habitudes alimentaires. Eh oui, l’alimentation peut être un mécanisme d’adaptation dangereux pour notre équilibre.

Il est donc important de cultiver la pleine conscience de ce que nous faisons, de nous rassurer que manger reste un acte agréable; on ne vit pas pour manger; on mange pour vivre; pour bien vivre. Et aussi et surtout, pour être en bonne santé; un esprit sain dans un corps sain.

Prenez soin de vous, Samuella Mon Psy Online.

Tags: psychologie, troubles du comportement alimentaire, orthorexie, santé mentale

Crédits photos: Toa Heftiba ŞincaJohn Finkelstein, Karolina Grabowska provenant de Pexels

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PRENEZ SOIN DE VOUS! EPISODE 22- SANTE MENTALE A L’ECOLE

Résumé

Coucou!

C’est mercredi, et comme promis, on partage un sujet pour nous aider à nous sentir bien dans notre corps et dans notre esprit. Comment se portent nos enfants pendant qu’ils vont à l’école? Qu’est-ce qui pourrait expliquer certains comportements observés: violence, agressivité envers les camarades et les professeurs; consommation de drogue, comportements sexuels à risque, suicide…etc.?

Dans ce 22e épisode, on aborde la question de la santé mentale à l’école dans le but de comprendre; de prévenir certaines situations dramatiques et de nous aider à AUSSI prendre soin de la santé mentale de de nos enfants.

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Tags: psychologie, psychologie de l’enfant, éducation, école, parentalité, santé mentale, Cameroun, Episode 22.

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Illustrations : Photo by Tyler Lagalo on Unsplash

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PRENEZ SOIN DE VOUS! EPISODE 21-VIE DE COUPLE: 4 PIEGES A EVITER

Résumé

Coucou!

C’est mercredi, et comme promis, on partage un sujet pour nous aider à nous sentir bien dans notre corps et dans notre esprit. Nous sommes nombreux à rêver d’une vie de couple épanouissante, quoi de plus normal?

Seulement, malgré nos bonnes intentions et tout l’amour qu’on peut ressentir, il arrive parfois que les choses ne fonctionnent pas. Il arrive assez souvent qu’on se perde dans la relation et qu’on s’éloigne l’un de l’autre. Pourquoi?

Ce 21e épisode, nous aide à découvrir 4 pièges parmi de nombreux autres dans lesquels on se retrouve une fois qu’on est en couple. Bien sûr, on en parle pour attirer notre attention et pour s’améliorer.

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Bonne écoute et à Mercredi prochain!

Tags : podcast, psychologie, vie de couple, relations amoureuses, santé mentale, Cameroun, Episode 21

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SUICIDE EN MILIEU SCOLAIRE: quelques questions à se poser…

A première vue…

Le suicide est un sujet qui a déjà été abordé dans nos articles, mais puisqu’il est question de santé mentale, il est toujours d’actualité en ce moment pendant lequel on observe de plus en plus de cas chez nos enfants à l’école.

Je vous propose de voir ensemble et de parler de l’état d’esprit de nos enfants, de nos lycéens qui sont en pleine adolescence. Je voudrais qu’on s’arrête sur l’appel au secours et le signal de détresse que représentent un suicide. Ces derniers temps, on fait face à un taux élevé de suicides en milieu scolaire particulièrement après un échec, que ce soit pour aller en classe supérieure ou tout simplement pour passer un examen. Que se passe-t-il ?

Certains disent que : »c’est juste POUR CA qu’il/elle s’est suicidé.e? Les enfants d’aujourd’hui hein! Vraiment, ils sont trop capricieux. Ou encore ce sont des enfants gâtés! Nous on faisait comment à notre époque, faut laisser ça! » Ce sont les réactions qui reviennent le plus souvent, seulement les choses ne sont pas aussi simples que ça quand on parle de santé mentale.

IL n’y a pas de comparaisons; ce qui affecte l’un n’affecte pas forcément l’autre; ce qui est encore plus vrai dans la période de l’adolescence. Un enfant qui se suicide après avoir appris qu’il n’a pas eu la moyenne qui lui permet d’aller en classe supérieure ou après avoir appris son échec à un examen; doit d’abord nous interpeller NOUS les parents.

Remise en questions…

Quelle est la relation que nous avons avec notre enfant? Est ce que nous le connaissons vraiment? Est-ce qu’on peut dire aujourd’hui avec certitude qu’on sait voir quand quelque chose a changé en lui? Son comportement; ses réactions; sa motivation à étudier; sa manière de parler à s’impliquer dans les tâches ménagères ou bien son enthousiasme pour les sorties en famille ou entre amis?

Quelle signification donnons nous à la REUSSITE ou à L’ECHEC? Qu’est ce que nous leur apprenons? C’est quoi REUSSIR? C’est quoi REUSSIR A L’ECOLE? Comment réagissons nous face aux efforts de nos enfants à l’école; et en DEHORS?

Est-ce qu’on encourage à bien travailler ou alors bien travailler signifie SEULEMENT être premier, avoir 16 de moyenne ET passer son baccalauréat avec mention? Là encore ce n’est pas mauvais! Mais est-ce qu’on veille à être aussi présent pour les écouter, pour s’intéresser à ce qui leur fait du bien, ce qui leur permet aussi de gérer leurs émotions et de SOUFFLER au quotidien? Est ce que en mettant autant d’accent sur les performances scolaires, on s’assure qu’on leur donne tout ce qu’il faut pour REUSSIR? Un cadre dans lequel ils seront écoutés, notre amour, notre bienveillance où ils se sentiront en sécurité, en confiance même pour partager leurs peurs par rapport aux difficultés qu’ils pourraient avoir.

Le contexte…

Est qu’il règne un climat sain à la maison? Parce que l’échec ou la réussite d’un enfant n’est pas seulement déterminé par les connaissances intellectuelles de l’enfant. Est-ce que notre manière de faire ne montre pas à l’enfant que son parcours scolaire et son estime de lui même; se réduisent juste à sa capacité à aligner des bonnes notes et des diplômes? Comment est ce qu’on réagit aux résultats « médiocres » d’un enfant devant ses frères et sœurs? Est-ce qu’on ne lui donne pas l’impression (involontairement) qu’il devient un fardeau ou une honte pour la famille?

Est ce qu’en dehors de l’école, on le laisse s’exprimer, on s’intéresse à lui? Quels types de rapports il a avec ses camarades, ses professeurs, ses répétiteurs? (parce qu’il y a des personnes malveillantes adultes comme enfants)A comment il va à l’intérieur? A ses fréquentations? Pense-t-on à l’encourager pour ses challenges du quotidien et à le féliciter quand il s’améliore? La manière dont il aide à maison? Sa capacité à gérer sa fratrie? Ses talents pour la coiffure ou la danse? Est ce qu’on pense à lui dire qu’on l’aime?

Tellement de questions qu’on devrait se poser en tant que parent ou encadreur pour mettre en évidence le fait que le suicide est un appel au secours. Il trouve son origine dans un mal-être grandissant et une détresse profonde causés par différents facteurs externes ou propres à la personne. Ceci souligne aussi le fait que l’échec en milieu scolaire peut difficilement pousser un enfant au suicide à moins qu’il soit juste venue aggraver une souffrance qui était déjà présente.

Ce qu’on pourrait retenir…

La santé mentale concerne tout le monde. Les pensées, les émotions que renferment un esprit peuvent le détruire au fur et à mesure que les expériences négatives se vivent. L’idée n’est pas d’indexer les parents, mais de les encourager à prendre conscience du fait que la santé mentale est aussi importante que la santé physique. Ce n’est pas parce que notre enfant a le sourire et a de bonnes notes à l’école tout au long de l’année qu’il va bien. Il y a des choses extérieures, des caractéristiques propres à sa personnalité; des troubles de la santé mentale qui peuvent être masqués; que l’on va ranger dans la catégorie d’un caractère « difficile » ; qui peuvent pourtant provoquer son mal-être et influencer ses réactions face aux coups durs de la vie qui ne manqueront pas.

Il faut donc être plus attentif, plus présent dans l’écoute, dans la communication, dans l’observation, dans la transmission de nos valeurs. Il faudra aussi savoir demander de l’aide quand on se sent dépassé; préparer et soutenir son enfant du mieux qu’on peut tout au long de l’année peut aussi aider à prévenir le suicide. De toute façon, il y va de notre responsabilité, et personne n’a dit que ça allait être facile d’être parent. ll n’y a pas de manuel, pas de notice, l’essentiel étant de faire sa part, ce qui dépend de nous avec beaucoup d’amour, d’apprentissage, et d’ouverture d’esprit. Courage à toutes les familles qui ont perdu un enfant de cette manière. C’est toujours possible de prévenir le suicide.

Prenez soin de vous, Samuella Mon Psy Online.

Tags : suicide, échec scolaire, parentalité, adolescence, santé mentale, prévention du suicide

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PRENEZ SOIN DE VOUS! Episode 20- LE POIDS DES VIOLENCES

Résumé

Coucou!

C’est mercredi, et comme promis, on partage un sujet pour nous aider à nous sentir bien dans notre corps et dans notre esprit. Ainsi, saviez-vous que parfois les émotions, les pensées et les comportements que nous avons envers nous mêmes et envers les autres, sont en fait des suites de REACTIONS à tout ce que nous avons vécu comme violences?

Par exemple, on passe le temps à rabaisser les autres parce que pendant longtemps, on a été à leur place; ou encore on s’accroche désespérément à tout ce qui nourrit notre sentiment d’indépendance parce qu’on a longtemps souffert de notre dépendance à une situation ou à quelqu’un; on a des rapports malsains avec les hommes/femmes parce qu’on a longtemps été abusé.e ou encore on enchaîne les relations sans lendemains parce qu’on essaie de retrouver ce que quelqu’un qu’on a beaucoup aimé nous a pris…etc. Des réactions comme ça il y en a tellement et la plupart du temps, on ne se rend pas compte que nous ne contrôlons plus rien, et que nous continuons malheureusement le cycle de violence contre nous et envers les autres.

Dans ce nouvel épisode, on en parle pour en prendre conscience, s’informer et partager quelques pistes pour mieux se comprendre; guérir progressivement de ses blessures et améliorer notre développement personnel.

A vos écouteurs!

Retrouvez l’épisode précédent ici ou encore l’épisode 0 qui explique les motivations derrière ce podcast.

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Tags : podcast, psychologie, violence, développement personnel, santé mentale, Cameroun, Episode 20

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Illustrations : Photo par Drigo Diniz de Pexels

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